dimanche 6 mai 2012

Le parti-pris des media crée des tensions en fin de présidentielle 2012

Les journalistes irritent les responsables politiques


Les électeurs sanctionneront-ils les media engagés  ?


Le "parti-pris" militant de la majorité des media est mis en accusation par Nicolas Sarkozy, des sympathisants UMP manifestent leur colère envers des journalistes militants, "Le Petit Journal" de Canal+ provoque Jean-Luc Mélenchon et , systématiquement diabolisée à l'autre extrême de l'échiquier politique, Marine Le Pen (FN) a dû choisir  les media et les journalistes autorisés à couvrir ses activités et sa campagne électorale aux cris de  viol de la liberté de la presse par les violeurs, Mediapart se posant en première victime, tandis que le PS n'a en revanche à se plaindre d'aucun mauvais traitement médiatique : la déontologie professionnelle gravement "salie" ne sert plus de cache-sexe à la presse exhibitionniste socialiste.



Jeudi, les journalistes de BFM-TV, Ruth Elkrief et Thierry Arnaud, ont été "chahutés" (Nouvel Observateur) par des militants de l'UMP, lors du meeting de Nicolas Sarkozy à Toulon. D'autres journalistes, telsl'adjointe de Mme Elkrief ou Damien Fleurot, auraient d'ailleurs pu  recevoir pareillement la désapprobation des militants maltraités.  
"Il y a une atmosphère assez désagréable tout autour de nous, puisque des militants nous agressent, nous prennent à parti, et sont assez méchants", a raconté à sa façon, en direct à l'antenne depuis Toulon, Ruth Elkrief, qui se qualifie de "sincère". Selon la journaliste, deux bouteilles remplies d'eau auraient été lancées dans leur direction, l'une atteignant Th. Arnaud "au visage", mais il a repris l'antenne, et une trentaine de militants "énervés" les auraient insultés, sans qu'on ait la preuve à l'antenne du caractère rééllement insultant de l'échange. La rédaction a choisi d'interrompre son direct pendant quelques minutes. Ce n'était pourtant pas un terrain d'opération lybien. 
Cette plaignante de mauvaise foi a pourtant été prise sur le fait mercredi alors qu'elle échangeait des bises avec le candidat Hollande à la fin de l'unique face-à-face télévisé, tandis que son jeune reporter faisait de même avec sa consoeur, Valérie Trierweiler, concubine du candidat élu par la presse de la pensée unique. 
Qui n'a pas observé les tensions au sein de la rédaction de BFM, les signes  d'intelligence échangés par Mme Elkrief avec certains invités et journalistes complices et ses fulminations  à peine contenues contre Olivier Mazerolle. 
Une journaliste du site révolutionnaire Mediapart, spécialisé dans l'information  la création de rumeurs nauséabondes, rapporte une altercation similaire mardi dernier, lors d'une autre réunion du candidat sortant, place du Trocadéro à Paris. Mais, aux Sables d'Olonne, le président-sortant a d'ailleurs publiquement rappelé  à la courtoisie un journaliste au comportement grossier qui assurait un direct en tournantostensiblement le dos au candidat pour rendre compte -objectivement- du rassemblement de Vendée.
Marine Turchi a raconté avoir été identifiée come une "sale gauchiste" au vu de son badge Mediapart  qui lui aurait été arraché par un homme. Elle a été ensuite "secouée", ou bousculée, dans la foule poen quittant les lieux.
Interrogé vendredi matin sur Europe 1 sur l'incident avec BFM TV, Nicolas Sarkozy s'est dit "désolé", tout en estimant que certains peuvent être "exaspérés par l'intolérance et le parti-pris". Et légitimement? de l'avis d'une majorité de téléspectateurs  de la TNT, indignés jour après jour. 
"La presse est libre. Je dis simplement que lorsqu'il y a un certain systématisme, il y a certains (...) qui considèrent que l'équilibre n'est pas forcément toujours respecté", a-t-il observé.
Jean-François Copé a repris le sujet vendredi.
Pour le secrétaire général de l'UMP, "il y a une alliance objective entre des media  qui voulaient brûler celui qu'ils avaient adoré et M. Hollande".
"J'ai vu de mes yeux des reportages à la télé, des commentaires de journalistes qui étaient systématiquement dans le même sens", a-t-il noté, comme tout le monde.

Le sentiment d'injustice est également vif à la gauche du candidat socialiste


Un journaliste du "Petit journal" de Canal+ a provoqué un accrochage avec  Jean-Luc Mélenchon dans le cortège du 1er mai.
"Au revoir, allez-vous en ! Vous êtes la vermine Front national. Allez hop ! du balai... Laissez pas le Front national approcher les camarades. Jetez ça ! Ça va les fachos ? Allez à votre manif là-bas, à Jeanne d'Arc", a lancé le leader du Front de gauche.
"Ce sont des animateurs et pas des journalistes qui font dans la provocation", a expliqué vendredi J.-L. Mélenchon, dont les relations avec l'équipe de cette émission sont difficiles depuis longtemps.
Selon le spécialiste de la presse, Patrik Eveno, proche du journal Le Monde, "les politiques croient qu'ils vont avoir une belle image grâce aux media".
"Dès qu'ils s'aperçoivent que les réalités, les sondages, ne sont pas ce qu'ils espèrent, ils se retournent contre les messagers en disant: 'c'est la faute aux journalistes si les Français se retournent contre moi' ", accuse-t-il. C'est ce même maître de conférence à l'université Paris I-Sorbonne qui en 2009   prenait parti contre l'initiative du président Sarkozy, lorsque, préoccupé de la mauvaise presse des journalistes, il avait souhaité des états généraux de la presse écrite. "Etonnante situation que celle de ce président qui se mêle des affaires de ce "4e pouvoir", estimait déjà Patrick Eveno.
Suite à l'incident, la direction de BFM TV a lancé un appel au Conseil supérieur de l'Audiovisuel qui laisse tout faire à la gauche depuis ses interminables primaires, "pour qu'il rappelle l'exigence intangible et non négociable du respect de la liberté de la presse pour la bonne tenue du débat démocratique". Gageons qu'il va - exceptionnellement - prendre position... 
Preuve -si besoin - de collusion

Ingérence de l'internationale socialiste 
 La Fédération européenne des journalistes (FEJ) a quant à elle dénoncé les "nombreuses attaques" par Nicolas Sarkozy, qui portent atteinte selon elle "à la liberté d'information dans la patrie +des droits de l'homme+".
Il s'agit d'une fédération syndicale européenne, affiliée à la Confédération européenne des syndicats chargée  de mener  des actions de lobbying auprès des institutions de l'Union européenne. Elle rassemble d'ailleurs la CFDT, la CGT, FO, et la FSU...
Mélenchon passe au travers de cette stigmatisation sélective
Protégé par le SNJ ? 

5 commentaires:

  1. Il est grand temps que cela sorte , mais les dommages sont faits et nous allons en pâtir tous .

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  2. C'est vrai on est dans la mélasse , à cause de cette presse .

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  3. Les média sont menteries et cie
    Krikri

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  4. Manipulations fatales , qui ont travestis la seule vérité pour faire élire un ignare gesticulant

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  5. Les médias ont réussit leur coup, faire élire hollande !

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