Le Roux (PS) s'en prend à Valls (PS) qui nie le projet d'introduction de la GPA et de la PMA dans la loi

La Manif pour Tous a donc bien débusqué un nouveau "loup" socialiste

Rappel de la loi avant les menaces de la gauche

Hollande reste dans son mutisme coutumier

L'interdiction stricte de 1991 du recours à une mère porteuse a été confirmée en France par la loi du 29 juillet 1994 (article 16-7 du code civil). Enfin, la loi bioéthique bannit le recours à une mère porteuse en interdisant l'instrumentalisation du corps humain. Mais en janvier 2013, Christiane Taubira, ministre de la Justice, soulève une nouvelle fois l'inquiétude avec la diffusion d'une circulaire pour faciliter l'obtention d'un certificat de nationalité pour des enfants issus de Gestation pour autrui (GPA) à l'étranger relance le débat. Pour certains députés UMP, la circulaire  Taubira  "est totalement illégale et contraire à l'ordre public". Guillaume Larrivé et Daniel Fasquelle, élus de l'Yonne et du Pas-de-Calais, ont alors annoncé leur intention d'attaquer la circulaire Taubira "devant le Conseil d'Etat, en formant un recours pour excès de pouvoir".

Vallaud-Belkacem et la presse dévote nous ont menés en pédalo

Manuel Valls leur fait une nouvelle crise

Soulignant du même coup l'intention maligne de la majorité, "le gouvernement s'opposera à des amendements sur la GPA ou la PMA", objecte Manuel Valls, au lendemain des rassemblements de Paris et Lyon contre la mise en oeuvre d'une pédagogie de l'indifférenciation des sexes, déjà testée par V. Peillon dans les maternelles volontaires de 10 académies de France. 

Le ministre de l'Intérieur  Valls tente d'apaiser l'opposition avec des promesses d'ivrognes  de socialistes. D'abord en reconnaissant que les manifestants étaient "de bonne foi", et "républicains", alors qu'il s'était livré à un amalgme caricatural dimanche en évoquant l'apparition d'un "Tea Party à la française" et appelé la "droite républicaine" à s'en "démarquer clairement." Ensuite, en certifiant que ni la procréation médicalement assistée (PMA) , ni la gestation pour autrui (GPA) ne seraient dans la loi sur le mariage. 

Valls confirme que le gouvernement envisageait des amendements introduisant la GPA et la PMA dans la loi sur la famille
"Le gouvernement s'opposera à des amendements parlementaires. Il n'y aura pas la PMA ou la GPA dans la loi Famille" présentée en avril devant le Conseil des ministres, certifie sur RTL le ministre de l'Intérieur. Manuel Valls se défend d'avoir comparé les manifestants de dimanche à ceux la semaine dernière du "Jour de Colère" -dont certains avaient lancé de slogans racistes antisémites-, "même s'il y a forcément des liens". "Je n'ai créé aucun amalgame. La manifestation d'hier s'est faite sur des peurs qui n'ont pas lieu d'être. L'idée que le gouvernement aurait un comportement contre les familles n'a pas de sens. Personne, aucune majorité demain ne reviendra (sur la loi sur le mariage pour tous) s'il y a une alternance."

VOIR et ENTENDRE Manolo jurer ses grands dieux à J.-M. Aphatie sur RTL: 

Le Roux, chef des députés PS: le ministre Valls doit respecter "la règle du jeu"!... 
S'ils ne sont pas d'accord et tant que le président se mure, les Français ont de justes motifs d'inquiétude.

Alors que le ministre de l'Intérieur a annoncé l'opposition du gouvernement à des amendements parlementaires sur la gestation pour autrui (GPA) et la procréation médicalement assistée (PMA) dans la prochaine loi sur la famille, le président du groupe PS à l'Assemblée lui a demandé sur LCI et Radio Classique de respecter «la règle du jeu que nous nous sommes fixée», c'est-à-dire d'attendre l'avis du Comité national d'éthique. "Je ne renonce à aucune ouverture de nouveaux droits pour les enfants de notre pays".

La porte-parole du gouvernement, quant à elle, considère que le projet qu'elle porte est imaginaire: une grossesse nerveuse de la ministre des Droits ds femmes? 

VOIR et ENTENDRE la sournoise Najat Vallaud-Belkacem ironiser en faisant l'innocente, la bouche en coeur et dents serrées: 

Le patron des députés PS à l'Assemblée, Bruno Le Roux, s'oppose au vice-premier ministre

Alors que le ministre de l'Intérieur a assuré ce 3 février sur RTL que le gouvernement s'opposera à tout amendement parlementaire à la loi Famille voulant élargir l'accès à la PMA.

Invité de Radio Classique quelques minutes après la déclaration de Manuel Valls, le député parle d'une annonce "prématurée" de la part du ministre et avance deux arguments.

Le premier peut surprendre : avec mauvaise foi, Bruno Le Roux explique que la loi Famille n'est pas encore programmée. Et que refuser d'ores et déjà des amendements n'a donc pas de sens :

"D’abord je lui répondrai : dans quel texte ? Pour l’instant, il n’y a pas de texte sur la Famille. Je n’ai pas connaissance d’un texte qui arrive et je ne connais pas les délais dans lesquels il est prévu d’en avoir un."

Les délais ont pourtant été annoncés par la ministre de la Famille, Dominique Bertinotti... Après travaux préparatoires, le gouvernement veut examiner cette loi en conseil des ministres en avril, pour un débat parlementaire fin 2014...

Avec indécence et mépris, Bruno Le Roux joue sur les mots en affirmant qu'il n'y a pas encore de "délais" pour la loi Famille. Une heure après son passage sur Radio Classique, le directeur de la rédaction, Jean-Francis Pécresse, tweete en effet que Jean-Marc Ayrault veut repousser l'examen du projet de loi :

Bruno Le Roux avance un second argument : il demande à Manuel Valls de s'en tenir à "la règle du jeu fixée avec le gouvernement", soit l'attente de l'avis du Comité consultatif national d'éthique avant toute décision :

"Deuxième chose que je lui dis : il y a une règle du jeu qui a été fixée avec le gouvernement et sa majorité, qui est de demander son avis au Conseil national d’éthique et d’attendre.
Je propose que tout le monde attende."

Et de maintenir qu'une fois cet avis émis, les socialistes seront là pour "ouvrir de nouveaux droits" :

"Nous, nous serons attentifs à l’Assemblée, quand un texte arrivera un jour, à faire en sorte qu’il ouvre de nouveaux droits."

Le rapport de force sur ce sujet entre les députés et le gouvernement est ancien et les manifestants de la Manif pour Tous justifiés à dénoncer l'hypocrisie du gouvernement et de la presse aux ordres. Il y a un an jour pour jour, le 3 février 2013, Bruno Le Roux faisait déjà du chantage en ces termes :

"Si la loi sur la famille devait arriver demain sans qu'il y ait ce texte sur la PMA à l'intérieur, à ce moment là, le groupe prendrait ses responsabilités pour faire en sorte que la chose puisse être discutée ici."

Il faut dire qu'en janvier 2013, le patron des députés PS s'était engagé auprès de ses troupes à faire passer cette disposition à la faveur de la loi Famille, dans un accord passé avec Jean-Marc Ayrault.

Depuis, l'avis du Comité consultatif national d'éthique a été imposé comme préalable par François Hollande lui-même, pour endormir l'opinion, sans tenir compte de cet accord.

Le Comité a déjà reporté sa prise de décision, puisqu'il devait se prononcer en octobre 2013 et rendre ainsi possible la prise en compte de la PMA dans le projet de loi de Dominique Bertinotti.

Notons que, alors que François Hollande avait semblé s'en remettre totalement à son avis, son président, Jean-Claude Ameisen, a souligné que l'avis du comité est uniquement consultatif : subsiste donc le risque de prise par surprise !

Bruno Le Roux a de la suite dans les idées, à en juger par son tweet du 7 janvier 2013

l'extension de la PMA sera votée en 2013. Je m'y engage. Et la discussion continue pour savoir si c'est avec le texte famille ou mariage
— Bruno Le Roux (@BrunoLeRoux) 7 Janvier 2013

L'UMP dénonce les "mesures qui s'accumulent contre les familles et la politique familiale."

Jean-François Copé : "Arrêtons de toucher au socle de la politique familiale". Le président de l'UMP dénonce sur Europe 1 les "mesures qui s'accumulent contre les familles et la politique familiale. La ligne de l'UMP est: arrêtons de toucher au socle de la politique familiale qui a été dans un consensus national qui dépassait gauche et droite", tonne-t-il, avant de recadrer Manuel Valls qui a "osé" délirer, comparant l'ambiance actuelle avec "le climat des années 30. Nous ne sommes pas du tout dans ce contexte." Jean-François Copé constate que le gouvernement "inquiète les familles au lieu de rassurer les Français." 
Il appelle les manifestants à poursuivre le combat... dans les urnes. "La prochaine grande manifestation, ça s'appelle l'élection municipale, l'occasion pour les Français de dire stop à François Hollande."

VOIR et ENTENDRE Jean-François Copé déclarer sur Europe 1 qu'il "comprend les manifestants" :

Bruno Le Maire : "Le gouvernement traite les manifestants avec mépris."
"Ce qui me frappe, c'est la manière dont le gouvernement et le président de la République traitent les gens qui ont défilé hier, déclare le député UMP de l'Eure sur i-télé. Il les traite avec mépris; ils ont droit au respect. Il les traite comme s'ils étaient de dangereux délinquants." 

Même s'il ne partage pas les mots d'ordre des manifestants, l'ancien ministre de l'Agriculture de Sarkozy est "solidaire de la manière dont il exprime les inquiétudes face à un président de la République qui n'a jamais été clair sur sa vision de la société."

Les affrontements Valls-Le Roux démontrent le bien-fondé de l'inquiétude des manifestants 

Le sondage du 1er février par le journal Le Parisien, à la veille des manifestations a-t-il également un sens ? 

VOIR et ENTENDRE la réaction des Français sains de corps et d'esprit opposés à la la "théorie du genre" et à son sous-produit, l' "ABCD de l'égalité", au coeur de la Manif pour Tous du dimanche 2 février 2014: