François Fillon trace sa route
L'ancien Premier Ministre a renoncé à la mairie de Paris en 2014 pour mieux se consacrer à la présidentielle 2017. "Je suis au même niveau que Nicolas Sarkozy" a déclaré François Fillon dans un entretien au "Monde" où il annonçait renoncer à la mairie de Paris pour 2014, soutenir Nathalie Kosciusko-Morizet dans cette bataille qui s'annonce et, en filigrane, concentrer ses efforts sur l'élection présidentielle de 2017.
Ce à quoi Xavier Bertrand, avait sans délai réagi sur BFMTV: "Non, Nicolas Sarkozy était le président que l’on sait, un président courageux, un président qui nous a permis de faire face à la tempête financière. Entre Nicolas Sarkozy et François Fillon ce n’est pas le même niveau". Et d'ajouter, cinglant: "Je ne fais pas l'opposant bête et méchant, j'essaye de faire des propositions"
Fillon s'est à nouveau démarqué de Nicolas Sarkozy dont il pourrait être le rival dans les primaires UMP.
Dans un documentaire diffusé le 8 mai sur France 3, où l'ex-premier ministre explique ce qui l’opposait à l’ancien chef de l’Etat sur la crise et sur le Front national, sujet sur lequel il pointe une "différence d’approche irréconciliable".
Lundi, l’ex-ministre UMP de François Fillon, Xavier Bertrand s’est dit "choqué" par les propos de celui qui fut son chef de gouvernement.
Sur BFMTV et RMC, le député-maire de Saint-Quentin a lancé : "On n’a pas le droit d’aller dans ce type de déballage".
"Je suis choqué par les propos qui auraient été tenus par François Fillon sur Nicolas Sarkozy et j’espère, d’ailleurs, que lors des rendez-vous qu’il avait avec Nicolas Sarkozy, il lui avait bien dit en face", a tranché X. Bertrand.
Sur les questions d’alliances, l’ex-ministre du Travail a fait valoir qu’au sein du comité stratégique de la campagne présidentielle, où lui-même était présent, "je n’ai jamais entendu de remarques qui auraient été faites ni par François Fillon, ni par d’autres".
"Je suis fier d’avoir appartenu à un gouvernement dont le président de la République était Nicolas Sarkozy".
Comme on demandait à Xavier Bertrand si Nicolas Sarkozy est le candidat pour l’UMP en 2017, il répondit : "je m’en tiens pour l’instant à ce qu’il a dit voilà un an à la Mutualité, en disant qu’il ne serait plus candidat à la même fonction, qu’il avait décidé lui-même de tourner cette page".
Au soir de sa défaite le 6 mai 2012, N. Sarkozy avait effectivement déclaré que son engagement pour la France serait "désormais différent" et qu’il redevenait "un Français parmi les Français".
Roselyne Bachelot est sur la même longueur d'onde
L'ancienne ministre UMP de la Santé a réaffirmé son soutien à François Fillon pour la présidence de l'UMP et les élections présidentielles de 2017. "Je ne crois pas que je voterais pour Nicolas Sarkozy", a déclaré la protégée de Fillon, en décembre 2012. Interrogée lors d'une émission "Tous politiques" France Inter/AFP/Le Monde, elle avait déjà indiqué qu'elle ne le choisirait pas si "c'est le Sarkozy de la seconde partie de sa campagne présidentielle de 2012".
Roselyne Bachelot s'est laissée embrasser sur la bouche par l'animateur de D8 Cyril Hanouna : "Je vais faire ce que je fais dans toutes les émissions où je suis sur un plateau avec elle. Je suis obligé de lui faire un 'smack'. C'est Roselyne Bachelot ! Ben voilà, c'est le rituel."
9 avril 2013 : Audrey Pulvar demande à Roselyne Bachelot de lui "toucher le sein"
Désormais chroniqueuse de Laurence Ferrari sur le Grand 8, le talk-show de D8, l’ancienne ministre, est bien entendu revenue sur les attaques portées à son encontre par Claude Guéant.
Orfèvre en vulgarités, Roselyne Bachelot regrette à cette occasion "la vulgarité de certaines attaques" à son encontre, suite à sa réaction à l’affaire impliquant l’ancien ministre de l’intérieur.
Le complice de Audrey Pulvar estime qu’on "ne répond pas à ces questions mais qu’on (l)’injurie ».
Si elle reconnaît un devoir de solidarité dans une équipe, elle estime néanmoins ne pas en faire partie.
Elle se veut un électron libre, estimant ne pas avoir un "un devoir de solidarité mais (…) un devoir de vérité ". " Ceux qui pensent me faire taire n’ont pas sonné à la bonne adresse ! ", a-t-lancé.
Et Roselyne Bachelot de confirmer ensuite n’avoir aucune intention de faire son grand retour à la politique. "Non je ne reviendrai pas en politique", elle-t-elle affirmé.
La saison prochaine, la chroniqueuse de Laurence Ferrari ne dirait pas non à prendre les commandes de sa propre émission.
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