Nicolas Sarkozy occupait tous les esprits de la Droite Forte, premier courant de l'UMP, rassemblée en Sologne ce samedi
Les militants de la Fête de la Violette n'en n'ont pas vu la couleur, mais l'ancien président était au cœur des discussions.
Nicolas Sarkozy serait-il en train d'amorcer son retour en politique ?
La décision injuste du Conseil constitutionnel produirait ainsi l'effet inverse de celui escompté ! Nicolas Sarkozy a en effet été ovationné lors de la première Fête de la Violette, à la Ferté Imbault (Loir-et-Cher), deux jours après sa démission du Conseil constitutionnel.
L'invalidation des comptes de campagne de l'UMP a été contre-productive
Elle a transformé cette fête en plébiscite au retour de Nicolas Sarkozy.
Le président de l'UMP, Jean-François Copé, a réussi à faire oublier la rivalité de François Fillon, absent, et il a appelé les 2.000 militants présents à se mettre en "ordre de bataille".
Il s'est également dit "ému de voir la réaction des Français" après la souscription lancée par le parti pour sauver les finances du premier parti d'opposition menacé d'asphyxie par de la décision du Conseil constitutionnel qui prive l'UMP d'un remboursement de 11 millions d'euros. Déjà plus d'un million d'euros ont été récoltés.
"C'est un Sarkothon, son succès vaudrait plébiscite financier du retour de Nicolas Sarkozy par les électeurs de droite, c'est un quitte ou double", note Thomas Guénolé, maître de conférence à Sciences Po et chroniqueur politique au Nouvel Observateur. "Si cette souscription est un succès, c'est tapis."
Avis aux sympathisants !
Retour en politique de Nicolas Sarkozy ?
L'entourage de l'ancien président estime que sa décision de quitter le Conseil constitutionnel ne préjuge pas d'un retour en politique.
Nicolas Sarkozy souhaite simplement se défendre et, pour cela, "retrouver sa liberté de parole", et ses proches ne cachent pas qu'il est impatient de parler.
Sarkozy passera peut-être à l'offensive lundi
Il participera en effet à une réunion extraordinaire du bureau politique de l'UMP. Mais, sur France 3, Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate de l'UMP à la mairie de Paris, a estimé que sa participation ne signifie pas pour autant "un retour en politique".
"Nicolas Sarkozy n'a pas dit 'je reviens en politique', il a dit 'cette décision inédite pose un problème pour ma famille politique et je suis avec elle à ce moment-là', ça n'est pas la même chose", a-t-elle décrypté.
La mise en garde de l'hebdomadaire Le Point en dit long
"Le retour de Sarkozy, une stratégie du quitte ou double"
"Tout va se jouer sur la souscription nationale" lancée pour renflouer les caisses de l'UMP, estime Thomas Guénolé, auteur de "Nicolas Sarkozy, chronique d'un retour impossible ?", où il analyse les raisons pour lesquelles Nicolas Sarkozy reviendra en 2017 avec le costume d'homme providentiel de la droite. Or, en saisissant le Conseil constitutionnel, le PS met en fait la machine UMP en marche, et sa détermination ne sortira que renforcée des épreuves qui viendront barrer sa route.
"Tout va se jouer sur la souscription nationale" lancée pour renflouer les caisses de l'UMP, estime Thomas Guénolé, auteur de "Nicolas Sarkozy, chronique d'un retour impossible ?", où il analyse les raisons pour lesquelles Nicolas Sarkozy reviendra en 2017 avec le costume d'homme providentiel de la droite. Or, en saisissant le Conseil constitutionnel, le PS met en fait la machine UMP en marche, et sa détermination ne sortira que renforcée des épreuves qui viendront barrer sa route.
Sept Français sur dix prévoient un retour de Nicolas Sarkozy en 2017 et France Info fait la fine bouche: "ils ne sont pourtant que trois sur cinq à souhaiter que l'ancien président se présente une nouvelle fois", soit 60%...
Un tel score a de quoi faire monter la rage de François Hollande.
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