jeudi 11 avril 2013

Bartolone (PS), pas d'accord pour montrer son gros patrimoine

Le président PS de l'Assemblée nationale hésite à exhiber ses bijoux de famille

Claude Bartolone a exprimé jeudi ses "réserves" au Premier ministre
Lors d'une rencontre à Matignon, l'élu de Seine-Saint-Denis a déclaré au Premier ministre ses craintes que la moralisation de la vie politique soit l'occasion d'un grand déballage. "La dérive individuelle de M. Cahuzac ne doit pas déboucher sur une culpabilité collective. Je mets en garde contre toute initiative qui viendrait alimenter le populisme. Déclarer, contrôler, sanctionner, c'est de la transparence. Rendre public, c'est du voyeurisme ." [Mais, c'est  donc  de la part de Bartolone une stigmatisation des citoyens pervers ]

S
ans doute cet exhibitionnisme populiste est-il en outre pour lui susceptible de donner la nausée aux plus modestes de son département populaire et d'inspirer le mépris aux trafiquants de l'économie souterraine locale qui roulent en Ferrari. Selon lui,  la déclaration de patrimoine des élus n'est "pas forcément la bonne solution pour permettre un lien de confiance entre les élus et la population", a-t-il dit à la presse après avoir vu Jean-Marc Ayrault.

Il a néanmoins fait savoir qu'il approuve par ailleurs les autres mesures annoncées par le président de la République pour "moraliser" la vie publique. "Le président de la République a annoncé de bonnes mesures, notamment pour lutter contre la fraude fiscale et la délinquance financière. C'était indispensable. Mais je vais être franc, je suis réservé quant à la publication du patrimoine des élus", déclare  Bartolone.
Il n'a de réserves que sur les mesures qui lui porteraient préjudice.
Mais qu'a-t-il donc à cacher ?
Pour le président de l'Assemblée nationale : "L'émotion d'un moment ne doit pas aboutir à ce que les députés soient jetés en pâture. La France compte des milliers d'élus. Des gens modestes, honnêtes, qui travaillent parfois bénévolement, font des sacrifices." "Ne leur faisons pas payer la faillite morale d'un homme", conclut le camarade socialiste.
Mais qu'ont-ils à craindre, ces gens, s'ils sont modestes, honnêtes et travaillent parfois bénévolement, faisant des sacrifices ? Comme lui ?

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