vendredi 27 avril 2012

Présidentielle: Sarkozy réduit l'écart à l'entre-deux tours


De 56/44, ils en sont à 54/46



Sarkozy a réduit l'écart
de deux points


Hollande recueille encore 54% au second tour dans les trois derniers sondages publiés

Nicolas Sarkozy fait bouger la tendance sondagière qui le donne perdant au second tour

Les résultats des dernières estimations parues entre jeudi soir et vendredi matin sont contradictoires. Si elles s'accordent sur les scores des deux candidats en attribuant entre 54 et 54,5% des intentions de vote à François Hollande contre 45,5 à 46% à son rival, les dynamiques électorales sont en revanche parfaitement opposées.

Pour l'institut CSA, Nicolas Sarkozy a en effet réduit de 4 points l'écart depuis le 22 avril (de 56-44 à 54-46)
Le président-sortant gagne des voix à la fois sur sa droite et sur sa gauche: au centre (36% des voix de Bayrou, +11) et stabilisant le report de voix des électeurs frontistes de Marine Le Pen (53%, +1). Cette évolution serait une "traduction immédiate du regain de visibilité" du président sortant depuis le 22 avril, écrivent les analystes.

Le rolling IFOP mesure lui un gain d'un point seulement à 54,5/44,5, contre 55/45 ces derniers jours.

Sarkozy perdrait 10% de l'électorat frontiste, selon BVA


Pronostics de BVA en janvier 2012...


François Hollande aurait au contraire creusé l'écart en augmentant de 3 points son avance depuis le premier tour (de 53-47 à 54,5-45,5), selon BVA.

Pour le directeur de l'institut, Nicolas Sarkozy paierait "sa posture très droitière" Il développe la thèse qu'elle est "contreproductive": 'elle "dégrade ses reports de voix des électeurs de Marine Le Pen, visiblement agacés que l'on essaie de les séduire avec de si grosses ficelles", estime-t-il.
L'entreprise commerciale de Michel Brulé considèrerait par conséquent qu'en revanche les appels du pied de Hollande flatteraient les électeurs frontistes et que les ralliements à Sarkozy des centristes Valéry Giscard d'Estaing ou de Jean Arthuis laisseraient de marbre les électeurs centristes. Il est donc permis de douter fortement qu'aux dires de BVA ils ne seraient plus que 47% à vouloir voter pour le candidat UMP contre 57% dimanche dernier.

L' analyse BVA est nulle et non-avenue

Elle concerne cette fois la préférence des électeurs pour le poste de premier ministre. La question est oiseuse et la réponse sans intérêt. La décision ne leur appartient plus.
Que les sondés expriment une nette préférence pour la comploteuse Brochen-Aubry (28%) ne rime à rien: Hollande est à couteaux tirés avec l'amère de Lille. Le candidat pencherait plutôt pour la Voix de son Maître, Jean-Marc Ayrault, qui n'a pas plus d'expérience gouvernementale que son patron: même BVA n'imagine pas la galère !
En cas de ré-élection du président-candidat, les électeurs imaginent Alain Juppé et François Bayrou à égalité à 30%. Mais dans le même temps, les media nous asssurent que le président isolé du MoDem irait se perdre dans les bras de Hollande, Mélenchon et Besancenot. Peut-on raisonnablement croire que l'électorat centriste est prêt à bloquer les gares et les usines avec les trotskistes ou les communistes sous la houlette d'un "capitaine de pédalo" débordé par les mutins sur son flotteur gauche ?


 

 

4 commentaires:

  1. Et si on tient compte des erreurs ( ou du favoritisme) des sondeurs au 1° tour en considérant qu'il n'y a pas de raison pour que leur attitude ait changé pour le second, on arrive à 51/49...
    Ne nous laissons pas abuser par ces chiffres ainsi que par la presse militante qui ne cesse de dire que la messe est dite!
    Mais il va falloir se remuer! Laissons l'abstention à ceux qui croient avoir déjà gagné. Dans 8 jours, ne nous mettons pas dans le cas de ceux qui en 2002 défilaient dans la rue contre le résultat des urnes alors qu'ils n'étaient pas allé voter...

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  2. Les médias ne cessent 1000 fois par jour de dire c'est gagner pour hollande afin de démobiliser les electeurs de Sarkozy..................

    Ne nous laissons pas abuser, le niais transpirant et sa teinture noire n'est pas si à l'aise qu'il le pretend. Dejà, il ne peut pas se tenir droit sur son pupitre plutôt que d'être avachi comme une loque.

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  3. Hélas trois fois hélas , l'anarchie de Mélenchon a payé , mais qui , quel français peut suivre un type pareil, j'ai honte pour ceux qui l'ont suivi , mais cela ne peut pas grandir d'avoir de telles voix , de même pour la haineuse Joly , je vais aller habiter en Alsace où la raison semble être la plus forte .
    Merci les Alsaciens qui ne se pas laissé abuser par " le niais transpirant"( merci à vous ci-dessus) et vociférant tel Hitler.
    Qui vivra , certes verra, encore hélas.

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  4. Bien sûr la Le Pen n'a pas digéré le barrage de la droite , soutenant les socialistes lors des dernières législatives ( triangulaires) , et s'est vengée.
    Mais la droite ne commettra plus d'erreurs et les médias assujettis à la vente de journaux,
    ( merci à anonyme qui en a parlé), comme à l'audimat : on ne leur pardonnera pas . La mémoire ça existe .

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