lundi 17 septembre 2012

Appel d'élus socialistes au forcing sur le droit de vote et d'éligibilité aux étrangers


75 députés PS impatients de rendre éligibles les étrangers
Tenir "rapidement" la promesse de campagne de François Hollande d'accorder le droit de vote -et d'éligibilité- aux étrangers 
C'est un appel d'élus socialistes dès les prochaines municipales, dans une tribune publiée dans Le Monde daté de mardi. "La réforme doit intervenir rapidement, pour se donner les moyens de l'appliquer lors des prochaines municipales" de 2014, écrivent ces élus de diverses sensibilités. Et de lancer : "À celles et ceux qui nous disent que c'est trop tôt, et qu'il faut prendre son temps, nous répondons que c'est en commençant maintenant que nous aurons la possibilité de prendre notre temps pour faire cette réforme" qui "ne se fera pas en un jour" car elle nécessitera une réforme de la Constitution et "changera la nature du corps électoral".

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a les deux pieds sur le frein
"Est-ce que c'est aujourd'hui une revendication forte dans la société française? Un élément puissant d'intégration? Non. Ça n'a pas la même portée qu'il y a trente ans. Aujourd'hui, le défi de la société française est celui de l'intégration", déclare-t-il.

"A la veille de la reprise des travaux parlementaires, le temps presse", estiment en revanche les 75 signataires de la tribune.

Parmi les 75 signataires de cette tribune figurent Pouria Amirshahi, né Iranien et ancien président de l'UNEF-ID, Karine Berger, secrétaire nationale à l'économie pressentie pour devenir adjointe au porte-parole du PS et membre fondateur de la Convention pour la sixième République (C6R), fondée par Arnaud Montebourg, Élisabeth Guigou (Seine-Saint-Denis, ancien Garde des Sceaux), Patrick Bloche(président du groupe socialiste au Conseil de Paris soutenu par Daniel Vaillant et Bertrand Delanoë et proche de Martine Brochen-Aubry, Laurence Dumont (Calvados, proche de Martine Brochen-Aubry), Sandrine Mazetier (vice-présidente de l'Assemblée et secrétaire nationale à l'immigration), Christian Paul (l'un des fondateurs du Nouveau Parti socialiste avec Vincent Peillon, Julien Dray et Arnaud Montebourg), Jean-Jacques Urvoas (ex-militant MNEF et opposant à la reconnaissance unilatérale d'un Etat palestinien), Razzye Hammadi (né en France de parents maghrébins, ancien président du Mouvement des jeunes socialistes, MJS,secrétaire national du PS aux services publics de l'équipe de Martine Aubry en novembre 2008 et organisateur la votation citoyenne pour La Poste et élu député du 93 au détour d'un accord entre le PS et le Front de Gauche, au détriment de Jean-Pierre Brard: Hammadi, candidat unique, obtient 100% des suffrages et un taux de participation de 22,63 %), Annick Lepetit (proche de B. Delanoë et maire fugitif du 18e arrondissement de Paris à la suite d'Edouard Vaillant), Patrick Mennucci (13, petit-fils d’immigrés de Toscane, ex-porte-bagages de Désirdavenir Royal et ancien directeur de la campagne municipale de Jean-Noël Guérini en 2008), Jérôme Guedj (Essonne, ancien assistant parlementaire du sénateur Jean-Luc Mélenchon alors PS, et ex-membre de l'association politique française d'éducation populaire présidée par Jean-Luc Mélenchon, visant à replacer les valeurs républicaines au cœur de l'union des gauches, mais dissoute dans le Parti de gauche (PG)) ou encore Axelle Lemaire, députée binationale franco-canadienne des Français de l'étranger (Europe du Nord).Mais aussi

Une mesure inconsciente et démagogique

Veulent-ils la mondialisation de la France ?
"Loin d'être votée à la va-vite, (cette loi) doit au contraire être discutée publiquement pour en expliquer la portée et sa contribution à une République réconciliée avec ses citoyens", ajoutent-ils. Qualifiant de "courageuse" la 50e proposition du candidat Hollande, reprise d'une proposition de François Mitterrand en 1981 jamais réalisée, ces députés plaident pour que le statut des étrangers "passe enfin de celui d'invisibles à celui d'acteurs de la vie locale".
D'autant que, lors de sa campagne présidentielle, François Hollande a fait preuve de "droiture face à ses engagements" lors du débat télévisé avec Nicolas Sarkozy : "Il a su démonter l'épouvantail du communautarisme brandi par Nicolas Sarkozy.
Une loi constitutionnelle sur le droit de vote des étrangers a déjà été adoptée au Sénat en décembre 2011. Mais le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone a jugé en juillet un référendum nécessaire "parce que nous n'avons pas les trois cinquièmes des voix aux Sénat et à l'Assemblée pour inscrire ce droit dans la Constitution". 
La majorité élue à l' Assemblée en 2012 n'a pas la "maturité" !
Il faudra attendre "un moment de maturité, pour que le oui ait une chance sérieuse de l'emporter", selon lui.
Dans la 50e de ses 60 propositions de candidat, François Hollande promettait d'accorder le droit de vote aux élections locales "aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans".
Le 2 mai il avait affirmé être prêt à aller jusqu'au référendum.
Que n'a-t-il affirmé pour se faire élire !


F. Fillon demande "solennellement" à François Hollande de renoncer à cette mesure

S'adressant lundi 17 au Premier ministre Ayrault, l'ancien-Premier ministre lui " demande d'être à la hauteur de ses fonctions, il est le garant de l'unité nationale, il sait que ce sujet va créer un débat très violent à l'intérieur de notre pays, il sait que c'est un sujet qui va diviser profondément les Français au moment où on n'a pas besoin de se diviser parce que c'est déjà suffisamment difficile comme ça", a ajouté François Fillon.

"S'il est à la hauteur de la responsabilité qui lui a été confiée par les Français, même si sa conviction, c'est que les étrangers doivent avoir le droit de vote aux élections locales, il doit retirer ce projet de loi", qui figure parmi les promesses de campagne de François Hollande, a-t-il poursuivi sous des applaudissements nourris.

Avant lui, son concurrent à la présidence de l'UMP, Jean-François Copé avait insisté pour que le chef de l'Etat s'efforce de "clarifier ses intentions" sur le droit de vote des étrangers aux élections locales et, s'il décidait de s'engager dans cette voie, de soumettre "immédiatement à référendum" cette question.


6 commentaires:

  1. Eh oui, racler des voix et pour en avoir le plus possible faire des promesses imbéciles et maintenant, pour rester populaire, se maintenir ( dur dur ) vouloir absolument les mettre enoeuvre

    sans demander au peuple s'il est ou non d'accord

    est une constante des socialos soit :
    je sais tout, je commande, les autres n'ont rien à dire...

    un tel gouvernement est un gouvernement de dictateur, allons-nous être comme en Russie du temps de Staline ?!?!

    Quels tristes sires avons-nous là.

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  2. Je pense qu'il faut déclarer la guerre civil en France, seule solution pour faire le ménage dans ce pays . On essai de nous vendre la bougnoulisation comme si c'était une avancé sociétal devant laquelle notre histoire devrait s'incliner ! Moi je dis Non! et le temps viendra ou ces enfoirés de gauchiste devront payer.

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  3. manoeuvre de diversion,les esprits s'échauffent sur le mariage homo et pdt ce temps on fait passer une hausse d'impots ou une décision stupide mais promise ds le programme attrappe gogo!

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  4. lol, c normale qu'ils pressent, ils ont peur pour leurs fesses "municipal 2014" c députer (s) pour leur région, quelle bascule à droite "Mairie" mdr

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  5. Quand on regarde les noms des députés (leur régions) PS " les 77" se sont presque en totalité des villes a faute population immigrés, mdr

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  6. De toute façon, ça ne changera pas grand-chose dans la mesure où l'immense majorité des étrangers présents en France sont… français… puisqu'on distribue la nationalité française d'office à tout individu qui naît sur le territoire, et on la donne aussi à tous ceux qui arrivent (du Sud) en même temps qu'on leur distribue, sans contrepartie et de façon inconditionnelle, une foultitude d'aides et de prestations sociales, familiales, médicales…

    La question qui se pose, c'est comment allons-nous héberger sur un territoire de 550 000 km2 les centaines de milliers de personnes qui arrivent chaque année (il est vrai que celles qui y étaient à l'origine sont forcées d'en partir de plus en plus…), et qui aggravent un état de surpopulation déjà critique ? Nous nous acheminons à une vitesse effrayante vers un état de paupérisation et de famine gravissimes (mais voulu, et accéléré par notre actuel gouvernement, à 100 % maçonnique).

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