Le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, a dénoncé lundi 10 septembre "une offense à nos valeurs républicaines"
Le drapeau français qu'arborait la mairie de Prunelli-di-Casacconi (165 habitants), commune communiste de Haute-Corse, a été décroché et brûlé dans la nuit de vendredi à samedi, à la veille de l'entretien télévisé sur-médiatisé du président socialiste sur TF1.
Dans un communiqué, envoyé dans la nuit de dimanche à lundi, le ministre a condamné ces actes, les jugeant "intolérables", "d'autant plus qu'ils ont été commis à la veille des cérémonies marquant le 69e anniversaire de l'insurrection du 9 septembre 1943 qui fit de la Corse le premier département français libéré". Dimanche, plusieurs cérémonies commémoratives ont justement eu lieu, notamment à Bastia, Ajaccio et Porto-Vecchio.
Le département français avait été le premier à se libérer du joug nazi durant la seconde guerre mondiale. "Cet acte anti-républicain qui est, aujourd'hui plus encore, une offense pour le monde combattant corse", a été fermement condamné dans un communiqué par la préfecture de Haute-Corse.
"Brûler le drapeau français, c'est faire offense à ce qui fait l'unité de notre République et à ses valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité", a insisté le ministre.
"C'est faire offense également à ces femmes et ces hommes qui se sont battus et ont pour beaucoup donné leur vie, en Corse comme partout en France, pour la libération de notre pays", a-t-il ajouté.
Parallèlement, une vague d'attentats à l'explosif a secoué la Corse dans la nuit de dimanche à lundi entre 00h15 et 01h00 heure du matin.
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