lundi 3 septembre 2012

Ayrault refuse -mais fait tout pour- être le premier ministre "d'un tournant de l'austérité"

Zayrault nie les réalités



Le très charismatique Ayrault
glace les Français



Le chef du gouvernement refuse d'admettre que sa politique du début de quinquennat a été un échec 


Ce monsieur n'assume pas être à l'origine d'un "tournant de l'austérité', comme en 1983  
Mais, dans le même temps, Jean-Marc Ayrault a admis dimanche sur Tous Politiques, nouvelle émission politique de France Inter la possibilité d'une hausse de la CSG pour financer la protection sociale : "C'est une piste possible mais ce n'est pas la seule." Ainsi, cette décision n'est-elle toujours pas prise... Instituée par Michel Rocard le 16 novembre 1990, la CSG (contribution sociale généralisée) n'est pas une cotisation sociale, mais un impôt, selon le Conseil constitutionnel. Les trois quarts du produit de la CSG sont issus des revenus d'activité.
Il est vrai que une augmentation de la CSG constituerait une augmentation des impôts frappant les travailleurs et créateurs de richesse. C'est le premier impôt direct en France, devant l'impôt sur le revenu : pas de quoi s'en vanter quand on prétend éviter l'austérité...

VOIR et ENTENDRE  
le premier ministre, "con-centré" sur France Inter, le 2 septembre, affirmer "déclarer, c'est agir ":



Les chiffres du chômage avec le cap des trois millions de chômeurs franchi au dernier trimestre, sans compter l'Outre-mer, appellent des mesures d'urgence selon le Premier ministre : "Nous avons accéléré la convocation du Parlement qui va pouvoir, dès le 10 septembre, examiner le projet de loi sur les emplois d'avenir pour que dans la foulée on puisse adopter la loi sur le contrat de génération. Ca fait des centaine de milliers d'emplois concernés", a-t-il tenté de se justifier.

Enfin, le Premier ministre compte aussi sanctionner ses ministres


Avant même le premier Conseil des ministres de la rentrée, Jean-Marc Ayrault s'est livré mercredi à une mise au point visant ses détracteurs, depuis le Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon, jusqu'aux écologistes naguère dirigés par sa ministre du Logement, Cécile ­Duflot, en passant par l'aile gauche du PS, proches de Benoît Hamon, et qui menacent de ne pas voter le traité européen renégocié par le président de la République. 
Depuis quelques jours, tous multiplient les critiques à l'encontre de François Hollande et du gouvernement, 
au point d'accréditer l'idée, défendue par la droite, d'un immobilisme de la gauche au pouvoir. 

Il a donc tenu à rappeler à ses ministres que la discussion entre ministres a  lieu "au sein du Conseil des ministres" et non "sur la place publique". 

"Les Français sont souvent mécontents quand ils voient qu'au sein d'une équipe, des gens se laissent aller à des petites phrases ou à des petits commentaires, qui donnent l'impression d'une division. Donc ça suffit !", a prévenu Jean-Marc Ayrault.


Ce rappel à l'ordre intervient après le désaccord public entre Arnaud Montebourg et Pierre Moscovici sur le choix de la banque Lazard comme conseiller pour la future Banque publique d'investissement

Arnaud Montebourg, candidat à la primaire PS, avait déclaré en octobre 2011 que son concurrent Manuel Valls était "celui qui n'(avait) qu'un pas à faire pour aller à l'UMP". "La modernité ne consiste pas à reprendre des propositions de l'UMP pour les mettre dans la primaire PS", avait insisté Nono Montebourg dans un documentaire diffusé jeudi soir sur France 2.
En revancheValls peut-il donc soutenir Montebourg qui a déclaré en août 2012 que le nucléaire est une "filière d'avenir", si c'est au détriment d'Europe Ecologie-les Verts et des deux écologistes radicaux du gouvernement, Pascal Canfin et le pargon de vertu, Cécile Duflot, qui s'accommode décidément fort bien de sa "muselière" pour renier ses convictions et conserver son porte-feuille ministériel ? 

2 commentaires:

  1. Des emplois d'avenir ?

    Quel avenir ?

    Comme la dernière fois où ils étaient au pouvoir, aucun de ces emplois n'a résisté au temps qui passe.

    Quand se décideront-ils à ne plus cumuler de mandats

    Ce gouvernement se couvre de ridicule et n'a plus aucune crédibilité

    pendant que Patapouf est en train de réfléchir car on ne l'entend ni ne le voit guère.

    Ça fatigue de réfléchir et de prendre des décisions.

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  2. Que dire :

    Zayrault n'est pas plus crédible que Patapouf

    Trois fois HÉLAS

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