jeudi 23 janvier 2014

Le machisme du journaliste Patrick Cohen indigne Carla Bruni-Sarkozy

France 5 a-t-elle pour mission de service public de créer des incidents ?

Carla Bruni-Sarkozy a dû envoyer Patrick Cohen (France Inter) dans les cordes


P. Cohen et A. Pulvar
Anne-Sophie Lapix sait recevoir dans l'émission "C à vous" !
L'ex-première dame était l'invitée de son émission télévisée. Or, cette fois, ce n'est pas un humoriste de France Inter qui s'est livré à une attaque frontale, mais un journaliste. En effet, parmi d'autres invités et chroniqueurs, Patrick Cohen a fait de nouveau parler de lui dans la provocation.

Pas de chance,
l'ex-, mais légitime, première dame n'a pas laissé passer l'affront sexiste de son agresseur. 
"La limite de votre indépendance, c'est là où vous avez abouti ces dernières années, dans votre rôle de première dame ? ", lui a lancé le macho bien en cour à l'Elysée.

"Ah non j'étais totalement indépendante," a objecté, regard perçant, l'invitée malmenée par ses hôtes. "Je n'aime pas tellement qu'on vienne me dire ce que je pense", a fermement assuré Carla Bruni, ce lundi-là de novembre 2013. Carla Bruni s'est efforcée de faire comprendre que son époux n'a pas tenté de l'enfermer dans un prétendu carcan. 

La première dame a en revanche évoqué "son grand bonheur" de trouver l'amour, son petit enfant sur le tard, "un miracle", "une belle aventure".

VOIR et ENTENDRE Carla Bruni-Sarkozy tacler un petit journaliste arrivé et malveillant: "Je suis très très polie et puis..."
 

Une invitation qui visait à agresser pour faire de l'audience
Patrick Cohen venait de s'attirer les foudres de la profession.

En mars 2013, il s'en était pris à Frédéric Taddeï dans cette même émission "conviviale" du service public pour tous. Patrick Cohen avait reproché à l'animateur de Ce soir (ou jamais!) de donner la parole à ceux qu'il considère comme des "cerveaux malades" citant au passage quatre noms: Tariq Ramadan, Dieudonné, Alain Soral et Marc-Édouard Nabe. 

Ses propos avaient été condamnés par de nombreux media.
 Daniel Schneidermann avait même dit, traduisant la pensée de Patrick Cohen, ancien militant UNEF et polémiste de l'émission de télévision de Pascale Clark:  "ils ont contrevenu à un dogme" et analysant cette "liste noire" il jugea sévèrement que "se priver d’invités intéressants parce qu’on n’est pas d’accord avec eux est, pour un journaliste payé par le contribuable, une faute professionnelle . Et non seulement c’est indéfendable, mais c’est contre-productif." 

L'observatoire des media sur Internet, le site
Acrimed, publia le mois suivant un article soulignant les contradictions et la "mauvaise foi" de Patrick Cohen qui sévit pourtant toujours sur le service public. 

Patrick Mandon
(Causeur), commentant la polémique, nota que "le second métier de M. Cohen serait plutôt censeur des ondes officielles d’État."

1 commentaire:

  1. Comment peut-on prétendre être un journaliste lorsque l'on est à ce point partisan et de mauvaise foi. Cette personne, dont l’ego semble visiblement surdimensionné, prétend détenir la Vérité et ne supporte pas la Contradiction. Non, nous ne sommes pas dupes : objectivité, honnêteté intellectuelle, sont des qualités dont Monsieur Cohen semble totalement ignorer le sens.

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