mercredi 10 octobre 2012

Brésil: Trois proches de Lula reconnus coupables par la Cour suprême

La corruption trotskiste révélée à la gauche internationaliste béate

Vous m'avez-vu ?
Quand le candidat Hollande travaille sa stature internationale,
il va chercher l'onction du corrupteur Lula...
"La droite me connaît mal visiblement", a-t-il prévenu en octobre 2011 !
Devons-nous craindre le pire ?


Corrupteur désigné personnalité de l'année 2009 par le journal Le Monde...

Trois des plus proches collaborateurs de l'ex-président Lula ont été reconnus coupables de "corruption active" par la Cour suprême du Brésil pour avoir acheté des voix au Parlement. Les peines seront prononcées dans plusieurs semaines.

Les accusés sont José Dirceu (ancien chef de cabinet de l'ex-président Lula, un ex-président du syndicat de la métallurgie, en 1975), l'ancien patron du Parti des travailleurs (PT, d'inspiration trotskiste, que Lula a fondé) José Genoino, ainsi que l'ex-trésorier de ce parti, Delubio Soares. Tous trois ont été reconnus coupables d'avoir orchestré un vaste système de versement de pots-de-vin sous le premier mandat de Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010).

L'annonce de leur culpabilité a été rendue publique mardi, entre les deux tours des élections municipales au Brésil. Le PT est toujours au pouvoir avec l'actuelle présidente Dilma Rousseff. 

Ex-guérillero
M. Dirceu est âgé de 66 ans. Cet ex-guérillero et ancien  bras droit de Lula est le principal accusé politique de ce procès entamé début août et dont la presse se fait largement l'écho. Il est considéré par le rapporteur du procès comme le "chef" de ce système.

Dirceu avait été obligé de démissionner en 2005 quand le scandale de corruption avait été révélé. Il a toujours nié avoir versé des pots-de-vin aux parlementaires et se proclame innocent.

Vieille pratique
Les juges ont statué que les trois accusés distribuaient de l'argent à des parlementaires. Ils ont ainsi pu recueillir illicitement le soutien de partis politiques alliés pour former la coalition du gouvernement fédéral. L'achat de vote au parlement est une vieille pratique au Brésil.

Excuses publiques
Le procès implique 37 accusés. Une collusion entre hommes politiques, hommes d'affaires et banquiers: cela ne fait-il pas un peu mauvais genre en milieu trotskiste ? Hollande non plus n'aime ni la finance, ni les riches, ni les banquiers,  à quelques exceptions près... Une trentaine ont déjà été reconnus coupables.

L'affaire dite du "mensalao" avait failli coûter sa réélection à Lula en 2006, même s'il a été mis hors de cause par la justice. Lorsque le scandale a éclaté, il avait déclaré se sentir trahi et s'était excusé publiquement au nom de son parti.


Lula, soi-même, en délicatesse avec la justice




Rencontre entre le président Luiz da Silva "Lula"
et Ségolène Royal, 
le 30 janvier 2009 à Belém, 
lors du Forum social mondial 


En février 2011, le ministère public réclame l'ouverture d'une procédure contre lui pour utilisation irrégulière de fonds publics et sollicite le gel de ses avoirs. Lula est accusé d'avoir utilisé des fonds publics pour financer une campagne de promotion politique en 2004, pour un coût estimé à quatre millions d'euros
Le 27 septembre 2011, Sciences Po Paris lui remet le titre de docteur honoris causa...

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