Ecolo sacrifiée à une multi-nationale pétrolière
ou les ravages du bio
La délocalisation de l'ex-sénatrice socialiste Nicole Brick du ministère de l'Ecologie à celui du Commerce extérieur a été vaguement expliqué par une histoire d'irrespect à l'égard du Premier ministre: il est permis de cracher sur les professeurs d'allemand en exercice, mais les ex-enseignants de cette discipline ne badinent pas avec l'insolence d'une ministre.
A la vérité, l’ex-ministre de l’écologie a rendu service au ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg.
Son administration et elle-même savaient fort bien que l’Etat ne pouvait pas remettre en cause le permis accordé. Un communiqué du ministère daté du 16 juin, soit six jours avant le remaniement ministériel, le reconnaît explicitement : « conformément au principe de continuité et de respect des engagements de l’Etat, il n’est pas envisagé de remettre en cause les permis déjà octroyés pour la recherche de pétrole et de gaz conventionnel. "
Ce communiqué est cosigné par Arnaud Montebourg.
La sexagénaire s'était crue ministre de plein exercice et son autonomie a produit un redressement - disciplinaire - comme elle n'imaginait pas, à 65 ans.
Son bras de fer avec la compagnie Shell dont le véritable enjeu est l’avenir de la raffinerie Petroplus en Normandie lui a visiblement valu de se faire voler dans les plumes.
ECOUTER l'analyse de Thierry Guerrier (Europe 1):
Bricq a été remplacée par Delphine Batho, exfiltrée d'un ministère de la Justice où elle ne s'entendait pas avec sa ministre de tutelle... la Guyanaise Christiane Taubira.
Bien sûr la politique du n'importe quoi continue:
RépondreSupprimerface à Shell, face à Général Motor, face à Arcelor Mital..etc...etc...
que s'imaginaient-ils ?
que moijeprésident avaient une baguette magique.
Illusions, chères illusions quand on les prend pour de la réalité , celle-ce ne vous rate pas.