dimanche 5 mai 2013

La VIe République ne mobilise pas plus que la manif contre la ...crise.

Des milliers de manifestants à Paris contre l'austérité
Le 3e tour, c'est maintenant


Il n'y a "pas de communistes en France" 
(Hollande au Guardian, 15 février 2012)

Reuters répugne à annoncer les 180.000 participants, selon Mélenchon

"Des milliers de personnes se sont rassemblées dimanche à Paris contre l'austérité" et pour une "VIe République", écrit Reuters à l'attention des salles de rédaction qui vont colporter. En comparaison des 1.400.000 opposants au mariage homosexuel, l'extrême gauche était peu nombreuse à réclamer une alternative à la politique de François Hollande et du gouvernement.


A l'invitation du Front de gauche, les manifestants ont fustigé pêle-mêle l'accord sur l'emploi trouvé par les partenaires sociaux, les futures réformes des retraites et de la protection sociale et les mesures d'économies visant à réduire les déficits publics.

"Aucun monarque, fut-il républicain, ne nous imposera jamais sa loi"
Ce n'est pas le défi lancé par les anti-filiation homosexuelle, qualifiés d'anti-républicains pour leur refus du vote des parlementaires attentifs au pouvoir plutôt qu'au peuple. Non, cette mise en garde vient des extrémistes de gauche, de "bons républicains" auto-proclamés. Jean-Luc Mélenchon a crié "résistance !" devant ses militants, près de la place de la Bastille.

"Nous ne voulons pas de la finance au pouvoir, nous n'acceptons pas les politiques d'austérité qui vouent notre peuple, comme tous ceux d'Europe, à une souffrance sans fin," clamaient-ils.
"C'est nous qui commençons, avec cette marche citoyenne, cette insurrection dont la patrie républicaine à besoin", a poursuivi le quatrième homme de l'élection présidentielle de 2012, du haut de ses 11%.

"Arrêtez les mensonges !" 

Avant lui, Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste, l'autre composante du Front de gauche, avait déclaré que
"nous n'acceptons pas d'en rester là, de nous rallier à l'idéologie de la défaite face aux forces de l'argent".

Le nouveau délai dont son gouvernement a besoin et que le président de la gauche  du PS se flatte d'avoir obtenu pour réduire son déficit public sous 3% du PIB, n'a pas calmé la contestation.
"Ce n'est pas deux ans de répit que nous donne la Commission européenne, nous allons avoir droit à deux ans de chantage", a dit Pierre Laurent. "Après le Code du travail, ce seront les retraites, le financement de la Sécurité sociale, les services publics (...) qu'on va nous demander de sacrifier."

Le Front de gauche n'obtient rien du pouvoir socialo-écolo 
La Préfecture de police a expliqué qu'elle ne procéde à aucun comptage, arguant du fait qu'il s'agissait d'un rassemblement politique et non syndical. Avec 100.000 personnes annoncées, les partis d'extrême gauche avaient eu la prudence de fixer la barre assez bas pour cette "marche citoyenne", un an après la victoire de leur candidat, François Hollande. En milieu d'après-midi, le Parti de gauche a annoncé la présence de 180.000 manifestants, sans contestation officielle possible.

Hollande a refusé sa demande d'amnistie socicale au bénéfice des militants syndicaux auteurs de délits depuis 2007.


Le Front de gauche réclame maintenant au gouvernement de durcir le texte sur les cessions de sites viables pour interdire les "licenciements boursiers".


La gauche radicale officialise son rejet de Hollande


Eva Joly (EELV) envenime les rapports à gauche 
Forte de 2,31%, l'ex-candidate Europe Ecologie-Les Verts a estimé à la tribune de la Bastille qu'"il n'y a pas d'un côté la crise économique et de l'autre la crise démocratique, les deux sont liées en France et en Europe".

"C'est une grande manifestation de la gauche antigouvernementale", a pour sa part déclaré Olivier Besancenot, figure du Nouveau parti anticapitaliste, à des journalistes.


Le PS nie les oppositions de droite et de gauche

Le pouvoir socialo-écolo se contente de constater que tout est difficile
Des responsables socialistes réunis dans les Landes n'ont pas caché les difficultés rencontrées par François Hollande.
Le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, évoque les douze mois passés plutôt que l'avenir : "Oui, la première année du quinquennat a été une année très difficile parce que ça a été une année de réparation et de préparation de la France", a-t-il tenté de justifier devant les  militants.
Désir H polémique, faute d'espoir. "Oui le changement prendra du temps, oui il y a des efforts, mais il y aura une différence profonde, fondamentale, irréconciliable avec la droite", a-t-il assuré !

Le ministre de l'Economie et des finances, Pierre Moscovici, a invité Jean-Luc Mélenchon à éviter la "politique du pire".
"Toujours, dans notre histoire, quand la gauche a oublié que c'était la droite qu'il fallait combattre et non pas le voisin (...), chaque fois qu'elle a dit que c'était le social-démocrate qui était un social-traître, alors au final, ça a été l'échec", a-t-il dit dans l'émission Le Grand Rendez-vous Europe 1-I>Télé-Le Parisien.

Bizarrement, Hollande et Ayrault n'ont pas affronté le MJS

Les Landes acccueillaient encore le Mouvement des jeunes socialistes. C'est à Soustons que se tenaient ce week-end les Rencontres du changement pour le premier anniversaire de l’élection du président du PS, sans François Hollande, ni son collaborateur zéro, Jean-Marc Ayrault .

Samedi, six ministres du gouvernement étaient missionnés: Christiane Taubira, Najat Vallaud-Belkacem, Benoît Hamon, Valérie Fourneyron, François Lamy et Alain Vidalies.


Faute de grives, on mange des merles.


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