Le civisme des français de la "sixième ville française"
La liste électorale au Royaume-Uni est la troisième à l'étranger après celle de la Suisse et des Etats-Unis.
Pas moins de 30 bureaux de vote accueillent au Royaume-Uni dimanche les
71.641 Français inscrits sur la liste électorale consulaire, en forte hausse
(34,5%) par rapport à la présidentielle de 2007.
A 9H30 du matin, la file d'attente s'allongeait sur plusieurs centaines de mètres au
lycée français Charles de Gaulle (sud-ouest de Londres), où les électeurs
devaient patienter près de 2 heures avant de mettre leur bulletin dans l'urne.
Pourtant, "tout a été fait pour que les délais d'attente ne soient pas trop
longs" après la "panique" de 2007, a expliqué le consul de France,
Edouard Braine.
Le nombre de bureaux a été doublé depuis 2007
Et un deuxième site a ouvert à
Londres dans le nord de la capitale.
Les Français expatriés peuvent aussi voter
dans une dizaine d'autres villes, dont Birmingham, Bristol, Liverpool,
Edimbourg, Aberdeen et Glasgow.
La communauté française établie au Royaume-Uni est extrêmement variée:
étudiants, salariés d'entreprises et du secteur bancaire, chercheurs...
Reflet de cette variété, leur vote au second tour de la présidentielle en
2007 avait été identique à celui de la France et Nicolas Sarkozy avait obtenu
53% des voix.
Jean-Baptiste de Boissieu, 31 ans, qui travaille dans le secteur financier, a
indiqué dimanche qu'il "tenait à voter", soulignant que "la campagne a
été beaucoup relayée dans la presse (britannique) à cause de l'impact économique
pour l'Europe".
Le Royaume-Uni a observé attentivement la présidentielle française
dans les files d'attente
Dans sa dimension économique, les Britanniques s'inquiètent de l'impact sur la City en cas de victoire socialiste, le tout avec une dose d'incrédulité résumée par The Economist qui a fustigé le "déni de réalité" des candidats.
"Même si on vit à l'étranger, on s'intéresse à ce qui se passe en France",
témoigne Philippe Gillet, manager marketing de 41 ans. "Chaque vote compte".
" La city s'inquiète"
RépondreSupprimerEt bien ils ont tort! Une victoire de Hollande ferait fuir l'activité financière de Paris vers Londres.
Il n'y a pas que cela qui fuirait d'ailleurs.
Il n'y a guère que l'islam et les étrangers qui accourraient encore plus vite...