Assaut contre Merah : "une violation du code de procédure pénale", selon Joly
La candidate altermondialiste d'Europe Ecologie-les Verts à la présidentielle, Gro-Eva Joly, s'en est prise jeudi au rôle du ministre de l'Intérieur Claude Guéant dans l'assaut contre le tueur Mohamed Merah à Toulouse, y voyant "une violation du code de procédure pénale".
"Qu'a fait le ministre sur place en commentant en permanence, heure par
heure, ce qui se passait ? Il a créé de la confusion. Quel est son rôle ? Ce
n'est pas lui qui dirige les opérations ! C'est une violation du code de
procédure pénale !", a lancé l'ancienne juge d'instruction dans un entretien à
...Radio Orient. Selon elle, "ces opérations auraient dû être dirigées par un juge,
à l'extrême limite par le Parquet".
"J'ai été magistrate pendant plus de vingt ans (...) J'ai eu à faire face à
des prises d'otage. Et j'ai appelé le Raid ou le GIGN. Je connais leur
pertinence, je sais qu'on peut leur faire confiance, mais c'était moi qui
dirigeais les opérations et non pas le ministre", a argumenté Mme Joly.
"En matière criminelle, l'instruction est obligatoire. Le premier meurtre
remonte au 11 mars. Le délai raisonnable pour ouvrir l'instruction est déjà
fini. En tout état de cause, le ministre n'y a pas sa place", a-t-elle également
jugé.
L'enquête a été menée sous le régime de la flagrance qui donne, tout au long
des 16 jours qui suivent la commission des faits, des pouvoirs élargis à la
police, notamment en matière de perquisition.
Pour la candidate d'EELV le rôle du ministre "créé la suspicion sur le mode
d'interpellation choisie". "Les citoyens peuvent se demander pourquoi est-ce
qu' [en français] ils n'ont pas choisi d'interpeller Mohamed Merah lorsqu'il sortait de son
immeuble et qu'il prenait son scooter ? On aurait peut-être pu le faire avec
beaucoup moins de déploiement de moyens. Est-ce qu'il n'y avait pas là une
arrière-pensée politique ?", a-t-elle suspecté.
Mme Joly admet implicitement que le Parquet est indépendant !
Si M. Guéant "était resté Place Beauveau, on aurait laissé le Procureur de Paris, M. Molins, agir ou le juge en charge de l'enquête. Parce que le ministre était là, on peut se dire peut-être qu'il y a eu une forme de mise en scène", estime la magistrate à la retraite.
Le parti-pris politique de l'ex-juge éclate ici
Il interpelle sur son impartialité.
Faut-il réviser l'ensemble des affaires qu'elle a instruite ?
Le RAID a expliqué pourquoi ils n'avaient pas intercepté le terroriste dans la rue:
RépondreSupprimerQuand vous avez quelqu'un qui a déjà commis 7 meurtres et qui se promène armé, on ne peut que craindre des victimes colatérales en l'arrêtant dans la rue.
Mais, Madame Joly sait. Madame Joly est une grande spécialiste de terrain pour l'arrestation des terroristes. D'ailleurs, elle le fait tous les dimanches entre la poire et le fromage. Mais qu'aurait dit Madame Joly en cas de morts innocents suite à une arrestation dans le rue?
QUE C'ETAIT LA FAUTE DU MINISTRE
RépondreSupprimerELLE DEVRAIT CHANGER SES LUNETTES? ON DIRAIT UN GUIGNOL