Les Dupond-t de l'exécutif chutent dans un sondage TNS Sofres
François Hollande perd cinq points de popularité ce mois-ci,
Le couple Hollande-Ayrault douteraient-ils de leurs sondages ?
selon un baromètre TNS Sofres pour Le Figaro Magazine publié jeudi.
L'intervention miltaire française au Mali nous coûte actuellement un million d'euros et ne fait donc plus reluire le blason du "capitaine de pédalo": les salariés licenciés et les retraités auraient-ils aimé que cet argent soit mieux employé ?
Reuters est visiblement objectif...
La dépêche d'agence est ainsi libellée :"Trente pour cent des personnes interrogées disent faire confiance au chef de l'Etat, contre 66% qui disent le contraire."
Pourquoi n'est-elle pas ainsi formulée :" seulement 30% des personnes interrogées disent faire confiance au chef de l'Etat, contre soixante-six pour cent qui disent le contraire" ?
Les sympathisants de gauche, et surtout socialistes, sont les seuls à faire encore confiance au président de la République, à 61% et 69%.
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, est associé à la dégringolade
La Voix de son Maître perd également cinq points, avec 28% des Français qui disent lui faire confiance et 64% ne pas faire lui confiance.
L'agence et Le Point nous épargnent les excuses et renoncent à rechercher de mauvaises raisons, du genre "Ayrault bashing"...Nulle doute que les décrypteurs émérites de Libération sont occupés à en concocter, aussi subtils que malaisés...
Ce sondage a été réalisé en personne du 21 au 25 février auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population âgée de 18 ans et plus
La chienlit CGT, FO, Solidaires et la FSU, encore le mardi 5 mars
La CGT et Force Ouvrière sont à l'origine de cet appel à la mobilisation générale en France le 5 mars 2013
Elles ont décidé ce mouvement à la veille de la présentation de l’accord sur l’emploi au Conseil des ministres pour s'opposer à l’accord sur la sécurisation de l’emploi établi le 11 janvier dernier.
Annick Coupé, porte-parole de Solidaires, a également indiqué que l'union syndicale, qui regroupe notamment les syndicats trotskistes de SUD, s'associera à la mobilisation.
Les syndicats impliqués n’acceptent pas l’accord, qui prévoit des mesures pour la sécurisation de l’emploi.
Les syndicats CFTC, CFDT et CGC ont quant à eux accepté de signer l’accord avec le gouvernement.
Ils acceptent la généralisation inutile et dangereuse des complémentaires santé à tous les salariés, la taxation des contrats courts, ainsi que d'autres mesures coûteuses et le marché de dupes de la flexibilité (un maintien dans l'emploi très encadré, une évolution du cadre juridique des plans sociaux, favorable aux syndicts et une mobilité interne impliquant que le salarié qui la refusera pourrait être licencié pour motif personnel et non économique).
- contre l’accord national interprofessionnel (ANI) signé le 11 janvier 2013 qui fragilise la situation de l’emploi plutôt qu’elle ne la consolide ;
- contre la précarisation de l’emploi ;
- contre la transposition de l’accord dans la loi.
La dégradation de l’emploi est une réalité commune au secteur public et au secteur privé
C’est pourquoi les syndicats d'extrême-gauche s’inscrivent dans cette journée de manifestations et de grèves.
Les perturbations annoncées
Dans les transports
Le taux de gréviste n’est pas encore connu, et le niveau de maintien des transport (75%, 50% ou 25%) sera communiqué d’ici le 3 mars prochain.
Pour les autres sociétés de transport en région, aucune information n’est encore disponible. La SNCF Lorraine n’a pour l’instant pas connaissance d’un préavis de grève.
L'enlèvement des ordures devrait être suspendu
Bon nombre des crèches seront fermées ou perturbées
Dans l'Education
Malgré l’arrivée d’une prime annuelle dans l’éducation nationale, le syndicat hégémonique du primaire, le SNUipp-FSU a déjà appelé à une grève nationale le mardi 12 février 2013: elle visait la réforme des rythmes scolaires.
"Le 5 mars, nous serons ensemble dans cette bataille contre cet accord", a indiqué la secrétaire générale de la FSU Bernadette Groison, s'adressant au futur chef de file de la CGT,Thierry Lepaon. La FSU, seconde force réactionnaire de la fonction publique d'Etat, a réaffirmé sa volonté d'être "au coude à coude" avec les gransd frères de la CGT pour protester contre un accord "en trompe l'oeil" qui "sécurise juridiquement les employeurs et flexibilise au maximum les salariés".
Outre les cours dans l'ensemble des niveaux, la restauration scolaire risque d'être affectée.
Service minimum d'accueil ?
La loi du 20 août 2008, adoptée sous Xavier Darcos, appelle les élus à prévoir l'accueil des enfants, dès lors que plus de 25 % d'enseignants grévistes sont recensés, mais lors de la grève des des enseignants contre la réforme des rythmes scolaires, seules 10 % des écoles parisiennes se sont organisées pour l'assurer.
Le PS permet le vote de la loi sur l'amnistie syndicale au Sénat
Hier, le Sénat a adopté la loi d' "amnistie des faits commis durant des mouvements sociaux"
M. Wamen, CGT Goodyear
La proposition de loi avait été déposée par le PC
Les communistes qui dominent la CGT arguent du fait que c'est Nicolas Sarkozy qui a rogné les lois d'amnistie: il ne convenait pas au PCF que la loi commune s'appliquât à tous équitablement, que les syndicats voyoux soient rendus responsables de leurs actes et que les casseurs puissent donc être poursuivis en justice.
Saccage à PSA Aulnay
Hollande fait des promesses à PSA Aulnay
Jean-Pierre Mercier, délégué CGT de l'usine PSA d'Aulnay (Seine-Saint-Denis) nie que le 13 février 2013 "des lances à incendie ont été utilisées contre des personnes, un extincteur a été balancé à travers la vitre d'un bureau dans lequel se trouvaient 10 cadres", comme l'a indiqué une porte-parole de la direction. " Il y a à peu près 80 personnes qui ont totalement disjoncté ce matin", a pour sa part décrit Tanja Sussest, déléguée du syndicat SIA, majoritaire, ajoutant : "Je ne sais pas ce qu'attendent les pouvoirs publics pour intervenir, qu'il y ait un mort ?"
Menaces de mort contre le directeur de PSA
La majorité socialo-écolo sénatatoriale a largement amendé la proposition de l'extrême gauche pour en réduire la portée.Le PC prônait une amnistie large, mais les sénateurs l'ont appliquée aux faits de dégradation, de menaces et de diffamation (hormis envers les forces de l'ordre), mais ils ont exclu les actes de violence, physique comme psychologique.
Ills ont aussi réintégré les dirigeants d'entreprise parmi les potentiels bénéficiaires de l'amnistie.
Une loi limitée dans le temps ciblant le quinquennat précédent
Les sectaires du Sénat ont enfin réduit la portée de l'amnistie à la période allant du 1er janvier 2007 à l'élection de François Hollande.
Achat de la paix sociale et feu vert au laxisme judiciaire Les détricoteuses du Sénat ont légiféré pour la période où la gauche estime que les juges ont pu commettre des abus,du fait de la concordance des tensions sociales liées à la crise et de l'installation par le précédent gouvernement d'une " politique pénale très répressive." Les sénateurs PS estiment envoyer ainsi " un signal positif "de circonstance envers les victimes de la crise via un texte " équilibré ", qui constitue un "geste d'apaisement", qui restera aux frais des services vandalisés.
Les Français n'ont pas oublié le saccage de la sous-préfecture de Compiègne par des salariés de l'usine de Clairoix (Oise), sous la conduite de Xavier Mathieu, leader CGT en avril 2009.
Le syndicaliste de 46 ans avait de surcroît refusé de se soumettre à un prélèvement d'empreinte génétique.
La Cour d'Appel d'Amiens avait requis une peine d'un mois de prison avec sursiscontre lui début mai, mais le leader des "Conti" avait finalement été relaxé fin juin. Début juillet, le Parquet de Compiègne avait fait appel de la relaxe de Xavier Mathieu.
Quatre candidats de l'extrême gauche à la présidentielle en soutien de Xavier Mathieu.
Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche), Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), le trotskiste Philippe Poutou (NPA) et même l'ex-magistrate altermondialiste Eva Joly (EELV), se sont rendus à Amiens pour faire pression sur la Justice en faveur du syndicaliste de Continental lors de son procès en appel.
Xavier Mathieu
M.G. Buffet (PCF) dénonça les actionnaires voyous. Elle propose "pour sortir la France de la crise de défendre l’industrie et d’augmenter les salaires ". Selon elle, " Il faut des hommes et des femmes qui luttent et puis des politiques pour traduire dans de nouvelles lois les aspirations des travailleurs ".
Eva Joly (Europe Ecologie-les Verts) affirma que "quand nous serons au pouvoir, nous modifierons le texte de loi qui sanctionne les syndicalistes et les faucheurs volontaires ".
Poutou du NPA ne traça d'autre perspective que "d’aller dans le sens d’une explosion sociale ". Concluant sur " Vive la révolte. On ne lâche rien".
Depuis, l'extrême gauche a remis l' "explosion sociale" aux calendes grecques... Et Sa Cynique Majesté Royal n'a plus de volonté de "vent de révolte"!
La gauche développe les exceptions syndicales
Pierre Charon (UMP) a dénoncé une loi d'exception
"Notre rôle n'est pas d'excuser ce qui ne doit pas l'être pour des raisons idéologiques et clientélistes ! " La droite a mis l'accent sur les violences sur le site PSA d'Aulnay. Et Laurence Parisot (MEDEF) a jugé ce vote " très choquant".
Le risque pour le gouvernement est d'apparaître comme distribuant un cadeau aux syndicats, après celui fait la semaine dernière aux fonctionnaires sur la fin du jour de carence. Cela explique sa grande prudence.
La ministre de la Justice, Christiane Taubira, a estimé que l'amnistie ne concernerait que " quelques dizaines de condamnations ". L'examen du texte à l'Assemblée surviendra dans le cadre d'une niche réservée au PC. En marge de sa prise de parole lors de son procès en appel, Xavier Mathieu avait glissé à l'attention du candidat Hollande que "ceux qui sont absents commettent une erreur politique", même si "le PS a lâché la classe ouvrière depuis longtemps déjà".
Hessel est mort à 95 ans, dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 février, a annoncé son épouse.
Ancien résistant et diplomate français né à Berlin et naturalisé en 1937, il est aujourd'hui connu pour son livre attrape-tout 'Indignez-vous !'
Déporté évadé, normalien et ancien membre de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (1992-2005), il était resté très actif après sa retraite en 1983, notamment médiateur pour les sans-papiers en 1996-1997.
En 1996, il est choisi comme médiateur dans l'affaire, qui eut un grand retentissement dans l'opinion publique, des " sans-papiers " des églises occupées de Saint-Ambroise puis Saint-Bernard, aventure dans laquelle il garde le sentiment amer d'avoir été joué, n'ayant pu obtenir qu'à peine 15 % des régularisations demandées.
Défenseur des droits de certains hommes
En 2012, ce soutien de François Hollande avait conjugué sa voix à celle d'Albert Jacquard pour lancer un appel contre l’arme atomique dans Exigez ! et un désarmement nucléaire total.
Juif pro-palestinien
Hessel, parrain de l'opération "Un stade pour Gaza"
En août 2006, Stéphane Hessel signe un appel contre les frappes israéliennes au Liban, paru dans Libération et L'Humanité. Hessel se range ainsi au côté de la gauche libanaise, des Palestiniens et du père de l'actuel président syrien, Hafez el-Assad, qui imposa la présence des armées syriennes au Liban à la fin des années 1970.
En décembre 2009, Stéphane Hessel cite Israël dans une liste d’États "tyranniques" et, le 15 juin 2010, il appelle à participer au mouvement de boycottage, au désinvestissement et à des sanctions contre Israël.
Hollande n'avait-il pas pavoisé en décembre ? Le nombre de demandeurs d'emploia bondi en janvier à son plus haut niveau depuis juillet 1997 en France métropolitaine.
L'exécutif met en cause l'impact d'une modification du système de radiation des chômeurs qui a pour effet d'accroître sensiblement leur nombre, ce qui ne manque pas de sel.
En effet, au mois de novembre 2012, le chômage avait encore augmenté, frappant alors plus de 4,6 millions de personnes en France, mais en décembre, le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi n'avait pas varié. Alors le ministre du Travail, Michel Sapin, avait eu bien tort de se réjouir, car, ironiquement, cette stagnation inattendue du nombre de chômeurs s'expliquait par la très forte ...hausse des sorties de Pôle emploi en décembre, et notamment des radiations (+24,5 %) et des cessations d'inscription pour défaut d'actualisation (+5,9 %). On se souvient en outre que les socialistes dénonçaient ces deux raisons lorsque la droite était aux affaires.
La forte baisse des sorties enregistrées par Pôle emploi a contribué pour moitié à la hausse de 1,4% sur le mois de janvier
On dénombre 43.900 nouveaux demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A (ceux qui n'ont pas travaillé) en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables.
3.169.300 en métropole
En incluant l'Outre-mer, il atteint 4.967.500.
Sur un an, sa hausse est de 10,7% et janvier a été le 21e mois consécutif de progression du nombre de chômeurs en catégorie A.
Le niveau de chômage est le plus haut niveau depuis plus de 15 ans et demi et frôle le record enregistré en janvier 1997 (3.195.500, selon la nouvelle méthode de comptabilité).
En tenant compte des personnes exerçant une activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 1,3% le mois dernier, soit 60.800 personnes, pour atteindre 4.680.200, soit une augmentation de 9,8% sur un an.
Le ministre du Travail sort des chiffres plus politiques
Michel Sapin n'observe qu'une augmentation de 22.800 en janvier (soit +0,7% sur un mois et +10% sur un an) en catégorie Aet, toutes catégories confondues (A, B et C) de 36.800 (soit +0,8% sur un mois et +9,2% sur un an) du nombre de demandeurs d'emploi.
Sapin maintient que les dernières prévisions de la CE pour 2013 n'invalident pas l'objectif du gouvernement d'inverser la courbe du chômage " d'ici la fin de l'année." "Elles appellent au contraire tous les acteurs à redoubler d'efforts pour y parvenir", a déclaré Sapin. La Commission européenne prévoit une hausse du chômage (taux de 10,7% contre 10,3% fin 2012), qui se poursuivraient en 2014 (11,0%).
Le gouvernement brouille les signaux de la dépression
Tout va très bien pour Monsieur le marquis Sapin.
Le ministre fait valoir que la progression de janvier est inférieure à l'évolution moyenne constatée sur le second semestre 2012 et met en cause "avant tout" un recul de l'activité sur la fin de l'an passé, bien que la gauche soit responsable des sept derniers mois de 2012.
L'INSEE a en effet annoncé en février une contraction de 0,3% de l'économie française au quatrième trimestre 2012.
Bercy recommence avec des chiffres invraisemblables
Les entrées à Pôle emploi sont restées stables en janvier, celles consécutives à des licenciements économiques diminuant même de 2,3%.
Les fermetures d'usines ont-elles cessé ?
"Le mois de janvier 2013, avec les annonces de suppressions d'emplois de Renault puis de Goodyear, est le plus mauvais depuis que nous collectons des données", explique l'Observatoire de l'emploi et de l'investissement Trendeo. En conclusion, "les dynamiques à l'œuvre au sein de l'économie française ne sont pas bonnes". Alors que l'économie française s'installe donc dans une tendance dépressive, le Sapin de Jean-Marc Zayrault clignote encore de toutes ses bougies.
Pourtant, dans le même temps, le nombre de sorties de Pôle emploi a reculé de 10,0% en France métropolitaine sous l'impact d'une baisse de 11,5% des entrées en stage et d'une chute des radiations administratives (-58,1%), dont le nombre avait fortement augmenté en décembre.
Les demandeurs d'emplois de moins de 25 ans (+0,5% en catégorie A et +0,7% en A, B et C) ont été les moins affectés par la hausse de janvier, alors que les 50 ans et plus ont été une nouvelle fois à la peine (+1,8% en catégorie A, +1,4% en A, B et C). Les 500 000 contrats de génération permettront-ils un jour de rééquilibrer les chiffres ? L'Etat demande au groupe SNCF l'embauche de 10.000 personnes en 2013 et la signature de contrats de génération d'ici l'été. Fort bie, mais qui finance ? En moyenne, prendre le train coûte 2,3% plus cher depuis janvier: y a-t-il un rapport de cause à effet ? Les travailleurs ne sont-ils pas mis à contribution ?
Les demandeurs d'emploi de plus d'un anont progressé eux aussi plus vite que la moyenne (+1,9% en janvier et 13,9% sur 12 mois), leur part dans les inscriptions à Pôle emploi atteignant39,5%, soit 0,2 point de plus qu'en décembre et 1,4 point de plus qu'en janvier 2012. Mais Sapin n'est pas atteint par la déprime...
De plus, les offres d'emplois collectées par Pôle emploi ont reculé de 10,6% en janvier, leur baisse sur un an atteignant 19,7%.
La CFDT refuse toute baisse des allocations
La CFDTavoue que "l'absence prolongée" de croissance rend la reprise difficile et, toute pro-gouvernementale qu'elle soit,a prévenu qu'il est à ses yeux "inenvisageable" de baisser les allocations des demandeurs d'emploi. La CFDT met en garde Ayrault alors que les partenaires sociaux doivent négocier d'ici la fin de l'année une nouvelle convention d'assurance chômage.
Le gestionnaire de l'assurance chômage, l'UNEDIC, prévoit que son déficit devrait presque doubler cette année pour atteindre cinq milliards d'euros, ce qui portera sa dette à 18,6 milliards fin 2013.
Le gouvernement sait que l'Union européenne suit la question de près.
Invité de France Info ce mercredi, le président de l'UMP a refusé de polémiquer avec François Fillon, très critique sur le parti. Il a surtout dénoncé "l'énorme erreur d'analyse" de François Hollande en matière économique. Avant de plaider pour un changement radical de politique.
VOIR et ENTENDRE Jean-François Copé dénoncer "l'énorme erreur d'analyse" de François Hollande en matière économique et plaider pour un "big bang économique" sur France Info, le 27 février 2013:
Le président de l'UMP plaide donc pour un changement radical de politique:
"Avec une idée simple : ce sont les Français qui font la croissance. Là tout est fait pour bloquer. Quand vous augmentez les impôts, vous bloquez les initiatives. Quand vous augmentez les règlementations, vous bloquez les initiatives et pire encore..."
La coalition de gauche remporte 29,5 % des voix et la droite 29,18%
Total mépris des media pour le second, de peu
Pier-Luigi Bersani, à droite,
a raté ses législatives
Pier-Luigi Bersani, à gauche,
a raté ses législatives
Motus sur Silvio Berlusconi qui, parti en novembre 2011 et malgré des procès, a opéré une remontée spectaculaire en s'attaquant aux impôts. "C'est un résultat extraordinaire" qui montre que "ceux qui croyaient que Berlusconi était fini devront y repenser", s'est félicité Angelino Alfano, secrétaire général du parti du Cavaliere, le PDL.
De part et d'autre des Alpes, la gauche a oublié un peu vite que des socialistes du PSI fidèles à Bettino Craxi ont fondé le Nouveau Parti socialiste italien qui s'est allié à Silvio Berlusconi.
Chambre des députés à gauche
La coalition de gauche emmenée par Pier-Luigi Bersani, le secrétaire du Parti démocrate (PD), s'adjuge 345 sièges avec 29,5 % des voix et la majorité des sièges à la Chambre, grâce à un système qui accorde 54 % des fauteuils à la formation arrivant en tête.
La droite, qui obtien t29,18% des voix, n'obtient pourtant que 125 sièges. Le populiste de gauche, Beppe Grillo, et son Mouvement 5 Etoiles (M5S) ont su séduire en surfant sur le rejet de la classe politique, la colère contre l'austérité, la défiance à l'égard de l'Europe. Il obtient 108 députés avec 25,55% des voix, tandis que les centristes de Mario Monti, arrivés 4e, obtiennent 45 sièges avec 10,56% des voix.
Mais Sénat sans majorité
Au Sénat, où la prime de majorité est accordée par région, les résultats donnent la gauche très loin de la majorité absolue des 158 sièges. Elle totalise seulement 123 sièges sur les 315 que compte la Chambre, contre 117 sièges à la coalition de droite.
En termes de voix, la gauche en remporte 31,63 % (27,43% au PD et 2,97% à SEL) et la droite 30,72 %, (22,30% pour le PDL et 4,33% pour son principal allié, la Ligue du Nord).
Le Mouvement cinq étoiles (M5S) de Beppe Grillo a 54 sièges avec 23,79% des voix, tandis que la coalition centriste de Mario Monti, avec 9,13% des voix, obtient 18 sièges auxquels s'ajoute un sénateur représentant les Italiens de l'étranger.
Un pays ingouvernable
Dans la journée, la perspective de majorités opposées à la Chambre et au Sénat a fait tomber la Bourse dans le rouge (– 0,1 %) et remonter l'écart des taux obligataires avec l'Allemagne. Les marchés redoutent plus que tout une instabilité gouvernementale en Italie, pays en récession, avec une dette colossale (plus de 120 % du PIB).
"Nous entendons faire sortir Beppe Grillo de sa grotte, le contraindre à prendre ses responsabilités. L'heure est venue pour lui de dire ce qu'il veut faire pour ce pays."
Miguel Gotor, conseiller politique du leader de la gauche Pier Luigi Bersani, explique ainsi au Figaro la ligne qu'entend suivre son parti. "Grillo a dit: tous à la maison. Mais il s'y trouve lui aussi, dans la maison des Italiens", ajoute ce conseiller.
Les chiffres du logement en France continuent d'être alarmants
Tous les indicateurs affichent des performances de plus en plus mauvaises ces derniers mois.
Les ventes de logements neufs ont chuté de 17,9% en 2012, selon le ministère du Logement, qui communique pour dire que son absence de résultats ne lui est pas imputable.
Seulement 86 200 logements neufs ont été vendus en France l'année dernière. Ce recul de 17,9% par rapport à 2011 atteint même les 28% si on prend en compte le seul quatrième trimestre.
Les ventes de logements neufs ont chuté de 17,9% en 2012, selon le ministère du Logement, qui communique pour dire que son absence de résultats ne lui est pas imputable.
Les prix restent pourtant à la hausse
Malgré cela, les prix des logements neufs vendus ne baissent pas et augmentent même de 1,2% sur l'ensemble de l'année 2012. "La rareté du foncier demeure en effet une réalité, au-delà des annonces publiques d'une libération de (surfaces de) foncier à prix abordable. Et le renchérissement des coûts induit par la mise en oeuvre des normes écologiques nouvelles pèse lourdement sur les prix", souligne Michel Mouillart.
La logique est la même pour les mises en chantier et les permis de construire. Avec près de 300 000 mises en chantier de février 2012 à janvier 2013, le recul atteint 21,6%. Il s'accentue depuis novembre dernier, avec une baisse de 28%.
Quant aux permis de construire, près de 430 000 ont été accordés de février 2012 à janvier 2013 (-7,9%). Leur recul est, là aussi, encore plus marqué depuis novembre (-19,1%).
"L'année 2013 n'a pas commencé sur les chapeaux de roues, mais plutôt sur les jantes.Elle risque, avec un niveau prévu de 282.000 mises en chantier, de revenir à celui de 1998, à la fin de la grave crise des années 1990", souligne Michel Mouillart, professeur à l'Université Paris-Ouest et expert du secteur.
"Le risque est grand de voir le secteur subir un véritable désastre industriel et social", avait déjà averti le 14 février François Payelle, le président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI).
Cécile Duflot contribue largement à cet effondrement
Outre les contraintes écologiques soutenues par l'ancienne patronne des Vertsaltermondialistes d'Europe Ecologie-les Verts,ses menaces de réquisition des logements non occupés ne sont pas une incitation.
Est-il judicieux qu'elle aille maintenantfaire des dégâts à la Mairie de Paris ?
Trente-neuf députés PS godillots passent à l'offensive
39 députés PS se prononcent mercredi sur l'application dès 2014 du non-cumul des mandats
Le problème n'est-il pas d'abord celui du
mille feuilles territorial
Après l'appareil du Parti socialiste, cette promesses électorales les plus symboliques de François Hollande agite le groupe de la majorité.
"Le non-cumul des mandats, c'est maintenant", réclament les signataires dans une tribune publiée dans Le Monde, daté du 28 février. Le groupe PS compte 293 députés, dont plusieurs apparentés.
Un projet de loi interdisant le cumul d'un mandat parlementaire avec un mandat exécutif local sera examiné au conseil des ministres "au plus tard aux environs de fin mars", a annoncé ce jeudi le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies.
Mais cette mesure se heurte à la fronde de nombreux élus PS -appuyés par l'opposition-, ainsi qu'à l'avis du Conseil d'Etat, qui prône une entrée en vigueur en 2017, soit à la fin des mandats parlementaires en cours des députés et des sénateurs.
Harlem Désir, le Premier secrétaire du Parti socialiste prône évidemment une application dès les élections municipales de mars 2014
Des responsables de premier rang s'y opposent
Un texte clivant la majorité
Mais le député du Tarn Jacques Valax, initiateur de la tribune publiée mardi, déplore les tergiversations du gouvernement, jugeant que l'avis du Conseil d'Etat sert de paravent derrière lequel pourrait se réfugier l'exécutif.
"Cette mesure permettra une indispensable modernisation de la vie politique française, écrivent les signataires. Nous sommes convaincus de la nécessité de ce changement et déterminés à son application dès 2014", écrit-il avec 38 autres députés.
"Des parlementaires renâclent. Leur argument relatif à l'enracinement local nécessaire aux élus nationaux pour justifier le cumul des mandats n'est pas crédible. C'est oublier que la Constitution prévoit que les députés et les sénateurs sont les représentants de la Nation toute entière", ajoute le texte.
Thierry Mandon, le porte-parole du groupe PS de l'Assemblée, est mi-figue, mi-raisin
Il a laissé mardi la porte ouverte à une application en 2017. "Le groupe socialiste souhaite que la réforme soit engagée le plus vite possible et qu'elle s'applique le plus tôt possible. Si le plus tôt possible c'est la fin du quinquennat, ce n'est pas un problème", a-t-il dit.
De nombreux élus s'y sont farouchement opposés, notamment des sénateurs. Le 30 janvier dernier, le président du groupe PS au Sénat, François Rebsamen, défendait encore que la chambre haute doit être épargnée par cette réforme ou du moins bénéficier d'un "traitement spécifique".
Pour le ministre de l'Intérieur,Manuel Valls, l'application en 2014 provoquerait une "mini-dissolution" de l'Assemblée nationale dangereuse sur le plan électoral pour le PS en cette période d'austérité.
Pour justifier un report de l'application de la loi "fin 2016 ou début 2017", Manuel Valls a expliqué qu'une mise en oeuvre en 2014 "provoquerait plusieurs dizaines de démissions de députés qui choisiraient de garder leur mandat local". "Ce serait une mini-dissolution" et "une faute", a-t-il prévenu.
Cette assertion est combattue par des socialistes mais aussi par tous les spécialistes du droit électoral et constitutionnel. La commission Jospin avait d'ailleurs trouvé la parade pour éviter un flot de démissions: il suffit de prévoir qu'un parlementaire démissionnaire soit remplacé par son suppléant et, pour cela, de modifier une seule disposition d'une loi organique.
Quant au président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, évoquent l'horizon 2017, date des élections législatives et sénatoriales.
Le sénateur-maire PS de Lyon, Gérard Collomb, est un autre farouche opposant au non cumul des mandats. "Pour moi, ce n'est pas une affaire personnelle etdemain je choisirai sans problème la ville de Lyon", a-t-il annoncé avant de défendre à nouveau le cumul.
Rebsamen dénonce la "démagogie" et le "populisme" des anticumul.
"Il est facile de se faire applaudir sur des tréteaux en pourfendant le cumul au prétexte du renouvellement de la vie politique",a grincé le sénateur-maire de Dijon en présentant jeudi ses vœux à la presse. Selon lui, 80 des 128 sénateurs socialistes sont d'ores et déjà acquis à sa cause, ce qui garantit un rejet du texte lorsqu'il sera examiné au Sénat. Aux voix contre des socialistes viendront en effet s'ajouter celles des radicaux de gauche du RDSE, qui en font un casus belli, celles des centristes et celles de l'UMP.
La fronde de François Rebsamen et de ses alliés ne manque pas d'agacer les sénateurs partisans de la mesure.
"Il est aussi permis quand on est sénateur socialiste de défendre la position de François Hollande", a répliqué le président PS de la commission des lois, le godillot Jean-Pierre Sueur. "C'est un engagement emblématique. Si on cane là-dessus, on renonce à moderniser la vie politique", a-t-il prétendu.
Les carriéristes du PS, plus conservateurs que jamais
Rares sont les anciens qui apparaissent dans la liste des signataires
Plus des deux tiers sont de nouveaux députés déjà en conformité avec les règles de non-cumul.
"2017, c'est une reculade sur un sujet qui faisait partie des engagements essentiels de la gauche", souligne Jacques Valax au Monde, exprimant le désarroi de ces élus de base qui voient se creuser le fossé entre les sphères du pouvoir et le peuple de gauche.
Buzz sur les mauvais sentiments du président Hollande
Le Parisien avait révélé la rouerie de François Hollande
La "république du respect" ce n'est pas maintenant !
L'un de ses journalistes a été témoin d'une "insulte" prononcée par le candidat contre Nicolas Sarkozy qu'il a traité de "sale mec" dans une formule hypocrite.
Le PS a volé au secours du grossier personnage et la presse militante derrière lui, mais le quotidien maintient : "Pour Hollande, il n'y a pas de mystère : c'est bien le chef de l'Etat, 'un président en échec', 'un sale mec, qui se cache derrière les formules de l'UMP'".
Des propos tordus que la gauche dit sortie de son contexte, comme elle aurait pu dire qu'ils étaient à prendre au second degré ! Selon cette fois un journaliste d’Europe 1 présent à ce déjeuner, le fourbe aurait imaginé Nicolas Sarkozy s’adressant aux Français : "Il va aller devant les Français et qu’est-ce qu’il va leur dire : je suis un président de l’échec depuis 5 ans, je suis un sale mec…mais réélisez-moi…parce que moi je suis le seul capable de gouverner…et j’ai le courage d’affronter l’impopularité". Et c'est ainsi qu'en "république du respect" on peut insulter tout le monde en public.
Le "sale mec" se révèle
Le président Hollande s'est trahi au Salon de l'Agriculture
VOIR et ENTENDRE le "président des bisous" révéler la face cachée de sa bassesse face au visage même de l'innocence, une petite fille qui demande où est Nicolas Sarkozy:
Le président de la bassesse "normale"
Président en manque d'affection
Dimanche matin, Nathalie Kosciusko-Morizet a estime que François Hollande est "obsédé" par Nicolas Sarkozy.
Ce n'est pas sa première petite phrase. C'est une mauvaise blague, donc c'est un dérapage. Ca n'a pas sa place dans la bouche d'un président de la République."
Luc Chatel a observé que "derrière 'Monsieur p'tites blagues' se cache beaucoup de petitesse vis-à-vis de son prédécesseur et beaucoup de mépris vis-à-vis des Français" ses électeurs.
"Les Français n'ont pas élu un chansonnier" mais "une personnalité pour les sortir de la crise, donc, de grâce Monsieur Hollande, soyez à la hauteur de votre fonction", a lancé l'ancien ministre de l'Education, sur Radio J, reprochant aussi au chef de l'Etat, comme NKM, de s'être récemment "moqué" du pape Benoît XVI.
Le candidat a donné la clé de ce dérapage du président socialo-écolo
Hollande est "'un président en échec', 'un sale mec, qui se cache"