Geoffroy, après un parcours sans faute chez L'Oréal, a fondé The Phone House à 34 ans, en 1996. Son aventure a démarré dans une petite boutique à deux pas des Champs Elysées. Aujourd'hui, le réseau est à chaque coin de rue…L'avez-vous reconnu?
L'année dernière, il a fondé, avec Richard Branson, Virgin Mobiles.
Et ça cartonne ! A son actif, la création de plus de 3 000 emplois en 10 ans !
Il était à Lyon pour rencontrer des chefs d'entreprise en vue de la création à l'automne 2007 de l'antenne Rhône-Alpes de Croissance Plus, l'association qu'il dirige. Elle affiche ouvertement trois missions : être un think tank, faire du lobbying et communiquer dans un pays où les entrepreneurs ont peur des media.
Il était à Lyon pour rencontrer des chefs d'entreprise en vue de la création à l'automne 2007 de l'antenne Rhône-Alpes de Croissance Plus, l'association qu'il dirige. Elle affiche ouvertement trois missions : être un think tank, faire du lobbying et communiquer dans un pays où les entrepreneurs ont peur des media.
Il est d'ailleurs souvent le seul à opposer modération et courtoisie aux détracteurs, quand les patrons sont accusés de tous les maux: licencier abusivement, s'en mettre plein les poches, être des patrons voyous, etc. Et son discours décapant est bien loin des propos formatés des dircoms et de l'ouverture de parapluie que de la prise de risque. Ruquier, Chabot et autres PPDA ont souvent fait appel à communiquant, un bon client qui oppose ses convictions d'homme de terrain aux idées toutes faites de Besancenot, aux préjugés politiquement corrects des gauchos-caviar-people ou des slogans d'anti-CPE.
C'est d'ailleurs parce qu'au cours d'un débat télévisé sur le CPE une étudiante aux idées reçues lui avait lancé: "De toute façon, les patrons, c'est tous des salauds", qu'il a poussé son coup de gueule, sous la forme d'un livre.
C'est un plaidoyer pour sortir la France et les primitifs français de la confusion entre dirigeants de sociétés du CAC 40 et entrepreneurs de PME.
Une réflexion sur les raisons de l'image si dégradée des patrons et quelques explications : des stock-options attribuées sans contrôle suffisant, une transparence trop relative, un manque de générosité.
Fait du hasard, le livre est sorti le 11 avril 2007, alors même qu'était révélé le montant des indemnités de départ versées à Noël Forgeard, ex-coprésident d'EADS. Une fois de plus, le portable de Geoffroy n'a cessé de sonner. Une fois de plus, il a accepté de répondre. Parce que, dit-il, "les effets collatéraux sur l'ensemble des patrons sont terribles." Il prône d'ailleurs "une véritable éthique du capitalisme. Car les entrepreneurs doivent être irréprochables."
La réalité des petites entreprises est toute autre dans cette nation sous influence, à la fois des profs de la FSU et des associations ou réseaux de la gauche réfractaire au succès. En France, le monde peut changer, le mot patron est connoté: il renvoie à la lutte des classes. Et tout ce qui est petit est grand, hormis la petite entreprise. L'orchestration des media se limite aux percussions et ne résonnent qu'aux délocalisations et aux licenciements. Si le cor retentit au fond des bois à chaque fermeture d'usine, les créations d'entreprises et d'emplois s'interprètent au triangle.
Le patron de PME qui fait prospérer son entreprise est suspecté.
G. Roux deBézieux souligne que "développer une entreprise est un exercice tout aussi honorable que de la créer", mais la contre-publicité vigilante fait son oeuvre.
Comment les Français apprendraient-ils à aimer les créateurs d'entreprises si la presse fossilisée dans l'idéologie marxiste pratique l'amalgame. Elle claironne son indignation dans l'affaire du "parachute doré" de Noël Forgeard (Airbus, EADS), mais ses décrypteurs ne signalent ni qu'Alain Dinin, président de Nexity, a renoncé à ses stocks-options, ni que Taxis Bleus a rapatrié ses centres d’appel Powergreeen de Grande-Bretagne en France. G. Roux de Bézieux pointe pareillement la différence de traitement médiatique réservé à Louis Gallois qui a pourtant refusé de percevoir de la part d'EADS un salaire supérieur à 15 000 euros par mois (180 000 euros par an) et a demandé à conserver la même rémunération que celle qu’il touchait à la SNCF, soit treize fois moins que celles de son prédécesseur.
En faisant l'acquisition de cet essai vous n'engraisserez pas non plus ce salaud-là, puisque " les droits d’auteur seront entièrement reversés à la fondation Herbé qui soutient des projets d’aide à l’enfance " !
S'adossant à au cas Forgeard, la presse militante a fait le choix d'exploiter le filon de la lutte des classes de l'époque sombre du marxisme économique du XIXe siècle. Il est aujourd'hui en cours de rénovation par les soins des ...altermondialistes !
Mais, craignant certainement une confusion des images, la droite rechigne à s’exposer et n'assume pas son soutien aux méchants "patrons" créateurs d'emplois. La droite gaulliste marque ses distances: Villepin somma HP de réduire son plan social et Nicolas Sarkozy fustigea les " patrons-voyous" ?
"Salauds de patrons" met aussi en cause la propre responsabilité des chefs d’entreprise. Tandis que G. Roux de Bézieux faisait encore de l'information des masses en 2007, Anne Lauvergeon avoue qu'elle est "bridée " par sa directrice de la communication et Franck Riboud fait le dos rond sous les coups des démocrates patentés, politiques et syndicalistes (et associatifs masqués) qui ont leur rond de serviette sur les plateaux de tous les media.
Il reste qu'en France les "petits" patrons sont 2,6 millions, que 50% n’ont aucun employé et que 40% en ont de 1 à 9.
Les attaques contre les patrons, petits et grands, - à l'aveugle - sont donc particulièrement injustes et destructrices: les Français qui y participent se rendent coupables du saccage de leurs entreprises et du chômage.
Et n'allons pas croire que la gauche apportera ce changement non plus !...
De PSA à Sanofi en passant par Rio Tinto ou Doux, l'ancien avocat use de son verbe et enchaîne les déclarations fracassantes à l'encontre des entreprises concernées. Ce qui lui a valu d'être qualifié vendredi de "procureur doctrinaire", par le président du groupe UMP au Sénat, Jean-Claude Gaudin.
sur son pupitre de l'Assemblée générale de l'ONU
Le 12 juillet, qu'il s'agisse du plan de restructuration de PSA, de la fermeture du site d'Aulnay ou de la suppression de 8.000 postes en France, le ministre dit systématiquement "niet", brandisant son veto à presque chaque annonce de plan social. Mais il est capable de mieux.
"Il y eu dissimulation et mensonge", affirme-t-il à propos de PSA.
La fermeture du site Rio Tinto à Saint-Jean de Maurienne ? "Nous n'acceptons pas cette décision". Sanofi? "Un plan social abusif que "nous ne pouvons accepter".
Montebourg n'hésite pas à accuser les patrons de mentir. Ainsi, dans le cas de PSA, il a dénoncé la mise entre parenthèse du plan social le temps de la présidentielle, à la demande de Nicolas Sarkozy. Le patron de PSA a simplement reconnu avoir retardé cette annonce. A noter que le ministre ne fait ici que suivre la ligne du gouvernement, puisque Jean-Marc Ayrault lui-même, dans sa déclaration de politique générale, avait parlé de ces "plans sociaux opportunément retardés".
Sur le fond, Arnaud Montebourg conteste aussi les justifications données par les directions pour expliquer les suppressions de postes. Celles de PSA sont ainsi qualifiées "d'allégations".
A l'annonce par le géant minier Rio Tinto de se séparer de 600 personnes, Montebourg n'a pas seulement mis son veto à la fermeture de l'usine de Saint-Jean de la Maurienne. Il s'est écrié: "C'est un site rentable. Nous allons entrer en discussion avec eux d'une façon qui va être assez ferme". Pour seule politique, Arnaud Montebourg reprend ainsi les accusations de licenciements "abusifs "lancées contre Sanofi. Son indignation permanente le poussa à devancer l'annonce officielle du groupe en affirmant que celui-ci envisageait "plusieurs milliers de suppressions d'emplois".
Nous avons un vrai problème avec le comportement de Montebourg
"Nous avons un vrai problème sur la stratégie de Peugeot (...), le comportement de l'actionnaire", lance l'accusateur public.
Voilà qui n'est pas commun. Un ministre qui donne des leçons d'économie à un groupe industriel, qui plus est entièrement privé ! A plusieurs reprises, le dirigiste je-sais-tout a vertement critiqué la stratégie de PSA, estimant qu'elle n'était tout bonnement pas appropriée. "Nous avons un vrai problème sur la stratégie de Peugeot, l'alliance avec General Motors, le comportement de l'actionnaire", a lancé celui qui est supposé redresser les situations, mettant notamment en cause le versement de dividendes en 2011, malgré les mauvais résultats du groupe. Une charge qui a déclenché les foudres de la droite: Jean-François Copé et François Fillon se sont mouillés, avec le principal intéressé. Dans une entretien au Figaro, le président du conseil de surveillance de PSA, Thierry Peugeot, visiblement "inquiet" par la chute du cours de PSA en bourse, consécutive à l'invective du ministre, estime qu'"il y a des limites" à la critique du gouvernement.
Or, Montebourg n'en n'est pas à son coup d'essai.
Or, Montebourg n'en n'est pas à son coup d'essai.
Plutôt que de faire, il parle. Déjà, dans le dossier Doux, leader européen de la volaille placé en redressement judicaire depuis le 1er juin dernier, il avait pris à partie le PDG Charles Doux. Lorsque celui-ci avait refusé que la banque Barclays injecte 35 millions d'euros dans l'entreprise, Montebourg l'avait fustigé, dans un entretien à l'Usine Nouvelle : il "privilégie son sort personnel", jugeait-il alors.
Il est maintenant question que le gouvernement socialiste laisse vendre Doux à son actionnaire principal, la banque britannique Barclay's !
On attend maintenant que du poulailler de Jean-Marc Zayrault sorte Najat Vallaud-Belkacem pour nous assurer le peuple que les socialistes sont cohérents et justes !
Cet excellent article oublie de dire que bien des "patrons" créent leur entreprise sur leurs fonds propres, s'endettant parfois avec un risque total, travaillent le soir et le week-end, mettant en second plan leur famille et s'octroient les premières années un salaire inférieur à celui de leurs employés, quand ils s'octroient un salaire...
RépondreSupprimerLa caricature est facile pour ceux qui ne se bougent pas et refusent de voir le parcours du combattant (parfois le calvaire) de leur patron.
Alors un guignol nommé par un élu pour montrer du doigt et insulter le patronat (petit et grand), c'est à vomir et montre bien l'incompétence de nos politiques en la matière, surtout quand ils jouent les chevaliers blancs pour se faire mousser auprès de l'opinion publique.
Facile quand on a un traitement (salaire + avantage en nature) de ministre d'Etat.... UNE HONTE !