Les syndicats de la magistrature, bras politiques du pouvoir de gauche
Connivence et mélange des pouvoirs syndical et politique
Suite à l'indignation de l'UMP mettant en cause la décision du juge, la ministre de la Justice a tenu à rappeler "l'indépendance de l'autorité judiciaire".
La ministre de la Justice, Christiane Taubira, a assuré vendredi les magistrats de son soutien, alors que la décision d'un juge de Bordeaux de mettre en examen Nicolas Sarkozy a été vivement critiquée par les proches de l'ancien président.
Pas un mot de la ministre sur la présomption d'innocence
Christiane Taubira "rappelle que l'indépendance de l'autorité judiciaire est garantie par la Constitution", a indiqué la chancellerie dans un communiqué, ajoutant que la ministre "regrette tout propos qui porterait atteinte à l'honneur des juges.
Chantage de la ministre partisane qui assure de son "soutien les magistrats qui seraient mis en cause." En revanche, la ministre n'évoque pas le respect dû aux justiciables.
"Les juges d'instruction sont des magistrats du siège qui assurent leur mission en toute indépendance et conformément au droit", assure encore le texte.
Les syndicats de magistrats se sont dits outrés vendredi par la réaction indignée de Henri Guaino
L'ex-conseiller spécial de Nicolas Sarkozy a contesté le bien-fondé de la décision du juge Jean-Michel Gentil qui a mis jeudi l'ancien chef de l'État en examen pour abus de faiblesse dans l'affaire Bettencourt, sans que les motifs aient été communiqués.
Des poursuites contre Guaino ?
Le principal syndicat de la profession, l'Union syndicale des magistrats (USM), avait l'intention de demander à Christiane Taubira d'engager des poursuites contre Henri Guaino. Député UMP, Henri Guaino avait auparavant estimé sur Europe 1 que le juge Gentil avait "déshonoré un homme, les institutions, la justice". "Je voudrais voir le juge d'instruction venir expliquer devant les Français pourquoi" il a pris "une décision aussi lourde de conséquences", a-t-il dit, estimant cette décision "indigne", "irresponsable".
D'autres responsables UMP ont fait part de leur "incompréhension" face à cette mise en examen.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):