PaSiDupes

Nous ne sommes PAS SI DUPES des media: blog satirique d'opinion.

lundi 30 septembre 2013

Le football n'échappera finalement pas à la taxe à 75%

Les joueurs mercenaires ne reviendront pas payer leurs impôts en France

Seuls les artistes et les journalistes conservent leurs privilèges


Les clubs de foot ne passeront pas 
à la taxe à 75 %:
Noël Le Graët, président de la FFF,

en avait reçu la garantie de Ayrault.
"Il n'y aura pas de mesure dérogatoire" pour les clubs, indique la ministre des Sports...
"Pourquoi les clubs seraient-ils exclus de cette taxe" à 75% sur les très hauts revenus? s'interroge la ministre des Sports, Valérie Fourneyron, dans un entretien avec Le Figaro, ce lundi. "Comme l'a très bien dit Pierre Moscovici, il n'y a pas de mesure dérogatoire et particulière pour le football qui sera bien concerné par la taxe sur les hauts revenus." 
Cette taxe revue et corrigée par l'exécutif prendra la forme d'un prélèvement sur la part des rémunérations dépassant un million d'euros.  
Il frappera les entreprises et sera appliqué aux revenus de 2013 et 2014.
Noël Le Graët, le président de la Fédération française de football (FFF) et patron d'entreprise, n'y croyait pas, en temps que voisin de Ayrault dans les Côtes-d'Armor et ancien maire PS de Guingamp (1995 à 2008). Il affirmait dans Le Parisien avoir reçu l’assurance du Premier ministre lui-même que les clubs de football ne seraient pas concernés par cette taxe. "Le Premier ministre à qui j’ai posé la question a été clair : seules les grandes entreprises seront taxées. Or les clubs professionnels sont considérés comme des PME", assurait lundi soir le président de la FFF. Mais c'était le 1er avril dernier...

Plafonnée selon les revenus du club
 


Pour le football, "nous avons pris en compte la fragilité de son modèle économique", explique Valérie Fourneyron au quotidien. "C'est pourquoi le montant sera plafonné à 5% en fonction du chiffre d'affaires des clubs", détaille-t-elle.

A l'attention de 
Frédéric Thiriez qui l'estime à 44 millions pour l'ensemble des clubs de Ligue 1, elle précise que "l'impact de cette nouvelle mouture sera (...) bien inférieur aux chiffres avancés". 
La taxe à 75% devrait rapporter 260 millions d'euros en 2014 et 160 millions en 2015, et touchera donc environ 470 entreprises au titre des sommes versées à 1.000 dirigeants ou salariés.


Les privilégiés de la gauche restent les artistes de l'audio-visuel et les journalistes
...

Frédéric Thiriez, le président de la Ligue de football professionnel (LFP), qui estimait que cette taxe allait "étrangler" les clubs de Ligue 1 et faire fuir les meilleurs joueurs vers les championnats étrangers, n'a pas été entendu.
Restent les intouchables de la Socialie: Y. Noah, Jamel Debbouze, la famille Bedos et Ruth Elkrief (BFMTV).


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Conférence environnementale: l'économie circulaire pour les nuls

La terminologie crée l'illusion de l'innovation

Ayrault a annoncé samedi la tenue prochaine d'Etats généraux de l'économie circulaire.




Nouveauté ou recyclage ? Que cache ce néologisme ?
En 2013, il aura fallu 232 jours aux habitants de la Terre pour qu'ils consomment plus de ressources naturelles que la planète ne peut en produire en une année. "A force de gaspiller les matières premières, peut-être qu'à la fin du quinquennat de François Hollande, on commémorera ça le 14 juillet", grince François-Michel Lambert, député EELV, vice-président de la commission du Développement durable à l'Assemblée nationale et fervent défenseur de l'économie circulaire, dont il préside l'institut. Une idée de la binationale franco-norvégienne, 2,3% à la présidentielle 2012...

L'économie circulaire, qu'est-ce que c’est ?

"C'est un modèle d'optimisation de la ressource, soutenable et durable", explique le parlementaire. L'idée première consiste à tirer la substantifique moelle de tous nos produits de consommation pour allonger leur durée de vie sous différentes formes. Un système où les déchets des uns deviennent les matières premières des autres.

De la récupération à grande échelle, en somme ? Attention à la simplification réductrice! "Non, ça, c'est un correctif apporté au cycle de consommation né avec la révolution industrielle, reprend-il. Dans ce modèle économique, on fait circuler les ressources pour les préserver." Faire du neuf avec du vieux et un concept vieux comme le monde, mais les écolos ont le sentiment d'innover et la certitude de faire plus et mieux que leurs pères

Un travail qui commence dès la conception du produit,
qui doit elle aussi être durable : "Il faut que le fabricant se demande pourquoi il fait son produit. Combien de temps durera-t-il ? Sous quelles formes ?" Ce qui implique d'y privilégier des ressources durables et non-toxiques. 

Ensuite vient le temps de l'utilisation, de la ré-utilisation, de la réparation, de l' "upcycling" (en français, "valorisation des déchets" serait trop trivial) et, enfin, du recyclage des matières premières pour en faire un produit d'une autre gamme.

Concrètement, comment ça marche ?

"Dans le bâtiment, les montant des portes, des fenêtres peuvent être réutilisées en l'état dans d'autres immeubles, illustre François-Michel Lambert. Ils peuvent être réparés, donc réutilisables pendant plusieurs décennies, avant que le matériau dont on s'est servi pour les fabriquer soit utilisé pour faire autre chose." On sait faire depuis longtemps un pull polaire avec 27 bouteilles en plastique, mais ne le répétez pas, ça casse l'ambiance.
Le député évoque aussi un passeport, un sorte de traçabilité des matériaux: "Aux Pays-Bas, avant même l'utilisation d'une matière première, on doit savoir, plusieurs décennies à l'avance, ce qu'il adviendra du produit qui sera fait avec."

La difficulté consiste à trouver des matériaux durables et non-toxiques. "Ça demande de l'innovation. Je pense au système de captation de CO2 envisagé en sidérurgie. Le dioxyde de carbone recueilli, associé à d'autres composants, aurait servi à l'accroissement des productions maraîchères."

Toutes ces géniales idées suppose que le rapport des consommateurs aux produits qu'ils achètent évolue. Et le sectarisme stalinien des écolos fait obstacle. 
L'institut de l'économie circulaire imagine aussi le "passage de la vente d'un bien à la vente de son usage". C'est le cas avec le Telib, ce téléphone proposé par Virgin contre un forfait mensuel ou l'autopartage, où un véhicule est mis à la disposition de plusieurs personnes, mais les nuls rappellent que ce "car-sharing" (nous aussi nous savons être pédants) n'est qu'une variante du covoiturage.
"Aux Pays-Bas encore, une entreprise fait la même chose avec de la moquette, abonde François-Michel Lambert, qui n'est pas avare de cas particuliers. La différence avec le produit qu'on achète, c'est que lorsqu'elle est usée, il n'y a plus besoin de la jeter puisque l'entreprise, qui en est propriétaire, la récupère pour la recycler ou la réparer et la remplace par une neuve." L'entreprise reste en charge des produits en fin de vie. Les seniors ne jouissent de la même sollicitude de l'état providence. 

Qu’est-ce que ça pourrait rapporter ?

Les entreprises adeptes de ce système, s'économisent d'abord des frais de stockage. "Leur entrepôt, ce n'est pas un hangar de milliers de m², ce sont toutes les maisons qui ont souscrit à leur modèle économique", assure le député qui fait visiblement l'impasse sur le cycle production-stockage-distribution. En outre, en veillant à la préservation des matières premières dont dépend leur production, elles se protègent des risques spéculatifs propres à ces marchandises. En somme, finis les besoins en matières premières?

Dans son délire, il s'imagine aussi que les particuliers y verraient un avantage pour leur pouvoir d'achat. "C'est la meilleure pédagogie, estime volontiers François-Michel Lambert, sans prendre la peine du moindre début de justification. Le recyclage n'aurait-il aucun coût? Chez une grande marque, la location d'une voiture avec autopartage coûte 40 euros de moins par mois que sans." L'usage en serait peut-être décuplé et son vieillissement accéléré, mais pourquoi anticiper ce type de réalité concrète qui fâche ? 

L'avantage se situe aussi à plus grande échelle, à les en croire. Mandaté par la fondation Ellen McArthur, le cabinet McKinsey a calculé qu'en suivant ce modèle (et en faisant donc également abstraction du rythme de rotation des véhicules) et en réduisant massivement l'importation des matières premières et les frais d'enfouissement ou d'incinération des déchets, on économiserait entre 350 et 700 milliards de dollars par an en Europe. "Pour les Pays-Bas, c'est 7 milliards. Si je me base sur eux, la France pourrait atteindre 50 milliards d'euros d'économies nettes", plaide le parlementaire novice des Bouches-du-Rhône, manifestement imprégné de son expérience professionnelle au sein d’un groupe leader mondial en spiritueux. Le pastis, assurément, et le soleil, probablement.

Ce mode de consommation créerait également des emplois. Il fallait oser le dire, car la politique de Hollande peine cruellement à réduire le chômage. "Pour organiser l'emploi du temps d'une voiture en auto-partage, il y a nécessairement une interface informatique et des gens pour la faire fonctionner."  Ainsi, sans souci, la tête pensante des Verts saura-t-elle recycler dans l'informatique le travailleur immigré de l'industrie automobile privée de commandes.

En France, on en est où ?

"Par rapport à d'autres pays, on est quand même assez loin", regrette le génial écologiste recycleur d'idées venues d'ailleurs. "Le Japon, démuni de ressources, s'y est mis depuis 10 ans. La Chine, bien obligée par sa croissance délirante, il y a cinq ans. La Suisse se bat pour que les flux entrant des usines soient les flux sortant des autres. Et l'Allemagne a une loi-cadre." Angela plairait-elle aux écolos radicaux  plus qu'ils ne veulent l'admettre ?

D'où la volonté d'une "une loi-cadre" envisagée par l'ancienne ministre de l'Ecologie Delphine Batho, avec un plan de mise en oeuvre de l'économie circulaire et un délégué chargé de faire le pont avec les différents ministères.

A l'occasion de la conférence environnementale, il sera notamment question de discuter des différents volets du futur texte : fiscalité, bien sûr, en soutien à l'innovation (mais c'est pour la bonne cause!), collaboration entre les collectivités territoriales et les entreprises implantées localement pour favoriser cette économie... 
Un gros chantier. "Tout, absolument tout, est à inventer", conclut François-Michel Lambert, impressionné par tant d'audace.

 

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France 2 met Sophia Aram sous tutelle

Fin du direct pour Sophia Aram

Il ne suffit pas d'être une femme, insolente et d'origine autre

Dommage collatéral de
la république laïque
France 2 interdit le direct à Sophia Aram
L'émission "Jusqu’ici tout va bien", ironie de l'affaire, est une cata et va cesser sa diffusion en direct afin de "gommer les éventuelles longueurs ou hésitations." Gag ! Depuis plusieurs jours, le PAF bruissait de rumeurs sur une éventuelle déprogrammation de l’émission diffusée à 18h, qui plafonne à 3% de parts de marché.

Pour l'heure, elle reste maintenue. 
Nathalie Darrigrand, directrice de l'unité des programmes magazines de société de France 2 se veut catégorique : "(Sophia Aram) sera à l'antenne lundi." Après avoir démarré à 6.9% de part de marché l’émission a aujourd’hui périclité à 3% et doit subir une "évolution du concept".  

Sophia Aram doit également être plus cadrée

Selon Le Monde, "Sophia Aram devrait retrouver une place plus personnelle, mais dans un espace défini, comme un billet ou un édito. Elle était au départ intervenue de façon débridée, en "one woman show", puis l'émission a été rapprochée du format plus classique d'un talk-show cette semaine". 

La chaîne publique a misé sur une tocard
Le rendez-vous de l’ "avant soirée" est un carrefour stratégique pour les chaines et en particulier pour France 2 et le service public n'a pas les moyens d'entretenir une danseuse, fût-elle une insolente péronnelle à la langue bien pendue, dans l'air du temps des vulgarités. 

D’une part, en raison des spots publicitaires et du respect des redevables, un enjeu crucial pour France 2 qui n'a plus droit aux publicités après 20h: elle est subventionnée et doit offrir des horaires citoyens de coucher. 
D’autre part, car cette "case" doit être une locomotive pour le 20h00. L'écart moyen entre le JT de TF1 et France 2 atteint 1,9 millions de téléspectateurs aujourd'hui contre 1,5 millions l'an dernier. La jeunesse ne fait pas tout: l'expérience et le talent avaient été sacrifiés. 

Jean-Pierre Coffe la prendra sous son aile dès ce soir

Une erreur de notre part:
autant pour nous !
"Jusqu’ici tout va bien" sera désormais co-animé. Et d'un coût plus élevé car, pour cornaquer Sophia Aram, Jean-Pierre Coffe était libre. L’ex-chroniqueur dominical de Michel Drucker est un visage bien connu des fameuses "ménagères de plus de cinquante ans": c'est dire que l'avant-JT va attirer les jeunes. 
Sa présence rassurera-t-elle les annonceurs ? 
A voir. L'information de cette présentation à deux têtes, qui circulait depuis ce matin sur twitter, a été confirmée par Patrick Cohen sur le site de France Inter. "C’est la prestation de Coffe, invité de l’humoriste mercredi dernier, qui aurait donné l’idée à la production", précise le matinalier d’Inter. Désaveu pour Sophia Aram , ce choix du tandem Coffe-Aram ne manquera pas d’être commenté.

Logique comptable
Audiences catastrophiques obligent, les annonceurs ont fui. Résultat, non seulement la chaîne se rabat sur un septuagénaire de 75 automnes, mais doit un casser les prix, révèle ce lundi Le Parisien : "Les 30 secondes avant l’émission sont désormais facturées 1 500 euros au lieu de 3 400, et celle d’après 4 900 contre 7 400 euros", précise le quotidien. De 943.000 téléspectateurs (soit 6,9% du public), le 16 septembre dernier, la tête de gondole n'a plus drainé que 3% (2,9% de part d’audience et 351 000 téléspectateurs lundi, 2,9% de pda et 345 000 téléspectateurs jeudi, la semaine dernière à deux reprises.

Le produit d'appel de France 2 était avarié et c'est Coffe qui est chargé de le rafraîchir !...

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MoDeM vs UDI: Bayrou va-t-il absorber Borloo ?

UDI-Modem, recomposition à hauts risques au centre 

Au centre
, l'état des forces est à l'avantage de Jean-Louis Borloo et de l'UDI. 
Mais François Bayrou n'hésitera pas à lancer une OPA. 


Rochefort a commencé par clamer: "Oui, nous sommes dans l'opposition à François Hollande"
Fin août, le président de l'UDI, Jean-Louis Borloo, a estimé sur TF1 que la famille centriste va parvenir à se réunir, en citant le président du Modem François Bayrou, "le dernier qui manque" à l'approche des élections européennes et municipales. Depuis, après des années de dénigrements réciproques, les deux centristes se gardent bien de toute déclaration susceptible de compromettre leurs Pacs. Pour l'heure,  Bayrou nie toute animosité envers Borloo.

L'alliance promet d'être belle avant de virer à l'aigre, car François Bayrou entend bien prendre l'ascendant sur Borloo. Pour sortir de son  mortel isolement, le Béarnais a une carte à jouer et il entend bien la jouer. Il a déjà entamé un marathon politique qui laisse  Jean-Louis Borloo sur place. 

"Je n'ai pas une mentalité de force d'appoint," a prévenu Bayrou 
"Tu as une occasion en or de réaliser une OPA sur le centre !" glissa Robert Rochefort au président du MoDem, en août, et François Bayrou se déclara désormais "critique à l'égard du gouvernement". Il venait d'engager  avec Borloo une partie de poker menteur. "Un excellent joueur de poker comme lui ne peut penser qu'à ça, juge Maurice Leroy, son porte-parole aux présidentielles de 2002 et de 2007 - et son sparring-partner sur les tapis verts.
La captation de la totalité de l'héritage centriste vise à servir une nouvelle, et certainement dernière, candidature, en 2017. 

La présidentielle, "l'unique élection qui permette de changer le pays"
, a toujours été son ultime horizon. "Il veut y aller, quitte à devenir le Laguiller du centre !" renchérit Leroy, ex-bayrouiste, aujourd'hui borlooiste.
Selon le député UDI Yves Jégo, l'ancien ministre de l'Education nationale  relativise ses échecs successifs: "il a quelque chose que personne n'a chez nous : 5 millions de Français qui ont voté pour lui". 

Sarnez conteste déjà la légitimité de Borloo: "On a la marque et Bayrou est l'incarnation du centre." Si Bayrou assure s'être défait de cette obsession élyséenne, il sait aussi que les centristes de toutes obédiences auront besoin de se mettre d'accord sur un candidat et d'inscrire dans le marbre son mode de sélection. 
Le multirécidiviste Bayrou tient la corde. "Je n'ai pas une mentalité de force d'appoint", lâche le président du MoDem, dans un instant de franchise qui en dit long sur ses intentions: "truster" le centre et le représenter -sans partage- dans quatre ans. Bayrou n'a jamais supporté de ne pas être n°1.

Il a imaginé la forme d'une primaire à la sauce béarnaise
Réunir les militants dans un grand stade et compter les mains levées. L'agrégé de lettres y trouvera sans risque la consécration d'un sacre, si populiste soit-il... Aux premières réunions de projet de la "joint-venture" centriste, il a proposé de la baptiser "Udem". Plus MoDem qu'UDI. 

Pas dupe, l'équipe Borloo a dit niet... 

Pour l'heure, le MoDem fait encore pâle figure face aux milliers d'adhérents de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), à sa soixantaine de parlementaires et à son aisance financière. Le parti est contraint de louer la moitié de son siège dans le VIIe arrondissement de Paris, de licencier le chauffeur historique de son président, et n'a quasiment plus d'élus. 
Mais le David a un gros avantage pour se transformer en Goliath: "On a la marque et François est l'incarnation du centre". Marielle de Sarnez, fidèle de la première heure, a lâché le morceau, tandis que Borloo, par contraste, n'a jamais été clair dans son orientation. "Ce ne sont pas les mêmes, souligne un ami de Bayrou. L'un est constant et tenace ; l'autre, cyclothymique et velléitaire."

Reconstitution de ligue dissoute
 
Les premières universités d'été de l'UDI, à Poitiers, à la mi-septembre, n'ont pas clarifié les lignes. "C'était un bon Borloo le samedi, un très mauvais le dimanche", soupire un sénateur déconcerté du Nouveau Centre. Les ralliés de l'ancien maire de Valenciennes restent perplexes. Ses volte-face à la présidentielle et à la mairie de Paris l'ont privé d'allégeances indéfectibles. "Ce rapprochement est possible parce que beaucoup, à l'UDI, veulent un vrai chef et que François a l'étoffe d'un leader", soutient une proche de Bayrou. Certains de ses anciens compagnons de route esquisseraient volontiers un rapprochement avec lui, à la recherche d'une stabilité.
Certes, pour avoir choisi Hollande, Bayrou devra affronter les blâmes, mais il pense avoir trouvé la parade : "Entre le premier tour et le second, des millions de Français ont fait comme moi." 

Hervé Morin a déjà laissé de côté rancune et reproches. "On s'est revus et on s'est reparlé comme si on s'était quittés la veille. Il y avait de la curiosité et du plaisir", raconte le président du Nouveau Centre. Une même passion équestre a été le prétexte à un appel de Bayrou en plein coeur de l'été. Et Morin, tout à sa volonté de ne pas se faire doubler par Borloo, n'a pas abrégé la conversation...

Voici déjà Bayrou au centre du jeu. 

Reconstitution de ligue dissoute.
 
Les deux hommes fixent ensemble des éléments de langage pour la "clarification", que l'ex-député colporte ici et là en gage de sa bonne foi de converti : Bayrou est désormais un opposant à François Hollande, qu'on se le dise. Dans les faits, après sept ou huit entretiens avec le président - c'est son propre décompte - il ne lui a plus parlé "depuis quatre mois". 
Hervé Morin, qui n'excluait pas une nouvelle tentative en 2017, ne voit dorénavant rien de "dramatique" à soutenir François Bayrou. Tout, plutôt que d'envisager son ennemi juré Jean-Christophe Lagarde, député maire de Drancy (Seine-Saint-Denis), en porteur d'un flambeau élyséen. 
Il n'a évidemment pas échappé à Bayrou que ce petit monde se déteste cordialement et qu'il pourrait en tirer un avantage certain jouer de ces rivalités. "Je les ai tous vus, se félicite-t-il, à l'exception de Jean-Christophe Fromantin." La précision n'est pas anodine : le député maire de Neuilly (Hauts-de-Seine) caresse aussi un rêve présidentiel. Bayrou a identifié tous ses rivaux, y compris les moins nuisibles, pour mieux les neutraliser. 

A Pau, Bayrou n'a pas le droit de caler au démarrage
Il pourrait gagner par KO ou par abandon, aussi. Mercredi 11 septembre: devant quelques convives, Jean-Louis Borloo se présente en berger d'un centre enfin réunifié, l'aboutissement d'une "mission" qu'il s'est assignée en fondant l'UDI. A 62 ans, va-t-il passer la main? "Cela ne signifie pas que j'aie la tentation de Venise", précise-t-il. Si l'exil n'est pas imminent, la lassitude perce, selon les partisans de Bayrou qui assurent que le retour de Bayrou, à 62 ans également, serait une opportunité pour lui de laisser une boutique qu'il n'aurait plus envie, selon eux, de tenir. L'avocat serait débarrassé d'un marigot de jeunes ambitieux qu'il ne parvient pas à dompter et dont Bayrou aurait vite fait de régler leurs comptes. 

Bayrou n'est pas homme à s'encombrer. 
Il ne fera pas grand cas des réserves des quelques gauchisants du MoDem, Christophe Madrolle et Jean-Luc Bennahmias. Rien, en revanche, ne sera possible s'il perd la bataille de Pau, en mars 2014. "Je n'ai pas le droit de me planter", disait-il au début de l'été. Après quelques hésitations, il devrait se présenter, ne serait-ce que pour marquer un peu plus sa différence avec un Borloo rétif au combat. 

Pour cette bataille municipale, François Bayrou a été très sensible au soutien public d'Alain Juppé. Pas seulement parce qu'il partage avec lui un voisinage aquitain et une amitié de longue date, mais parce qu'il a déjà bâti dans un coin de cerveau une suite à sa main-mise sur le centre : à défaut de l'emporter en 2017, s'imposer en Premier ministre. 
Il a espéré ce lot de consolation avec Hollande, il veut y arriver avec Juppé à l'Elysée. Quand on évoque l'hypothèse, Bayrou ricane, regard fuyant, et ne veut rien "confirmer", "infirmer", ni "valider". Plus tacticien que stratège, il manoeuvrera à vue, au gré des flots.

  
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Aubry veut virer Valls: "Tu dois cesser ces propos publics ou quitter le PS"

Valls renvoyé hors des frontières du PS ?

Le premier secrétaire du PS lui a demandé de quitter le parti
s'il n'est plus en accord avec ses idées. 

Dans une lettre adressée au député-maire d'Evry (Essonne), la maire de Lille était radicale ...en 2009, déjà ! François Hollande ne pouvait ignorer, mais a choisi d'exposer le chouchou des Français à l'Intérieur.
 

Réponse du berger à la première secrétaire. Le député-maire d’Evry (Essonne) Manuel Valls, assura qu’il entendait "bien rester fidèle à [son] poste, à [sa[ famille politique et à [ses] valeurs", au lendemain du rappel à l’ordre de la patronne de la Rue de Solférino et proche de Cécile Duflot. 
Egalement par courrier, Valls affirme: "Quel que soit le prix à payer, je ne me ferai pas le silencieux complice de l’aveuglement", écrit-il. "A la lecture de ta lettre, je ne te cache pas ma profonde inquiétude sur ta conception très datée du parti", grinçait-il également.

La première secrétaire du PS avait sommé Valls de rentrer dans le rang 
La stalinienne lui intimait l'ordre d'arrêter de "tenir des propos [qui] portent atteinte à tous les militants et à tous les dirigeants". Tout en lui donnant du "Mon cher Manuel", Aubry lui avait même lancé un ultimatum dans la manière de Cécile Duflot et Pascal Durand, le priant de faire un choix "dans les jours qui viennent": se renier ou démissionner du PS.

"Tu donnes l’impression d’attendre, voire d’espérer la fin du Parti socialiste, accusait-elle. 
Aubry lui avait mis le marché en mains: "S’il s’agit pour toi de tirer la sonnette d’alarme par rapport à un parti auquel tu tiens, alors tu dois cesser ces propos publics, et apporter, en notre sein, tes idées et ton engagement. Mais si les propos que tu exprimes reflètent profondément ta pensée, alors tu dois en tirer pleinement les conséquences, et quitter le PS,. [...] On n’appartient pas à un parti pour s’en servir, mais pour le servir."

Une impression, le moins qu'elle puisse dire
Premier à se porter candidat à des primaires en vue de la présidentielle de 2012, Manuel Valls, qui s’est souvent comporté en électron libre, notamment sur les questions de société, se montre de moins en moins tendre à l’égard de son parti, appelant jusqu’à un changement de nom: dans Libération, il estimait même qu’il fallait "désormais privilégier la clarté du projet au fétichisme des mots".

«Il n’y a pas un jour, mon cher Manuel, où tu n’expliques aux media  que notre parti est en crise profonde, qu’il va disparaître et qu’il ne mérite pas de se redresser. Paradoxalement, tu t’appuies sur nos règles collectives pour appeler à "l’insurrection militante", argumenteait ainsi Martine Aubry dans son réquisitoire.

La gauche du PS serrait les rangs autour de la Ch'tite battue et rebattue
Un premier secrétaire "dans son rôle", assurait Benoît Hamon. Le porte-parole du PS, s'était prononcé en faveur de l'exclusion: "dans cette lettre, elle rappelle les règles élémentaires de vie en commun, elle énonce des arguments. Manuel Valls est l’une des figures qui représentent l’avenir du PS. Cela lui confère des droits", dont celui de faire entendre sa voix, "mais aussi des devoirs, lui aussi a parfois franchi la ligne jaune", a rappelé Hamon. Interrogé sur d’éventuelles sanctions à l’encontre de Valls ou sur des mises en garde visant d’autres franc-tireurs socialistes, il avait calmé le jeu: "On n’en est pas là, je crois que ça ne va pas au-delà."

"Le parti, c'est pas une auberge espagnole"

M.Aubry, entre M-G  Buffet et C.Duflot,

affichait ses orientations
dans un café de la Bastille, 
le 18 mars 2010
L’ex-Premier ministre Laurent Fabius s’est, de son côté, félicité de cette mise au point: "C’est pas mal qu’on rappelle les uns et les autres au besoin d’unité. Il faut quand même qu’il y ait un pilote dans l’avion, avait-il jugé sur RMC Info/BFM TV. Au Parti socialiste il y a toujours eu une grande liberté. Mais il y a des limites à ne pas franchir." 

Quant à Harlem Désir, il avait estimé que "Martine Aubry a dit tout haut ce que pensent de nombreux militants". L’eurodéputé, chargé de la coordination au PS, en reprenant l'élément de langage du "besoin d’un rappel aux règles collectives dans un parti où certains donnent l’impression de vouloir jouer en permanence contre leur propre camp". "Jamais de formules assez louangeuses pour Nicolas Sarkozy pour sa politique de sécurité ou d’immigration. Jamais de formule assez dures contre son propre parti", avait dénoncé le sectaire Désir.

Les propos xénophobes de Claude Bartolone
"Enfin!", s’était, quant à lui, exclamé sur France Inter le président du Conseil général originaire de Tunisie. "Il était important que Martine Aubry, après avoir remis le parti au travail, après avoir rassemblé à nouveau les socialistes, y compris les amis de Ségolène Royal, dans la direction, dise: 'le parti, c’est pas une auberge espagnole' ", avait lancé le député de la diversité du 9.3, en direction du Catalan, tout en classant Valls parmi les "responsables politiques de la nouvelle génération qui a du talent".

Le patron de la fédération PS des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini avait, en revanche, regretté cette mise en demeure: "J’aurais préféré qu’ils se rencontrent en tête-à-tête plutôt que ça se fasse par écrit", avait-il déclaré, souhaitant "que la raison l’emporte, qu’ils se rencontrent très rapidement et qu’on trouve les solutions adaptées".


Pendant toute la campagne Valls s'est affairé 
après le noeud coulant de Hollande

Quatre ans plus tard,
la bande de la Ch'tite Aubry a aboyé , mais la caravane est passée: et l'atmosphère au PS est irrespirable.

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dimanche 29 septembre 2013

Duflot met le souk d'EELV à l'Elysée

Cécile Duflot contamine l'Élysée

La peste prend le dessus sur le choléra


Les socialistes n'en peuvent plus du harcèlement des Verts: de l'ultimatum de Pascal Durand à la dernière invective de la ministre du Logement sur la politique de Manuel Valls, notamment à l'égard des Rom.

Les Verts quittent le gouvernement, sixième épisode. 
Après la violente attaque de Cécile Duflot sur Manuel Valls jeudi dans la polémique qui les oppose sur les clandestins venus de Roumanie et de Bulgarie, la question de la présence des écolos dans la majorité n'a pas tardé à se poser à nouveau, mais cette fois directement à François Hollande. Le président de la République ne devait pas intervenir dans l'immédiat.

"Pas de commentaire", esquivait-on piteusement à l'Élysée. François Hollande devrait attendre lundi et profiter d'un déplacement à Cherbourg sur le thème des énergies marines renouvelables pour glisser un mot sur le sujet. Car chez les socialistes, qu'ils soient à l'Élysée, à Matignon, au gouvernement, au Parlement, Rue de Solferino ou à la base, une petite phrase tourne en boucle: "Ça a assez duré !"

Un lourd contentieux de guérilla

Il y avait déjà eu la
polémique sur la fiscalité verte dans le budget 2014 (septembre 2013), le coup de colère après le limogeage de Delphine Batho (juillet 2013), le coup de semonce des parlementaires écolos votant unanimement contre le projet de loi sur l'enseignement supérieur (mai 2013), les mises en garde face au rapport Gallois (novembre 2012), l'opposition à la ratification du traité budgétaire européen (septembre 2012)… À chaque fois, les Verts s'étaient posé la question du maintien de Cécile Duflot et de Pascal Canfin au gouvernement. Sans suite. 
Cohérent? "Ni plus ni moins que d'habitude. On les connaît, on fait avec. Ils ont plus besoin de nous que nous n'avons besoin d'eux", soupirait récemment un député socialiste anonyme.

Menaces sur le pacte social 

Cette fois, Cécile Duflot est plus concrète: plus altermondialiste qu'écolo, c'est une activiste. En accusant Manuel Valls d'avoir mis "en danger le pacte républicain" sur les Rom, la ministre du Logement a implicitement rappelé le texte qui justifie la présence des écolos dans la majorité: l'accord de gouvernement passé entre le PS et Europe Écologie-Les Verts. Signé à l'époque entre Martine Aubry et Cécile Duflot, ce texte ne parle pas explicitement du dossier des Rom. En revanche, dans sa partie consacrée à "améliorer la vie quotidienne des Français", en réaction au discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy, les deux formations politiques dénoncent "la stigmatisation de certaines catégories de population" qui a "affaibli notre pacte social". Pour les socialistes et les écologistes, "la promesse républicaine, c'est l'égalité réelle des citoyens. Nous lutterons donc sans relâche contre toutes les formes de discrimination".

"En 2013, une ministre ça agit, ça ouvre sa gueule et ça ne démissionne pas " décrète Cécile Duflot, ministre du Logement.
Dès lors que Cécile Duflot juge Manuel Valls hors pacte républicain et somme François Hollande de trancher, c'est la place des Verts au sein du gouvernement qu'elle lui demande de conforter, contre Manuel Valls, ou d'infirmer en la limogeant. "En 2013, une ministre ça agit, ça ouvre sa gueule et ça ne démissionne pas", prévenait Cécile Duflot il y a un mois aux journées de rentrée des Verts.

Jusqu'à présent, le président de la République préférait maintenir les Verts dans sa majorité pour bénéficier d'une assise plus large que celle du seul PS et du petit PRG. Jusqu'à quand? Selon un sondage OpinionWay pour Metro, près de 70 % des Français jugent qu'Europe Écologie-Les Verts ne propose pas d'"alternatives politiques".
Duflot sera-t-elle limogée ?
Pour constater que nul n'est indispensable.

Pakool à 29.9.13 Aucun commentaire:
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Aide aux départements en difficulté : "une prime aux mauvais élèves", selon J. Arthuis

Hollande assiste les collectivités territoriales mal gérées

Le sénateur Jean Arthuis dénonce les critères d’attribution qui favorisent ceux qui s’endettent le plus.
Quatre ans pour renflouer le département


Ce fonds d’urgence était-il une bonne idée? 
JEAN ARTHUIS. Au regard des dépenses, notamment sociales, qui alourdissent les comptes des départements, c’est une bonne chose que l’Etat donne un coup de pouce. Encore fallait-il que l’attribution des fonds soit rationnelle et impartiale.

Que voulez-vous dire? 
Je trouve curieux que ce soit le département de Corrèze, département du président de la République, qui remporte la part la plus forte de ce que l’Etat a appelé des "subventions exceptionnelles".

Cette répartition s’est faite sur des critères objectifs… 
Des critères qui font la part belle aux départements dépensiers. Quand on se penche sur la répartition, on se rend compte que plus un département est rigoureux, moins il perçoit d’argent. Et vice versa. Ainsi, la Corrèze a une capacité d’autofinancement en baisse, c’est-à-dire qu’elle a voté un budget en déficit, ce qui est d’ailleurs illégal, et qu’elle ne sera pas en capacité de rembourser sa dette avant quinze ans. Et pourtant, c’est elle qui est la plus choyée. Si ses dépenses sociales étaient au-dessus de la moyenne, cela pourrait à la limite justifier une telle générosité de l’Etat… Or, ce n’est pas le cas, puisque ce type de dépenses représente moins de 46% des dépenses réelles de fonctionnement, alors que, dans mon département, la Mayenne — qui, elle, n’a rien reçu de ce fonds —, elles s’élèvent à 47,7%.

Il y aurait deux poids, deux mesures selon la couleur politique des départements? 
Ce que je sais, c’est qu’en Mayenne nous nous battons depuis des années pour maîtriser nos dépenses et limiter les hausses d’impôt. Résultat, nous ne sommes quasiment pas endettés. Or, le taux d’endettement est l’un des critères privilégiés pour avoir droit aux subventions de ce fonds d’urgence. Ce n’est ni plus ni moins qu’une prime aux mauvais élèves. La répartition de cet argent me paraît arbitraire et, en plus, fondée sur une logique toute socialiste.

Pakool à 29.9.13 Aucun commentaire:
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Une chargée de mission pour assister Brigitte Ayrault à Matignon

Après Trierweiler, la femme du Premier ministre pèse sur la dette publique

Les classes moyennes entretiennent la femme du sombre Ayrault

L'assistée
Son statut d'épouse du Premier ministre vaut à Brigitte Ayrault d'être assistée d’une chargée de mission. Bien que le sombre Ayrault ait un aide de camp, la pauvrette ne se sent pas de  préparer les déplacements officiels, déclare Matignon: les communes et préfectures refusent-elles désormais de prendre en charge le chef du gouvernement et sa suite ?  
Brigitte Ayrault est-elle handicapée qu'une dame de compagnie lui est affectée ? 
Ainsi la Cour de France continue-t-elle à gaspiller, tandis que la reine d'Angleterre se serre la ceinture en cette période de crise et que le coût d'entretien de la famille royale est baissé de 7,9% l'an dernier (46,1 millions d'euros), soit très exactement 62 pence (75 centimes d'euro) par contribuable. Ayrault n'est pourtant pas au nombre des 9 millionnaires de l'exécutif ?

Nathalie Puvilland accompagnera Mme Ayrault dans la "préparation des visites officielles" ou d’actions caritatives, 
ont précisé les services du Premier ministre, confirmant une information de la Lettre de l’Expansion.
La communicante a des origines vietnamienne et, comme Fleur Pellerin d'origine coréenne, fut propulsée par le Club XXIème siècle, fondé en 2004 avec pour mission de " valoriser cet atout formidable qu'est la diversité française" et promouvoir l'égalité des chances. Cette chercheuse en sociologie a participé à la campagne de François Hollande, avant d’intégrer le cabinet de Victorin Lurel à l'Outre-mer. 
Nous lui verserons plus de 5.000 euros mensuels...

Mme Puvilland est embauchée en tant que "chargée de mission" pour tenir la main de Dame Ayrault, ancien professeur de français et ex-conseillère générale de Loire-Atlantique, qui accompagne Jean-Marc Ayrault dans la plupart de ses déplacements à l’étranger.

Franck Allisio, secrétaire national de l’UMP, a dénoncé ce "privilège" 

C'est en effet 
une "première" socialiste sous la Ve République  
"Jusqu’ici, seule la Première dame de France bénéficiait des services d’une conseillère en communication. Champions du 'faites ce que je dis, pas ce que je fais', espérons que les ministres socialistes ne généralisent pas la pratique à leurs conjoints et aux frais du contribuable !", a-t-il écrit dans un communiqué.

Dès son arrivée au pouvoir, Jean-Marc Ayrault avait limité, le nombre de collaborateurs à 15 personnes pour les ministres et 10 pour les ministres délégués: pour cause de restrictions budgétaires, disait-on. Or, paradoxalement, il a accordé des exceptions, notamment à ...Bercy. 
La compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler, dispose à l'Elysée d'un cabinet de cinq personnes, un entourage habituel pour les Premières dames. Sauf qu'elle n'est pas une épouse légitime...

Cohérence socialiste

Quand le ministre des Outre-mer avait comparé Chavez à De Gaulle et Blum, en mars 2013 aux obsèques de vendredi à Caracas, Victorin Lurel était déjà utilement affublé de Nathalie Puvilland et chacun avait pu alors apprécier la compétence de ce conseil en communication. "Y a-t-il un Premier ministre pour laisser dire autant de fadaises à ses ministres comme Victorin Lurel qui embaume Chavez?", s'était indigné le député Lionnel Luca. Son collègue UMP Dominique Bussereau fustigea lui "des propos hallucinants".

Il est permis de douter que la défaillante épouse de Ayrault soit dans de bonnes mains. Pis, notre argent est-il utilement placé ou dilapidé ?


Pakool à 29.9.13 Aucun commentaire:
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