lundi 11 novembre 2013

11 novembre de Hollande sous les huées: après les Champs-Elysées, Oyonnax (Ain)

Valoche va-t-elle aussi le huer à la maison, ce soir ?

Hollande attire la grogne sociale sur les Champs.
Des heurts ont éclaté entre policiers et des manifestants et pour Le Parisien, ce sont "les querelles politiques [qui] ont pris le pas sur le devoir de mémoire"!


VOIR et ENTENDRE Hollande à nouveau conspué sur les Champs-Elysées, ce 11 Novembre :
Dans la plupart de ses reportages, BFMTV a coupé un maximum de son: des slogans, sifflets et huées, il n'a conservé que quelques "échantillons"...

74 interpellations sur les Champs-Elysées

Le Parisien assure que  
"certains manifestants ayant perturbé la cérémonie sur les Champs-Elysées, auraient été déjà présents lors du défilé du 14 juillet"... Une manière de minimiser l'ampleur de la contestation. 
Ils ont crié "Hollande démission!" "Dictature, ta loi on n'en veut pas!" en référence à loi sur le mariage pour tous. Quelques personnes "se sont retrouvées par terre", selon les termes du Parisien, et maîtrisés par les forces de l'ordre qui ont procédé à 74 interpellations, selon la préfecture de police. Quatre personnes ont été placées en garde à vue pour "outrage et rébellion". Agés d'une vingtaine d'années à 34 ans, ces manifestants seraient proches du mouvement le Printemps Français, selon le ministre de l'Intérieur Manuel Valls qui les accuse de tous les mots depuis plusieurs mois. 

De plus en plus à cran et clivant, Valls a dénoncé ces huées et accusé l'extrême-droite
,
comme à son habitude, bien que l'extrême gauche ait été présente également.

"D'autres protestataires", selon Le Parisien
(ou les mêmes, d'ailleurs) portaient des "bonnets rouges", symbole de la contestation bretonne.

Le chef de l'Etat avait commencé par déposer un gerbe devant la statue de Georges Clemenceau, au pied des Champs
, quatre jours après son discours de l'Elysée, dans lequel il a appelé au rassemblement autour du souvenir des combattants de 14-18. Après avoir ravivé la flamme sous l'Arc de triomphe, il est allé s'entretenir avec les familles de soldats morts en opérations extérieures (opex) durant l'année écoulée, essentiellement au Mali, où sept militaires français ont été tués depuis le début de l'opération Serval.

Thierry Arnaud
, le chef du service politique de BFMTV , n'a pas cessé de condamner les manifestants.
 D'autres opposants ont aussi sifflé parce qu'ils avaient été tenus à l'écart des commémorations ou que le chef de l'Etat n'était pas venu à leur rencontre: la colère palpable des Français l'a fait renoncer à un véritable bain de foule.
Quelques heures plus tard, François Hollande a été de nouveau hué par des dizaines de personnes à sa sortie de la mairie d'Oyonnax (Ain)
BFMTV interrogera l'invitée à droite
qui flattera le président
où il a écourté sa halte après un hommage aux Résistants qui avaient bravé l'occupant allemand en défilant le 11 novembre 1943, 70 ans plus tôt dans cette ville. Lorsque le président est apparu, les sifflets et les hués ont redoublé tandis que certains brandissaient des pancartes barrées du slogan "Hollande dégage", très pratiqué par l'extrême gauche. 
"C'est vrai que ce n'est pas le jour, mais la politique actuelle me déçoit beaucoup, il y a beaucoup de promesses non tenues, la vie est chère et on finit le mois dans le rouge", a expliqué une manifestante. Un autre, tout aussi anonyme (et qui existe peut-être) aurait appelé à "voter Le Pen", selon BFMTV.  
VOIR et ENTENDRE Hollande à Oyonnax : "Vous êtes le dernier acteur de ce défilé de l'espoir"

VOIR et ENTENDRE
Hollande sifflé à la sortie de la mairie d'Oyonnax:


Avant que ne commence la cérémonie, les forces de l'ordre ont éloigné le candidat FN à la mairie de Paris, Wallerand Saint-Just, et une vingtaine de soutiens qui se tenaient pourtant à plusieurs centaines de mètres de l'Arc de triomphe.
Trois  manifestantes en bonnets rouges du mouvement breton ont été également repoussées.
Dans son discours, Hollande répond à ses détracteurs

François Hollande, conspué lors des cérémonies du 11 novembre à Paris, a estimé  dans son discours à Oyonnax  que la République ne doit jamais "rien laisser passer face aux haines, aux intolérances, aux extrémismes, au racisme".

Le chef de l'Etat a aussi affirmé que la République exige de "ne jamais céder devant les pressions d'où qu'elles viennent", au cours de la cérémonie dans l'Ain.

Pour Valls,  les opposants au pouvoir sont systématiquement "liés à l'extrême droite"

Il n'a pas fait de détail:
"Tous les personnes interpellées sont connues pour leur activisme et leurs idées. Ils font partie du Printemps Français ou du Renouveau Français." Mais il aussi porté de graves accusations : "L'extrême-droite n'aime pas la France, c'est ce qui la caractérise depuis toujours" a jugé le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls.

Des opposants à l'extrême gauche ont également manifesté, scandant "A bas le Front national" ou encore "le Front national c'est la guerre", à quelques mètres du lieu où ont été emmenés le candidat Front national. Les voitures du cortège présidentiel ont quitté les lieux sous les sifflets.
Le ministre de l'Intérieur a hurlé avec les loups
"Il y avait d'ailleurs des personnalités et des candidats du Front national qui se trouvaient sur les Champs-Elysées", a poursuivi le ministre dans une déclaration à la presse devant les grilles du ministère.
Il a dénoncé une action de personnes qui "n'ont pas voulu respecter ce moment de recueillement et de rassemblement" que sont les commémorations du 11 novembre.  Valls a souligné "qu'évidemment des procédures judiciaires ne manqueront pas de suivre ces événement inacceptables, insupportables". "
Certains manifestants arboraient des bonnets rouges, symbole des récentes manifestations en Bretagne. Le ministre de l'Intérieur les a accusés de récupération, considérant que les protestataires auraient "voulu utiliser le mouvement breton". "Il y avait des bonnets rouges mais il n'y avait pas de Bretons, il n'y avait pas de salariés qui se battent pour l'avenir de leur entreprise, non il y avait des militants qui voulaient s'en prendre aux valeurs de la République", a expliqué Valls, accréditant ainsi l'idée que le mouvement est effectivement étendu hors de Bretagne. 
VOIR et ENTENDRE Valls, ministre de la République, discriminer arbitrairement les Français, traitant les opposants d' "individus" "d'extrême-droite":


Marine Le Pen dément les accusations du ministre de l'Intérieur: 
VOIR et ENTENDRE la présidente du Front national expliquer en quoi Valls ment:


Une journaliste de BFMTV a en outre exprimé son étonnement que des Français puissent arborer le drapeau tricolore un jour de commémoration du 11 novembre... 

VOIR et ENTENDRE J.-Yves Le Drian, 
le ministre de la Défense, appeler à un "regain patriotique":

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