mercredi 10 octobre 2012

Lyon: un parent frappe le professeur de gym de sa fille

Argument choc contre l''autorité d'un enseignant agressé  
Matraque télescopique (électrique)
 de 52  ou 63 cm
pour 23 euros
Bon, il n'a pas été égorgé: de quoi se plaint-il !


Légèrement blessé, mardi matin: l'incident est clos... 
Le professeur d'éducation physique d'un lycée  La Martinière-Duchère de Lyon a dû subir la violence du père d'une élève, mécontent des remontrances faites à la petite poison, selon une information du quotidien Le Progrès.  "Au début du cours, dirigé cette élève de seconde vers le conseiller d'éducation (CPE) parce qu'elle perturbait" le cours d'éducation physique, raconte Yves Boisset, proviseur du lycée. Mécontente, la lycéenne avait alors utilisé son portable pour se plaindre à son papa.
On entre dans les établissements scolaires comme dans des moulins
Vers 11h15, le père "énervé" a pénétré dans le gymnase municipal et "a agressé sauvagement le professeur", lui portant "plusieurs coups au visage et au thorax" sous les yeux de ses élèves, a expliqué Y. Boisset.
Le concierge du gymnase a "aussitôt" alerté la police et les pompiers qui ont pris en charge l'enseignant. Souffrant d'hématomes et de contusions, le sportif s'est vu prescrire une ITT de six jours.
La " refondation" du système scolaire prévoit-elle la protection du milieu scolaire ?
Cet incident, le "premier de ce type" [sic] dans cet établissement réputé "paisible", selon la formule consacrée, a provoqué une "émotion importante parmi les collègues, les élèves et les parents d'élèves", a souligné le proviseur. Celui-ci ne donne aucune précision sur le passé scolaire de la petite peste. Tout est opaque et cloisonné: les livrets scolaires ne contiennent plus aucune information utile en cette époque folle qui veut que des corrections en rouge seraient "anxiogènes" pour ce type d'adolescent ! Les parents n'auront plus de suivi clair du travail supposé de leurs rejetons: leurs gosses n'auront plus droit à des notes clairement interprétables de la situation. Mais s'en plaindront-ils ? Le pugilat commencera à la fin de l'année, dites-vous ? Eh bien, même pas, car les redoublements seront exceptionnels, voire interdits. Trop co^teux, selon la gestion comptable de la gauche progressiste.

Cela dit, ni la FCPE, ni la FSU n'a souhaité s'exprimer avant les élections professionnelles et syndicales...

Et puis les professeurs sont protégés, après coups, par l'Autonome et la MAIF. 
Sans attendre le Père Noël, les professeurs sont invités à s'offrir une assurance contre les agressions de parents d'élèves... La MAIF a encore tout prévu !  Contre 40 euros par an, tous les personnels de l'éducation peuvent se protéger  : coup de poing, injures, diffamation, harcèlement, dégradation de biens... Il paraît qu'il y a un vrai besoin ! Près de 500.000 personnes y ont déjà souscrit : 55% des enseignants et la moitié des personnels de direction. Lien RTL 

Quant aux enfants, qu'ils testent donc la MAE qui rackette chaque année les familles défavorisées, comme les autres, bien que,  le plus souvent , elles soient déjà couvertes par l'assurance familiale.
Lien Le Figaro (2009): "Guerre des prix dans l'assurance scolaire"
Ce doublon est encouragé par les instituteurs, militants vertueux de la MAIF, qui font pression sur leurs élèves, en leur distribuant les imprimés en cours !
 Lien PaSiDupes (2009) : "La MAE : la mutualité rose en veut à votre argent ! (Le PS chérit cette assurance scolaire juteuse)
Lien PaSiDupes (2006) : "Parents d'élèves, la MAE, une assurance inutile. (Parents, ne vous laissez pas abuser).

Le lycée d'enseignement général et technologique La Martinière-Duchère, dans le 9ème arrondissement de Lyon, accueille 2.350 élèves, dont 1.150 étudiants post-bac.


Le corps enseignant se rassemblera ce jeudi matin à 11h, pour marquer son soutien au professeur.

Le parent d'élève a été interpellé
Myriam [prénom modifié pour dissimuler l'origine ethnique de la douce enfant] a alerté sa mère par téléphone.  
Préméditation 
Le père est alors arrivé dans le gymnase, armé de quelque chose ressemblant à une matraque télescopique, poursuit une jeune fille (le professeur parle d’une canne). "Après avoir frappé l’enseignant, il nous a menacés, au cas où on parlerait. Nous étions tous apeurés, personne n’a réagi. " L’agresseur a été interpellé à sa sortie du gymnase. La police n’a retrouvé aucun objet sur lui, a tenu à le préciser mercredi une source judiciaire .Interpellé "plus tard dans la journée", le père irascible a été placé en garde à vue. "L'enquête se poursuit et il sera jugé jeudi en comparution immédiate", a précisé cette source.

Pour autant, Cricri Taubira acceptera-t-elle de lui faire des misères ?

L'usage de la matraque est stigmatisé entre les mains des forces de l'ordre, mais en vente libre à destination de la population ?


2 commentaires:

  1. On sait très bien que le corps enseignant a VOTE MASSIVEMENT pour le PS....Je crois qu'ils aiment se faire tabasser... ou alors leurs syndicats de gôche recoivent pleins de trucs juteux de la gôche pour inciter leurs adhérents à voter à gôche...bref, qu'ils se débrouillent

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  2. Myriam "prénom modifié pour dissimuler l'origine ethnique de la douce enfant". Ils ont des portables maintenant, je croyais qu'il était au tamtam encore. mdr

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