Nicolas Sarkozy, offensif et confiant
Le candidat de la droite s'est montré offensif et confiant en Vendée lors de son meeting de clôture de campagne, à 48 heures du second tour de présidentielle.
Devant 2.500 personnes environ , rassemblées dans la chaleur moite du palais des congrès des Sables d'Olonne, sous-préfecture en Poitou, dont le maire est président de l'UMP de Vendée, N. Sarkozy a utilisé tour à tour l'indignation, pour dénoncer "la calomnie", "les injures" et "les torrents d'outrances" que ses adversaires, estiment-il, ont déversés sur lui, l'ironie, pour moquer le milieu "médiatico-politique" de gauche, ce "monde égocentrique qui se regarde le nombril", ou la persuasion, dramatisant le "choix historique" auquel font face les Français dimanche.
"Dimanche, vous n'imaginez pas à quel point les choses vont se jouer sur le fil du rasoir", a-t-il réaffirmé, faisant fi des sondages qui depuis bien avant le premier tour le donnaient battu par son adversaire socialiste, et qui continuent à manipuler les électeurs en dépit d'un resserrement des courbes depuis le débat d'entre-deux-tours de mercredi soir.
De meeting en meeting, affichant une détermination sans faille et une confiance à toute épreuve, il a une certitude: il voit grossir "la mobilisation" des Français en sa faveur.
"Vous ne devez pas accepter la main mise de la pensée unique du système politico-médiatique pour choisir la direction de la France des cinq années à venir", a-t-il déclaré, après avoir également ironisé sur "les six mois de bourrage de crâne" pendant l'interminable primaire socialiste qui a monopolisé les media dès l'automne dernier, en toute inéquité.
Nicolas Sarkozy a exhorté son auditoire
Dans son discours d'une heure sans notes, le président-candidat a encouragé les Français
"Dimanche, chacun d'entre vous a l'avenir du pays entre ses mains, pas une voix ne pèse plus que l'autre, chaque voix va compter".
"Il ne s'agit pas de choisir un camp contre un autre, un candidat contre un autre, mais l'orientation de la France" car "c'est de la France qu'il s'agit, pas de M. Hollande ou de moi", a-t-il répété.
Le président sortant sait qu'il lui faut non seulement faire le plein des voix de droite, mais aussi convaincre le plus de centristes possible - malgré le basculement de François Bayrou vers son adversaire - aussitôt marqué par l'avis de décès du centre publié par Mélenchon, ancien trotskiste mais candidat des communistes - et surtout la plupart des 6,4 millions d'électeurs de Marine Le Pen (FN).
Symbole de cette alliance jugée a priori délicate, la présence dans l'auditoire du sénateur centriste Jean Arthuis, ancien ministre de l'Économie et des Finances de Jacques Chirac et soutien de François Bayrou au premier tour, et de Patrick Buisson, conseiller officieux de N. Sarkozy, ancien journaliste d'extrême droite, comme d'autres sont des trotskistes repentis (?) ou en activité subversive, mais néanmoins candidats à la présidentielle.
Nicolas Sarkozy a pointé ceux, à gauche, qui veulent l'"empêcher" de parler aux électeurs de Mme Le Pen
"Qui sont-ils, quels sont leurs titres de gloire ?", a-t-il lancé. "Je ne l'accepte pas, ce n'est rien d'autre qu'une forme de racisme et d'intolérance", a-t-il ajouté, en dénonçant ceux "qui font en permanence le procès de la majorité silencieuse". "La majorité silencieuse n'a pas à supporter l'injure, ça vaut pour les minorités, mais ça vaut aussi pour les majorités", a-t-il insisté, villipendant la "république exemplaire" de son adversaire qui divise les Français en ostracisant ceux qui ne lui conviennent pas.
Il a une nouvelle fois terminé son meeting en citant la célèbre phrase de Jean Paul II: "n"ayez pas peur", ajoutant: "ayez confiance en vous, si vous mobilisez, si vous amenez tous ceux qui peuvent venir, le 6 mai, ce sera votre victoire".
Victoire sur les media soi-disant "indépendants", mais en vérité ostensiblement soumis au PS.
Nous sommes si nombreux avec vous Monsieur Sarkozy
RépondreSupprimeret voici que des voisins du parti socialiste depuis longtemps viennent de choisir votre camp ( ils sont quatre), il faut que vous puissiez continuer ce que vous avez commencé,et récolter ce que vous avez entrepris : par exemple la Loi du 20 août 2008 portant rénovation de la démocratie syndicale qui n'a pas encore donné les résultats attendus en matière de représentation syndicale, ce qui constitue une carence car dans une démocratie comme vous l'avez souligné il faut être à trois : organisations syndicales , organisations patronales et gouvernants ( la voix de l'État titulaire restant prépondérante).
j'invite tous à se manifester et à voter Sarkozy notre pays a besoin d'un constructeur et pas d'un diviseur destructeur.
Caramel