mardi 18 février 2014

Nouveau mémorial au soldat musulman: Hollande fait monter l'islam et l'islamophobie

Islam, religion d'Etat du président Hollande

Le président Hollande inaugure un nouveau mémorial du Soldat musulman dans l'enceinte de la mosquée de Paris 

Précédent mémorial, près de Douaumont
Hollande fait le déplacement à la Grande mosquée de Paris pour rendre hommage aux musulmans morts pour la France entre 1914 et 1918, dans le cadre des commémorations de la Première guerre mondiale. Une attention particulière qu'il n'a pas équitablement pour les Français juifs et chrétiens.

Le chef de l'Etat doit inaugurer un nouveau mémorial en souvenir de ces combattants à la Grande mosquée de Paris inaugurée en 1926 par le président Édouard Herriot (un radical socialiste anticlérical qui avait de vives sympathies l'Union Soviétique, mais rendit hommage au maréchal Pétain, le 9 juillet 1940 à la Chambre des députés, s'abstenant finalement lors du vote du 10 juillet accordant les pleins pouvoirs constituants au maréchal), et dont un premier projet de création date de 1842, suivi d'un autre en 1846, lié à la conquête de l’Algérie, suite aux affronts 30 avril 1827 par le dey ottoman d'Alger sur le consul de France qui provoquèrent la "guerre d'Alger" (1827-1830). Première mosquée en France, elle est bâtie sur l'emplacement de l'ancien hôpital de la Pitié et jouxte le Jardin des plantes de Paris. Lors de son inauguration, le président Gaston Doumergue célèbre alors l’amitié franco-musulmane scellée dans le sang marocain sur les champs de bataille européens et affirme que la République protège toutes les croyances. Doumergue, ancien député radical, fut un fervent défenseur de l'école laïque, plaidant pour l'enseignement de l'arabe en Algérie. 

Des combattants honorés pour leur appartenance religieuse
  
 Mémorial des soldats musulmans,
à côté de l'ossuaire de Douaumont
Des plaques rendant hommage aux quelque 100.000 musulmans morts pour la France lors des deux conflits mondiaux ont déjà été inaugurées à la Grande mosquée le 11 novembre 2010 par le précédent gouvernement. La démarche du président Hollande est donc redondante.

Un geste politique de rejet des contradicteurs
De cette piqure de rappel, Abdallah Zekri, président du Conseil français du Culte musulman (CFCM), créé en 2003, dit : "Même si ce n'est pas nouveau, c'est bien que François Hollande rappelle à nouveau à ceux qui rejettent les musulmans que des milliers d'indigènes sont morts pour la France"
VOIR et ENTENDRE l'analyse d'Apolline de Malherbe sur BFMTV:

226 actes anti-musulmans en 2013

226 actes anti-musulmans ont été enregistrés en 2013, en hausse de 11,3%, selon les derniers chiffres de l'Observatoire contre l'islamophobie. Abdallah Zekri ajoute: "Il faut aussi qu'il se saisisse de l'occasion pour échanger avec nous sur le climat actuel inquiétant", a-t-il ajouté, en référence à cette multiplication d'actes islamophobes depuis l'arrivée de la gauche au pouvioir.
Interrogé sur l'affaire Dieudonné lors de sa conférence de presse de début d'année, François Hollande avait promis de lutter avec la même intransigeance contre les attaques visant toutes les religions. "La République, ce n'est pas deux poids, deux mesures", avait-il affirmé pour démonter la théorie du "complot" portée par le polémiste qui a accusé le gouvernement d'être aux ordres de "la communauté juive".
  
Une visite politique, un mois avant les municipales
Cette visite du chef de l'Etat se déroule à un mois des élections municipales, alors que l'UMP ne compte pas abandonner l'électorat musulman à la gauche. 

Selon une étude du Cévipof de décembre 2011, les musulmans représenteraient près de 5% du corps électoral. Échaudés par les débats sur le voile ou le halal, ils ont voté majoritairement à gauche à la présidentielle. 

Mais ces derniers temps, des musulmans intégristes se sont élevés contre les projets sociétaux du gouvernement, certains initiant chaque mois des "journées de retrait de l'école" en réaction à la pédagogie de l'indifférenciation des sexes, portée par les dossiers de l'ABCD de l'égalité dansles écoles primaires, et associés à la "théorie du genre".

"Les enfants sont aujourd’hui en danger dans les écoles publiques",  prévient Farida Belghoul.
VOIR et ENTENDRE Farida Belghoul, à l’origine de la Journée de retrait de l’école (JRE), interrogée ce 14 février par Martial Bild, le directeur de TV Libertés:


TV Libertés est le dernier né des media alternatifs (le 30 janvier 2014). Se situant dans une optique de "réinformation", il se pose comme un équivalent de Radio Courtoisie dans la sphère de la droite non-alignée.

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