lundi 18 novembre 2013

Tentative réprimée de blocus au lycée Gabriel-Guist'hau de Nantes

Nouvelle mobilisation contre les expulsions de personnes immigrées scolarisées
Jeudi dernier, une centaine de lycéens s'étaient mobilisés contre les expulsions de personnes immigrées scolarisées
Plus de policiers que de bloqueurs !...
La tentative d'une dizaine de lycéens de bloquer le lycée a été écrasée lundi matin vers 8h30 à l'entrée du lycée Guist'hau de Nantes. Les soutiens à Leonarda, Rom clandestine, mais scolarisée et expulsée au Kosovo, ont installé des barrières et des objets de mobilier urbain devant l'établissement. 

Cette opération qui s'inscrit dans le droit fil de celles menées par des "factieux" d'extrême-gauche la semaine passée n'a duré que quelques dizaines de minutes.
A 9 h 20, l'entrée de l'établissement était libérée et le quartier où se trouvent quatre lycées publics et privés avait retrouvé le calme.

Le lycée était jusqu'ici réputé pour son élitisme et l'excellence de ses résultats, 
ainsi que pour le très bon niveau de ses classes préparatoires littéraires, section ... cinéma (sic, et sémantique socialistes?)

Jeudi dernier, une centaine de lycéens s'était déjà mobilisée à nouveau contre les expulsions de personnes immigrées scolarisées.


Gabriel Guist'hau fut maire de Nantes

Il est localement connu comme ministre de l'Instruction publique -quand on instruisait encore la jeunesse-, pendant l'année 1912, sous Raymond Poincaré, à qui on doit la "loi des trois ans" qui allongea la durée du service militaire, avec le
soutien de son rival Aristide Briand (né et mort à Nantes) et de Clémenceau, et contre Jaurès et la SFIO. Au début de 1913, il fut néanmoins ministre de l'Industrie de ce même Briand, un pacifiste à qui nous devons la ligne Maginot et que notre armée soit désarmée face à l'invasion des armées nazies.  Ces diplomates français de la IIIe République, dont Alexis Léger (le poète Saint-John Perse), secrétaire général du ministère des Affaires étrangères jusqu'en 1940 et ancien collaborateur de Briand, ont jusqu'au bout voulu croire possible une politique d'arbitrage et de désarmement menant à une réconciliation, avec les conséquences que nous connaissons.

Briand était considéré comme un "renégat " et un "traître " aux socialistes, tandis que pour les monarchistes de l'Action française, il reste l'incarnation de la "démocrasouille" républicaine et pour Léon Daudet, un "voyou de passage", une "fille publique, avec ses ruses, sa veulerie, son ignorance, sa sentimentalité banale (compassion?) et son souple avachissement (gauche molle?)"
Un rapprochement s'impose de soi avec notre histoire actuelle: qu'il éveille les esprits !

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