Le "candidat des défavorisés" a amassé pour priver la concurrence
Les candidats ont déposé leurs parrainages
Première étape importante dans la course à l'Elysée, le dépôt au Conseil constitutionnel des 500 signatures d'élus nécessaires pour participer au premier tour s'est achevé vendredi à 18h00, mais la liste définitive des candidats ne sera connue que lundi, après d'ultimes vérifications ce week-end.
Dix candidats revendiquent au moins 500 signatures
Neuf représentent les partis traditionnels: Nicolas Sarkozy (UMP), François Hollande (PS), Marine Le Pen (FN), François Bayrou (Modem), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), Eva Joly (EELV), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République), Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) et Philippe Poutou (Nouveau Parti anticapitaliste).
Un dixième, Jacques Cheminade, qui se définit comme "gaulliste de gauche" et a déjà été candidat à l'Elysée en 1995 (0,28% au premier tour), affirme avoir 538 parrainages.
Le PS se dit favorable au multipartisme mais affame les petits
Hollande stocke des parrainages au-delà de ses besoins
Daniel Vaillant, mandataire de François Hollande. L'ex-ministre de l'Intérieur a annoncé qu'entre 4.500 et 5.000 parrainages ont été réunis pour le candidat socialiste.
En revanche, à l'heure de la fermeture du Conseil constitutionnel, deux candidats qui se espéraient encore être en lice quelques heures auparavant ont annoncé qu'ils manquaient des signatures qui sont allés aux puissants. L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin, qui attendait un "miracle républicain" jusqu'au dernier moment, a dû admettre peu avant 19H30 qu'il était "empêché" de se présenter, "faute des parrainages requis".
Même renoncement pour Jean-Marc Governatori (Alliance écologiste indépendante), qui n'a finalement pu rassembler que 433 signatures vendredi soir.
Avant lui, Carl Lang, représentant l'Union de la droite nationale (UDN) qui fédère plusieurs mouvements d'extrême droite, avait reconnu que ses 447 parrainages étaient insuffisants.
Corinne Lepage (Cap21), pour sa part, ne s'avouait pas vaincue, soulignant attendre la communication officielle de la liste des candidats par le Conseil constitutionnel lundi. "Je ne me retire pas", a-t-elle déclaré vendredi soir, se disant "sûre de 475" parrainages. Elle accuse ouvertement le PS et Europe Ecologie-les Verts d'une entente pour faire obstacle à sa candidature en exerçant des pressions sur les élus.
Avec près de 1.100 signatures, Jean-Luc Mélenchon, le candidat d'un PCF voilé a présenté plus du double du nombre de parrainages nécessaires. Le champion des communistes n'a pas saisi l'opportunité de la présidentielle pour concrétiser ses déclarations en faveur de la démocratie et de la proportionnelle laquelle permettrait la représentation des petits partis: encore une occasion manquée d'être crédible...
Mais l'impudique énergumène a pourtant déclaré que ce vendredi est une nouvelle "étape" vers "l'insurrection civique" qu'il appelle de ses voeux. Le candidat du Front de gauche organise un rassemblement dimanche à Paris.
La plupart des candidats se montrent plus discrets que l'hégémonique PS
La paire de trotskistes n'est pas non plus dans la misère
Philippe Poutou (NPA) lui a succédé avec 572 parrainages.
Nathalie Arthaud (LO) avait été la première à déposer ses premières signatures. La candidate de Lutte Ouvrière a déposé mercredi matin ses 48 derniers parrainages au Conseil constitutionnel.
Jeudi, l'altermondialiste septuagénaire, Eva Joly, accompagnée de la secrétaire nationale d'EELV, Cécile Duflot, avait déposé 639 signatures.
Nicolas Dupont-Aignan (708 signatures) l'avait précédée mercredi.
Marine Le Pen, qui avait fait planer une interrogation sur sa présence au premier tour, faute des 500 signatures, a annoncé depuis avoir franchi l'obstacle.
François Bayrou et Nicolas Sarkozy, qui ont recueilli depuis longtemps les parrainages requis, ont choisi de ne pas médiatiser ce temps de la campagne.
Hollande n'en paraît que plus arrogant.
Le Conseil constitutionnel entre en scène
Pour son président, Jean-Louis Debré, l'annonce de la liste définitive des candidats, lundi à 17h30, "sera un moment solennel" puisqu'"on sera entré dans la campagne officielle, avec tous les candidats en présence, et égalité de parole entre eux".
Pour chaque candidat validé, le Conseil constitutionnel tirera au sort, puis publiera au Journal officiel dans les jours qui suivront, une liste de 500 noms d'élus parmi ceux qui leur auront apporté leur signature.
Un candidat aura des comptes à rendre à la justice
Le PS de J.-N. Guérini (Bouches-du-Rhône), R.Navaro (Hérault) et Kucheida (Pas-de-Calais)n'a pas l'exclusivité...
Parallèlement, homme d'affaires et activiste né en France de parents algériens installés en France, Rachid Nekkaz, est en effet soupçonné d'avoir tenté d'acheter au moins un parrainage de maire pour l'élection présidentielle. Il a été mis en examen pour "corruption active" et écroué jusqu'à mardi. J.-L. Debré avait déposé plainte contre lui.
En 2010, Rachid Nekkaz fonda l'association " Touche pas à ma constitution ", pour payer à la place des femmes portant un niqab les amendes qu'elles recevraient du fait de l'interdiction de porter ce voile intégral dans la rue.
Il est le fondateur avec Jean-Bruno Roumegoux et Leila Hireche du " Club des élus Allez France ", une association défendant depuis 2002 l'inscription automatique de tous les citoyens sur les listes électorales9. Il se lance à nouveau dans une campagne d'inscriptions sur les listes électorales en septembre 2007.
En 2007 encore, l'individu dénonça des pressions qu'auraient reçues les élus lui ayant promis leur soutien. Il prétendit en outre qu'au cours du cambriolage de son siège de campagne seul l'ordinateur comportant les coordonnées des parrains aurait disparu. Une allégation qui n'est pas sans rappeler des affirmations du même tonneau par la candidate socialiste, Désirdavenir Royal ! Il obtint finalement 13 parrainages envoyés directement au Conseil constitutionnel.
L'individu n'est toujours pas déchu
Pourtant, le 12 mars 2007, Nekkaz annonça sa candidature à l'élection présidentielle. Or, il avait déjà acheté pour 1 550 € le parrainage d'André Garrec, maire de Noron-la-Poterie, que celui-ci avait mis aux enchères, avant de le déchirer en direct sur la chaîne d'information LCI...
Aujourd'hui, et depuis 2009, Nekkaz est affilié au PS.
Les candidats ont déposé leurs parrainages
Première étape importante dans la course à l'Elysée, le dépôt au Conseil constitutionnel des 500 signatures d'élus nécessaires pour participer au premier tour s'est achevé vendredi à 18h00, mais la liste définitive des candidats ne sera connue que lundi, après d'ultimes vérifications ce week-end.
Dix candidats revendiquent au moins 500 signatures
Neuf représentent les partis traditionnels: Nicolas Sarkozy (UMP), François Hollande (PS), Marine Le Pen (FN), François Bayrou (Modem), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), Eva Joly (EELV), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République), Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) et Philippe Poutou (Nouveau Parti anticapitaliste).
Un dixième, Jacques Cheminade, qui se définit comme "gaulliste de gauche" et a déjà été candidat à l'Elysée en 1995 (0,28% au premier tour), affirme avoir 538 parrainages.
Le PS se dit favorable au multipartisme mais affame les petits
Hollande stocke des parrainages au-delà de ses besoins
Daniel Vaillant, mandataire de François Hollande. L'ex-ministre de l'Intérieur a annoncé qu'entre 4.500 et 5.000 parrainages ont été réunis pour le candidat socialiste.
En revanche, à l'heure de la fermeture du Conseil constitutionnel, deux candidats qui se espéraient encore être en lice quelques heures auparavant ont annoncé qu'ils manquaient des signatures qui sont allés aux puissants. L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin, qui attendait un "miracle républicain" jusqu'au dernier moment, a dû admettre peu avant 19H30 qu'il était "empêché" de se présenter, "faute des parrainages requis".
Même renoncement pour Jean-Marc Governatori (Alliance écologiste indépendante), qui n'a finalement pu rassembler que 433 signatures vendredi soir.
Avant lui, Carl Lang, représentant l'Union de la droite nationale (UDN) qui fédère plusieurs mouvements d'extrême droite, avait reconnu que ses 447 parrainages étaient insuffisants.
Corinne Lepage (Cap21), pour sa part, ne s'avouait pas vaincue, soulignant attendre la communication officielle de la liste des candidats par le Conseil constitutionnel lundi. "Je ne me retire pas", a-t-elle déclaré vendredi soir, se disant "sûre de 475" parrainages. Elle accuse ouvertement le PS et Europe Ecologie-les Verts d'une entente pour faire obstacle à sa candidature en exerçant des pressions sur les élus.
Avec près de 1.100 signatures, Jean-Luc Mélenchon, le candidat d'un PCF voilé a présenté plus du double du nombre de parrainages nécessaires. Le champion des communistes n'a pas saisi l'opportunité de la présidentielle pour concrétiser ses déclarations en faveur de la démocratie et de la proportionnelle laquelle permettrait la représentation des petits partis: encore une occasion manquée d'être crédible...
Mais l'impudique énergumène a pourtant déclaré que ce vendredi est une nouvelle "étape" vers "l'insurrection civique" qu'il appelle de ses voeux. Le candidat du Front de gauche organise un rassemblement dimanche à Paris.
La plupart des candidats se montrent plus discrets que l'hégémonique PS
La paire de trotskistes n'est pas non plus dans la misère
Philippe Poutou (NPA) lui a succédé avec 572 parrainages.
Nathalie Arthaud (LO) avait été la première à déposer ses premières signatures. La candidate de Lutte Ouvrière a déposé mercredi matin ses 48 derniers parrainages au Conseil constitutionnel.
Jeudi, l'altermondialiste septuagénaire, Eva Joly, accompagnée de la secrétaire nationale d'EELV, Cécile Duflot, avait déposé 639 signatures.
Nicolas Dupont-Aignan (708 signatures) l'avait précédée mercredi.
Marine Le Pen, qui avait fait planer une interrogation sur sa présence au premier tour, faute des 500 signatures, a annoncé depuis avoir franchi l'obstacle.
François Bayrou et Nicolas Sarkozy, qui ont recueilli depuis longtemps les parrainages requis, ont choisi de ne pas médiatiser ce temps de la campagne.
Hollande n'en paraît que plus arrogant.
Le Conseil constitutionnel entre en scène
Pour son président, Jean-Louis Debré, l'annonce de la liste définitive des candidats, lundi à 17h30, "sera un moment solennel" puisqu'"on sera entré dans la campagne officielle, avec tous les candidats en présence, et égalité de parole entre eux".
Pour chaque candidat validé, le Conseil constitutionnel tirera au sort, puis publiera au Journal officiel dans les jours qui suivront, une liste de 500 noms d'élus parmi ceux qui leur auront apporté leur signature.
Un candidat aura des comptes à rendre à la justice
Le PS de J.-N. Guérini (Bouches-du-Rhône), R.Navaro (Hérault) et Kucheida (Pas-de-Calais)n'a pas l'exclusivité...
Parallèlement, homme d'affaires et activiste né en France de parents algériens installés en France, Rachid Nekkaz, est en effet soupçonné d'avoir tenté d'acheter au moins un parrainage de maire pour l'élection présidentielle. Il a été mis en examen pour "corruption active" et écroué jusqu'à mardi. J.-L. Debré avait déposé plainte contre lui.
En 2010, Rachid Nekkaz fonda l'association " Touche pas à ma constitution ", pour payer à la place des femmes portant un niqab les amendes qu'elles recevraient du fait de l'interdiction de porter ce voile intégral dans la rue.
Il est le fondateur avec Jean-Bruno Roumegoux et Leila Hireche du " Club des élus Allez France ", une association défendant depuis 2002 l'inscription automatique de tous les citoyens sur les listes électorales9. Il se lance à nouveau dans une campagne d'inscriptions sur les listes électorales en septembre 2007.
En 2007 encore, l'individu dénonça des pressions qu'auraient reçues les élus lui ayant promis leur soutien. Il prétendit en outre qu'au cours du cambriolage de son siège de campagne seul l'ordinateur comportant les coordonnées des parrains aurait disparu. Une allégation qui n'est pas sans rappeler des affirmations du même tonneau par la candidate socialiste, Désirdavenir Royal ! Il obtint finalement 13 parrainages envoyés directement au Conseil constitutionnel.
L'individu n'est toujours pas déchu
Pourtant, le 12 mars 2007, Nekkaz annonça sa candidature à l'élection présidentielle. Or, il avait déjà acheté pour 1 550 € le parrainage d'André Garrec, maire de Noron-la-Poterie, que celui-ci avait mis aux enchères, avant de le déchirer en direct sur la chaîne d'information LCI...
Aujourd'hui, et depuis 2009, Nekkaz est affilié au PS.
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