Borloo appelle Bayrou à choisir "l'alliance de la Droite et du Centre"
Le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, a appelé François Bayrou à choisir "l'alliance de la droite et du centre", au nom de la maîtrise des comptes publics, à la veille de l'annonce par le président du MoDem de son choix pour le second tour de la présidentielle.
"La gravité de la situation notamment internationale justifie de ta part un message clair au pays, écartant le risque du programme socialiste et choisissant l'alliance de la droite et du centre", écrit Jean-Louis Borloo dans un courrier adressé mercredi mercredi 2 mai à François Bayrou.
"Avant tout le monde et dès 2002, tu as dénoncé (le) risque d'absence de maîtrise de nos comptes. En 2007, ce fut même le point central de ta campagne et les Français t'ont bien entendu. En 2012, tu as appelé à la lucidité et au courage considérant que ce sujet était devenu à la fois vital et mortel", rappelle l'ancien ministre de l'Ecologie dans son courrier.
Soulignant le contexte international, avec "l'Espagne et le Royaume-Uni en récession" et "la situation du Portugal et de l'Italie préoccupantes", Jean-Louis Borloo explique que "le projet des gauches, naturellement plus facile à entendre, ne sera pas tenable", même si "la France n'en est pas là".
"Cela fait dix ans qu'avec constance, courage et détermination, tu fais du redressement des comptes publics le préalable indispensable au redressement de notre pays, à son indépendance et à la défense de notre modèle social", insiste Jean-Louis Borloo selon qui "des deux finalistes, seul Nicolas Sarkozy est en mesure d'empreinter cette voie".
"Cela fait dix ans qu'avec constance, courage et détermination, tu fais du redressement des comptes publics le préalable indispensable au redressement de notre pays, à son indépendance et à la défense de notre modèle social", insiste Jean-Louis Borloo selon qui "des deux finalistes, seul Nicolas Sarkozy est en mesure d'empreinter cette voie".
lors de l'inauguration de l'usine Turbomeca
à Bordes, le 22 juin 2010
"Le programme socialiste entraînera non seulement une dégradation des comptes publics, mais aussi et inexorablement celle de notre modèle social, ce que tu ne peux cautionner compte tenu de ton long combat", insiste l'ancien ministre d'Etat en reprenant à son compte les critiques de François Bayrou sur le programme de François Hollande.
Borloo qui fut son porte-parole a aussi rappelé à François Bayrou leur passé commun "des élections européennes de 1989 autour de Simone Veil aux élections présidentielle de 2002".
"Depuis, nos chemins ont divergés, nous avons suivi des voies parallèles, mais nous avons gardé beaucoup en partage", dit-il.
"C'est une prise de contact, il y en aura d'autres après", a précisé Jean-Louis Borloo qui entend demain militer pour la reconstruction d'un "centre-droit puissant qui puisse peser".
"Mais, a-t-il ajouté, on peut être dans un accord avec la droite républicaine et avoir une attitude constructive [avec la gauche] sur un certain nombre de sujets" à l'Assemblée". "Alliance ne veut pas dire alignement", a-t-il fait valoir, évoquant des réformes constitutionnelles ou sur la moralisation de la vie publique.
"J'ai plaidé pour un virage social et le choix stratégique provisoire n'a pas été celui là", a constaté J.-L. Borloo reconnaissant avoir été, comme d'autres, "gêné" par l'orientation prise entre les deux tours par Nicolas Sarkozy vis-à-vis du FN.
Borloo qui fut son porte-parole a aussi rappelé à François Bayrou leur passé commun "des élections européennes de 1989 autour de Simone Veil aux élections présidentielle de 2002".
"Depuis, nos chemins ont divergés, nous avons suivi des voies parallèles, mais nous avons gardé beaucoup en partage", dit-il.
"C'est une prise de contact, il y en aura d'autres après", a précisé Jean-Louis Borloo qui entend demain militer pour la reconstruction d'un "centre-droit puissant qui puisse peser".
"Mais, a-t-il ajouté, on peut être dans un accord avec la droite républicaine et avoir une attitude constructive [avec la gauche] sur un certain nombre de sujets" à l'Assemblée". "Alliance ne veut pas dire alignement", a-t-il fait valoir, évoquant des réformes constitutionnelles ou sur la moralisation de la vie publique.
"J'ai plaidé pour un virage social et le choix stratégique provisoire n'a pas été celui là", a constaté J.-L. Borloo reconnaissant avoir été, comme d'autres, "gêné" par l'orientation prise entre les deux tours par Nicolas Sarkozy vis-à-vis du FN.
"Je connais, à bien des égards, tes interrogations, tes réserves et tes réticences", écrit le patron des Radicaux valoisiens à l'adresse de l'auteur d'"Abus de pouvoir" qui a accusé Nicolas Sarkozy de "valider le discours du Front national" dans l'entre-deux-tours.
"Mais nous sommes sous la Ve République, et au deuxième tour le choix est binaire", fait-il valoir, laissant entendre des réserves sur certains aspects de la ligne choisie par Nicolas Sarkozy, tout en le soutenant sur l'essentiel.
"Mais nous sommes sous la Ve République, et au deuxième tour le choix est binaire", fait-il valoir, laissant entendre des réserves sur certains aspects de la ligne choisie par Nicolas Sarkozy, tout en le soutenant sur l'essentiel.
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