L'opération médiatique de Valls tourne mal à Trappes (Yvelines)
Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, accompagné du maire PS de la ville depuis 2001, Guy Malandain (1937), a été apostrophé par une femme, dont la mère, menacée d'expulsion, habite le quartier des Merisiers à Trappes, ancien bastion communiste.
Après les deux nuits de violences qui ont traumatisé une commune "sensible" pourtant blasée en matière de violences, le "premier flic de France", Manuel Valls était allé tenir un point presse au commissariat de la ville afin de se brosser une image de fermeté.
Mais le ministre de l'Intérieur s'est fait interpeller par une habitante "anonyme" du quartier d'où sont parties les émeutes créées par une femme voilée qui avait refusé de respecter la loi de la République. Cette résidente a notamment reproché à l'ex-maire d'Evry (Essonne) l'inaction des pouvoirs publics ainsi que la répression policière. Des accusations que le ministre a vivement rejetées, prenant la défense des forces de l'ordre et des élus locaux.
Une séquence pour le moins houleuse qui témoigne de la tension palpable sur place et qui trahit le fossé grandissant entre les habitants des quartiers populaires et la majorité présidentielle.
VOIR et ENTENDRE le ministre de l'Intérieur tenter d'imposer le silence à une citoyenne en colère:
Valls comprend tout, mais rompt le débat et plante là l'habitante de Trappes.
VOIR et ENTENDRE ce que BFMTV rapporte de la visite promotionnelle du ministre, escorté de Benoît Hamon, visage fermé de circonstances:
Pour mémoire, Valls et vous, VOIR ici des images des émeutes...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):