mardi 17 décembre 2013

Contrôle fiscal: les truands de Mediapart, escrocs "présumés" à la TVA

Des trotskistes avides et peu solidaires 

"L'Etat s'attaque à la presse en ligne"
, braille Edwy Plenel

Le fondateur du site d'information Mediapart révèle un "avis de contrôle fiscal portant explicitement sur la TVA (taxe sur la valeur ajoutée)" appliquée aux " abonnements des lecteurs" militants de Mediapart qui ont visiblement les moyens, ont précisé dans la journée les équipes du site. 

Le révolutionnaire a une piètre idée des moeurs socialistes
Dans une tribune publiée mardi 17 décembrePlenel, qui est son propre rédacteur en chef, se demande si Bercy a voulu se "venger à froid d'une presse trop indépendante (...) un an après le déclenchement de l'affaire Cahuzac, qui a conduit à la démission d'un ministre du budget fraudeur", "ce contrôle est déclenché en urgence sur ordre de la hiérarchie des inspecteurs concernés". 

Plenel dénonce une "attaque illégitime et discriminatoire" contre la " recette unique" de Médiapart, dont le modèle économique est fondé sur les abonnements des lecteurs, et refuse la publicité, et s'attaquant à "une aide indirecte à la presse [et] aux lecteurs".
Le vicieux Plenel ne dit rien de l'aide directe de l'Etat
Un fonds d’aide au développement des services de presse en ligne a été créé en 2004. Un éditeur comme Plenel peut demander à bénéficier d’une subvention, d’une avance remboursable ou d’une aide composée d’une subvention et d’une avance remboursable. Pour chaque projet, la subvention accordée est plafonnée à 40 % des dépenses éligibles et l’avance remboursable à 50 %. Pour les services de presse en ligne présentant un caractère d’information politique et générale, ces taux sont respectivement majorés à 60 % et 70 %.

En 2012, l'État français et le gentil contribuable ont versé 1,2 milliard d'aides directes,
soit, par exemplaire diffusé:

  • L'Humanité: 48 centimes
  • La Croix: 32 centimes
  • Le Nouvel Obs: 29 centimes
  • Libération: 27 centimes
  • L'Express: 23 centimes
  • Le Point: 20 centimes
  • Le Monde: 19 centimes
  • Le Figaro: 17 centimes
  • Ouest-France: 6 centimes
  • Le Parisien: 4 centimes

  • La défense d'une TVA réduite

    Cette démarche survient alors que
    plusieurs "pure players", des sites d'information dont la marque a une existence exclusivement numérique et non liée à d'autres supports – presse, radio, télévision, appliquent depuis 2011 ce régime de la TVA à 2,1 %, qui ne vaut, normalement, que pour les éditions papier des publications. L'édition numérique des sites d'information doit normalement supporter une TVA de 19,6 %, expliquent Les Echos.fr.
    Ces pure players, dont font partie Mediapart, Rue89, Slate.fr ou Arrêt sur images, sont réunis en un Syndicat de la presse indépendante d'information en ligne (SPIIL), qui défend l'application d'un taux de TVA réduit.

    "La presse papier bénéficie d'un taux de TVA super réduit, à 2,1 %, [qui fait rêver plus d'un créateur de richesses] alors que la presse en ligne doit appliquer le taux normal de 19,6 %. Le Spiil fait pression pour faire appliquer le principe de neutralité des supports : un même taux, quel que soit le support", peut-on lire sur le site du syndicat.

    En plus de Mediapart, Indigo Publications, éditeur de La Lettre A, une lettre d'information confidentielle consacrée à l'actualité politique, économique et médiatique en France et qui en fait enquête chaque semaine sur les personnalités influentes au cœur du pouvoir en France, a lui aussi reçu un "avis de vérification de comptabilité ", révèle le texte d'Edwy Plenel
    Pour tout dire, cette feuille qui a lancé Entourages, une publication entièrement numérique, fouille  chaque semaine pour découvrir les réseaux d'influence des personnalités politiques françaises. 

    Plenel a-t-il de bonnes raisons de pleurnicher ?

    Comme les autres titulaires de la carte de presse, il a bénéficié d'un vote des députés de 1934 qui attribua l'allocation pour frais d'emploi des journalistes : un calcul du revenu imposable intégrant une déduction de 30 % des revenus bruts, jusqu'à ce que le gouvernement d'Alain Juppé la supprime en 1996.


    Mais dès 1998, le gouvernement de Lionel Jospin leur concocta un nouveau système, permettant à chaque journaliste de déduire de son revenu  une somme forfaitaire plafonnée à 7.650 €, qui correspond en principe aux dépenses spécifiques liées au travail de journaliste ! Pour un journaliste confirmé, gagnant 3.000 euros net par mois (3.700 bruts) sur douze mois, soit 36 000 euros par an, cette déduction diminue son revenu imposable de 18 %. S'il a deux enfants et subit un taux d'imposition d'un dixième de son revenu, l'avantage fiscal représente 1,8 % de son revenu annuel, soit environ 600 euros par an. Or, la France compte 37000 titulaires de la carte de presse, dont un quart de pigistes. Cette aide à la presse représente environ 20 millions d'euros par an, soit un peu plus de 1 % du total des aides à la presse.


    Etes-vous toujours prêts à craquer face au regard de cocker de Plenel ?

    2 commentaires:

    1. APPEL aux lecteurs fidèles qui auraient pu rencontrer des difficultés à laisser un commentaire.
      Nous voudrions savoir si le cas signalé est en fait plus fréquent que nous croyons.
      Merci de bien vouloir communiquer sur le sujet.
      Cordialement.

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    2. Nouveau test par internet explorer je crois que je suis en 11 ça ne passe pas................... sur mozilla............ça passe....

      Donc ça semble confirmer ce que je disais ce matin.

      Lisa

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