Sérieux avertissement de la Cour des Comptes au gouvernement pour 2013
Migaud apporte un éthylotest à Ayrault
"Nom de dieu ", aurait lâché Moscovici !
Les objectifs du gouvernement de Nicolas Sarkozy devraient pouvoir être tenus en 2012, mais l'année 2013 s'annonce en revanche plus compliquée pour Hollande au niveau budgétaire.
C'est la mise en garde adressée ce lundi matin au gouvernement Ayrault par Didier Migaud, président socialiste de la Cour des comptes, après avoir rendu son audit détaillé des finances publiques, réclamé par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault.
Comme ce dernier l'avait déjà annoncé, la Cour des comptes a confirmé la nécessité de trouver de 6 à 10 milliards d'euros - recettes fiscales nouvelles et économies supplémentaires sur la dépense publique - afin de respecter l'engagement pris par la France à l'égard de ses partenaires européens de ramener son déficit à 4,5% du produit intérieur brut (PIB) contre 5,2% en 2011.
Ce rapport de 250 pages "sur la situation et les perspectives des finances publiques doit précisément permettre au gouvernement de prendre conscience de la nécessité d'ajuster les curseurs d'un "collectif budgétaire" attendu mercredi en Conseil des ministres pour ajuster la loi de finances 2012, plutôt que de sombrer dans le symbole, l'idéologique et la démagogie.
L'année 2013 reste "cruciale" et "décisive" pour la trajectoire des finances publiques
La Cour des comptes a justifié ses craintes par une croissance moins élevée que prévue.
Fort peu disposé à assumer, le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, a en effet annoncé dimanche que le gouvernement s'apprêtait à abaisser ses prévisions de croissance à 0,4%, au mieux, pour 2012, et entre 1% et 1,3% pour 2013. Jusqu'à présent, il tablait sur 0,5% cette année et 1,7% l'an prochain. Selon la Cour des comptes, si la croissance n'était bien que de 0,4% en 2012, la perte de recettes atteindrait "mécaniquement" 3 milliards d'euros pour les caisses publiques. En outre, les magistrats financiers estiment que 3 à 7 milliards de recettes fiscales prévues par le budget 2012 correspondent à une évaluation "trop optimiste".
Le président Hollande parle de croissance, mais le gouvernement Ayrault prend des mesures symboliques et engage des dépenses non financées qui brisent cette croissance.
De la maîtrise des finances publiques de 2013 dépendra le retour à l'équilibre promis par le président François Hollande pour la toute fin de son mandat, en 2017.
Didier Migaud a évoqué une hausse de la TVA, qui frappera tous les Français, jusqu'aux plus défavorisés, alors que le gouvernement s'apprête à abroger la TVA sociale votée par la précédente majorité et qui devait entrer en vigueur à l'automne.
Les magistrats de la Cour des Comptes estiment qu'une hausse "au moins temporaire" de la TVA ou de la CSG sera "difficilement évitable" en 2013 si la France compte bien tenir ses engagements.
Hollande parle, a parlé de croissance, mais les mots seuls ne restent que des mots vides et creux.
RépondreSupprimerLeur évaluation n'était pas optimiste, elle était tout simplement sans fondements. Il y a loin entre le désir et la réalité.
C'est comme construire une maison sans préparer le terrain, sans s'occuper de la spécificité de ce terrain, ou construire sur du sable.
Guiguitte : un bon résumé
RépondreSupprimerVendredi 22 Juin 2012 | Travail, économie, emploi
Argumentaire - Zone euro, G20 : les reculades de François Hollande à l’international
Entête:
Durant cette semaine où les enjeux internationaux étaient primordiaux, le Président de la République s’est montré incapable de tirer son épingle du jeu. Cela augure mal de la capacité de la France à faire respecter sa voix au niveau mondial.
I. Zone euro : quand les discours de François Hollande sur la « croissance » font pschitt !
Pour préparer le sommet européen des 28 et 29 juin à Bruxelles, François Hollande a adressé un document intitulé « Pacte pour la croissance en Europe » extrêmement décevant.
* Durant la campagne, François Hollande avait expliqué qu’il suffisait de voter pour lui pour que la croissance revienne au niveau européen. Ce mythe a fait long feu :
► Pour François Hollande, il n’est plus question de renégocier le Traité européen pour y ajouter un volet « croissance ».
► François Hollande abandonne les « eurobonds » et s’aligne sur la position que portent l’UMP et Angela Merkel depuis des mois.
* La réalité, c’est qu’au-delà de ces reniements, François Hollande s’est contenté de proposer 120Mds€ de mesurettes déjà en négociation ou dont les effets seront nuls.
► Ce n’est pas un hasard si Angela Merkel a vigoureusement réagi dénonçant des solutions « simplistes » et « médiocres ».
II. Au G20, là où le leadership de Nicolas Sarkozy s’était imposé, François Hollande peine à défendre ses vues et affaiblit donc la voix de la France !
* Dans la continuité de Nicolas Sarkozy, François Hollande a défendu à juste titre au G20 l’idée d’une taxation des transactions financières. Mais il n’a pas su faire preuve de la force de persuasion nécessaire. Résultat, la taxe sur les transactions financières a disparu alors qu’elle figurait dans le communiqué du dernier G20 de Cannes.
* François Hollande nous avait promis qu’il réussirait à renégocier la valeur du yuan, la monnaie chinoise chroniquement sous-évaluée. Finalement, le G20 a validé la politique chinoise, un camouflet pour François Hollande.
ET QUE VOULEZ-VOUS, TOUT LE RESTE EST, ET SERA À L'AVENANT, NOUS AVONS UN INCAPABLE ENTOURÉ DE SES SEMBLABLES QUI GOUVERNENT LE BATEAU FRANCE QUI PREND L'EAU, MAIS ILS NE SAVENT PAS COLMATER.
Je crois que je suis en train de devenir allergique au mot " hollande "
RépondreSupprimerJe ne sais plus à " quel saint me vouer "
Mais ça va durer longtemps ce carnaval de désastres
qui pourtant étaient annoncés.
Ma grand mère avait beaucoup de remèdes mais je n'en trouve aucun pour me soulager.