lundi 19 mars 2012

Hollande malmené par les salariés de Fessenheim

François-le-Bien-aimé n'a pas su ce qui lui arrivait

Le candidat du PS a été hué par les salariés de la centrale nucléaire de Fessenheim

Une quarantaine de travailleurs attendaient de pied ferme le destructeur d'emplois, lundi 19 mars à la sortie de son QG de campagne.
François Hollande est sorti de ses locaux de campagne sous les sifflets et cornes de brume. " C'est Louis XVI qui s'en va", "casse-toi, sale vendu", lui ont lancé des salariés, venus d'Alsace en car tôt dans la matinée.

Stéphane Le Foll, chargé de l'organisation de la campagne, s'est détourné du problème humain de l'emploi pour se livrer à une attaque oblique, à la manière hypocrite de son patron. Il a indiqué à la presse que le message de François Hollande aux salariés était "celui de l'écoute, du dialogue et de la concertation". Sans revenir sur la décision de fermeture, il leur a assuré qu'il n'y aurait "pas de décision brutale", "du jour au lendemain", a soutenu le responsable PS.

VOIR et ENTENDRE l'argumentaire des intéressés de Fessenheim:

La CGT tacle le candidat socialiste

Clément Schneider, secrétaire de la CGT de Fessenheim, a, lui, souligné que François Hollande n'est "pas revenu" sur "le principe de fermer en tout premier lieu" la centrale alsacienne. "Nous, notre boulot, c'est de rester dans un débat le plus rationnel possible" et de le convaincre de "ne pas faire cette grosse bêtise de sacrifier Fessenheim sur l'autel d'un accord électoral avec les écologistes".

"Ne me faites pas dire que la CGT est pro-Sarkozy parce que Sarkozy souhaite maintenir Fessenheim", a tenu à préciser le syndicaliste.
"Nous, on sait quelles sont les forces de progrès dans le pays, on essaie de les convaincre, c'est avec elles qu'on fera avancer l'économie et l'industrie françaises", a-t-il dit.

Sylvain Bouillot, délégué CFE-CGC, a de son côté évoqué "une décision subie de François Hollande, qui essaie tant bien que mal de s'en sortir". Déplorant "un bilan amer pour les salariés", il a demandé au candidat PS de "ne pas imposer une fermeture de Fessenheim comme un scalp qu'on donnerait aux élus verts".


Le "vent de révolte" a tourné

VOIR et ENTENDRE
la colère populaire contre le fossoyeur du Haut-Rhin:

La presse impertinente a indiqué que le candidat social a pris un coup au moral...
Lire le post que PaSiDupes consacre au candidat de la "gauche molle".

1 commentaire:

  1. " Une décision subie" disent les syndicats. C'est vrai que ceux qui ont imposé leur loi dans cette affaire ( EELV) ne représentent pas 8% de l'électorat socialiste. Mais venant des syndicats qui imposent leurs choix depuis si longtemps à la population française alors qu'ils en représentent encore moins, cela ne manque pas de sel...

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