dimanche 2 décembre 2012

Les députés votent pour les réseaux de soins créés par et pour les mutuelles


Les élus du peuple votent contre la volonté des intéressés
Le vote a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi
Hollande livre notre santé
aux mains des réseaux socialistes
 
L'Assemblée nationale a voté  la proposition de loi PS sur le fonctionnement des réseaux de soins créés par les mutuelles
Cette proposition de loi du chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux, est un chantage au remboursement. Elle modifie le Code de la mutualité et vise notamment à contraindre les adhérents des mutuelles à choisir de recourir à des professionnels de santé ou établissements membres d'un réseau de soin, avec lesquels les mutuelles auront passé des contrats de qualité ou de modération tarifaire. Les mutuelles de santé sont des sociétés de personnes à but non lucratif, dont les parts sociales sont soumises à des conditions restrictives permettant notamment aux associés d'agréer -ou coopter ! - les nouveaux membres de la société...  Bruno Le Roux est détenteur d'une maîtrise en gestion et un 3e cycle en ...stratégie !
Les totalitaires entendent réduire notre liberté de choix
Le gouvernement et les députés PS embobinent les Français
Ils ont présenté cette perte de liberté comme "un rétablissement de l'égalité"
avec les autres types de complémentaires santé (assureurs ou institutions de prévoyance) autorisés à faire fonctionner légalement leurs réseaux de soins.

Autres intox sémantiques, l' "élargissement - présumé - de l'accès aux soins" et la réduction - supposée - des dépenses restant à la charge des patients, notamment en matière de soins optiques, dentaires ou de prothèses auditives.



La droite a soutenu les  professionnels de santé.
Avec pugnacité, l'opposition a défendu notre libre choix,  bataillant contre cette proposition de loi "suspecte sur ses motifs réels et inquiétantes sur ses conséquences", selon la formule de l'ex-président de l'Assemblée nationale, le Dr. Bernard Accoyer. 
Outre une remise en cause de la liberté de choix des malades et du principe de la médecine libérale, à l'unisson de ses collègues, il a dénoncé  la création d'une médecine "à plusieurs vitesses" et réclamé une réduction des frais de gestion des mutuelles.

Côté communiste, on dénonce la progression vers une "médecine à deux vitesses".

Les députés socialistes, écologistes et radicaux ont voté pour ce texte, tandis que les élus du Front de Gauche se sont abstenus "malgré d'extrêmes réserves" et que les députés des groupes UMP, mais aussi de l'UDI, ont voté contre au terme d'un vif débat de près de quatre heures.


La mise en réseaux de la santé est un acte politique

Seules les assurances et les complémentaires ont le droit d’avoir des réseaux de soins et de pratiquer des remboursements différenciés. En 2010, la Cour de cassation a rappelé l’obligation d’égalité entre tous les adhérents d’une mutuelle qu’ils choisissent un dentiste conventionné ou non conventionné. Depuis, la MGEN (mutuelle générale de l’Education nationale), qui a lancé le 1er réseau de soin, en 1992, a été assignée en justice à plusieurs reprises. Ces réseaux existent surtout pour l’optique et les soins dentaires, mal remboursés par la Sécu. 



La mutualité est aux mains de la gauche


Aujourd'hui ouverte à tous les Français,
la MGEN est très proche du PS. C'est ainsi que son actuel président, Thierry Beaudet , professeur des écoles, a exercé des responsabilités associatives à la Ligue de l'Enseignement. Il est également président de l'union mutualiste de groupe Istya,constitué d'un réseau de quatre mutuelles issues de la fonction publique (le groupe MNH, la Mutuelle Nationale des Territoriaux, la Mutuelle Générale Environnement et Territoires et la Mutuelle des Affaires Étrangères et Européennes) .

La Fédération nationale de la mutualité française (FNMF)
Forte de 18 millions d'adhérents, elle a eu René Teulade pour président (). Or, il est sénateur PS de Corrèze depuis 2008 et fut ministre des affaires sociales et de l'intégration (1992-1993) du gouvernement de Pierre Bérégovoy. En 2011, René Teulade fit appel d'une condamnation à 18 mois de prison avec sursis et 5 000 euros d'amende pour abus de confiance par le tribunal correctionnel de Paris, dans le cadre de l'affaire de la Mutuelle retraite de la fonction publique (MRFP).

Au côté de François Hollande, il augmenta l'influence de son parti dans la Corrèze jusqu'à ce que le Conseil général bascule à gauche en mars 2008 et qu'il en devienne alors le premier vice-président cumulard (1992-2011) de 80 ans.


"Une privatisation rampante de la Sécurité sociale"

Si pour les mutuelles, comme les complémentaires et les assureurs, le but affiché est de négocier des baisses de tarifs, le gouvernement socialiste cherche en vérité à soumettre le secteur privé de santé. Question cohérence, il interpelle, puisque, du côté sidérurgie, il cherche à nationaliser, mais privatise du côté santé.

D'ailleurs, pour le Collectif des associations d’usagers de la santé (Ciss), une étude d’impact est nécessaire, car "l’effet prix reste à démontrer ".
"Le devenir de plusieurs de nos savoir-faire emblématiques, en particulier pour les lunettes, est mis en péril" au profit de productions à bas coût, notamment chinoises, a aussi assuré Marie-Christine Dalloz (UMP). 
Pour l'UDI, Arnaud Richard a redouté l'ouverture d'une "boîte de Pandore" et la création d'"un réseau parallèle sans garantie sur l'amélioration d'accès aux soins". En réaction, des médecins libéraux veulent créer une "mutuelle libre."
Les médecins libéraux et des internes soucieux du maintien du libre choix du praticien manifestent aujourd'hui contre le projet de Marisol Touraine.

1 commentaire:

  1. Cette ministre est une malfaisante............de moins en moins de médicaments sont remboursés, même des médicaments délivrés uniquement sur ordonnance............c'est selon moi un comble. je pensais que les médicaments dé remboursés c'était en raison d'un effet thérapeutique moindre. C'est faux.

    De plus, les jeunes médecins ou les moins jeunes vont devenir des fonctionnaires puisqu'on va leur garantir un salaire de 4600€ par mois......s'ils n'atteignent pas cette somme, c'est la sécu qui va les payer, c'est à dire, nous. Le type n'a qu'à pas faire grand chose, et on va lui compléter son salaire.....................

    Mais ils sont nuls, irresponsables, laissent penser qu'ils font du social mais c'est le contraire.

    Ils sont en train de tout étatiser............comme chez les soviet.

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