mercredi 29 février 2012

Remake 2012 de l'"attentat" de l'Observatoire en "agression" du resto

Audrey Pulvar et Arnaud Montebourg auraient été agressés

"Pulvar et Montebourg pris à partie par des individus d'extrême droite", titre Libération

La journaliste et le député PS auraient été pris à partie mardi 28 février par un groupe scandant des slogans anti-sémites.
La journaliste Audrey Pulvar et son compagnon, le député PS Arnaud Montebourg, avaient dîné en ville, car Nono ne sait pas cuire deux oeufs au plat et Pupu peut bien être fille de syndicaliste indépendentiste, elle aime la belle vie bourgeoise.


Ils auraient donc croisé des Français aussi "normaux" que Hollande, au AM Restaurant (chef nippon) à l'"angle du boulevard Murat et de la rue Molitor" à Auteuil, dans le XVIe arrondissement, ce que Libération ne juge pas utile de préciser: les "défavorisés pourraient les prendre pour des nantis...
Mais en fin de soirée, ces "individus", assez nombreux pour former une équipe de rugby, n'avait pas partagé un diner fin et scandaient des slogans favorables au FN qu'ils adressaient aux passants. Or, ceux-là, bien qu'ils soutiennent la cause pro-palestinienne, ont aussitôt vu quel parti, dans leur position et puisque la campagne présidentielle bat son plein, ils pouvaient tirer d'injures antisémites, selon un récit d'Audrey Pulvar sur Twitter, confirmé par son compagnon, Nono Montebourg.

Rien ne permet d'affirmer que le couple avait été identifié

"Rentrant à pied avec mon compagnon, nous avons été pris à partie par une quinzaine d'individus. Aux cris de la France aux Français et autres Le Pen président", raconte la journaliste sur son compte Twitter professionnel, - celui de son émission, le "6-7 France Inter".


"Agressés", puis "pris à partie", d'après Le Nouvel Observateur

"Nous avons essuyé des jets de verres qui se sont brisés dans notre dos", écrit-elle. "On sortait d'un resto, ils étaient devant un bar", précise-t-elle, ajoutant que ces individus ont aussi scandé "juden, juden, juden..." ("juifs" en allemand, NDLR) ou "Jean-Marie nous a donné la permission de minuit pour chasser les youpins de Paris". "Mme Le Pen, cautionnez-vous ?" écrit encore Audrey Pulvar, agressant nommément la candidate du Front national à la présidentielle.

La presse faiseuse de flans néglige l'incohérence des insultes

Nono Montebourg revendique son sang arabe et Mme Pulvar n'est pas, jusqu'à plus ample imformé, notoirement juive. En outre, et de surcoît, le PS embrasse largement la cause palestinienne.


Sur Twitter, d
es socialistes instrumentalisent les propos d'ivrognes


"Nous avons porté plainte. Bien sûr. Comment laisser (sans) suite de telles insultes ?", souligne la journaliste de France Inter.
Elle a précisé que l'incident avait duré "quelques minutes". "Je n'ai pas été blessée, mais je trouve cela effrayant que des gens se mettent à hurler dans la rue qu'ils vont chasser des youpins; cela fait froid dans le dos, d'autant qu'ils étaient jeunes", a-t-elle expliqué mercredi matin. Leurs parents ont la bénédiction de Mme Pulvar.
"Je confirme", avait indiqué auparavant Monsieur Pulvar, son compagnon Arnaud Montebourg. "Nous sommes ensemble [avec Audrey Pulvar] avec la police pour dépôt de plainte."



Ayrault attaque le FN, mais ne plaint pas le couple
Sur Twitter, le récit a rapidement suscité des réactions. "Inadmissible, ça prouve qu'il faut combattre sans relâche le FN qui tente d'avancer masqué, ce soir il montre son vrai visage", a posté le député PS Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l'Assemblée.

Sans preuves, Désir-'Hache' stigmatise le FN


"Solidarité totale avec A. Montebourg et A. Pulvar lâchement agressés. Le vrai visage hideux de l'extrême droite", a renchéri le numéro deux du PS Harlem Désir, ancien président de SOS Racisme.
Des réactions socialistes excessives qui jettent le doute sur l'identité des buveurs, mais confirment la détestation dont le PS est l'objet.


A noter que ni l'un ni l'autre socialiste ne condamne l'antisémitisme des insultes...



Les "individus" étaient-ils pour le couple de parfaits inconnus ?


L'appartenance de ces jeunes éméchés au FN n'est pas démontrée.
Quiconque ne supporte pas les socialistes, leur politique et leurs insultes peut adopter l'agression verbale à son tour et adopter une posture politique provocatrice.

A l'inverse, les Jumbo-Hamon et Désir-Hache ne craindraient pas de parler de "légitime défense".


Devoir de mémoire: l'"attentat" de l'Observatoire
Cette lamentable affaire paraît gonflée à bloc.


Elle évoque surtout un coup monté par François Mitterrand
Le soi-disant "attentat" dit des Jardins de l'Observatoire aurait été mené contre François Mitterrand en 1959 et ouvrit une controverse politique et juridique, François Mitterrand ayant été suspecté d'avoir lui-même commandité l'attentat dans le but de regagner les faveurs de l'opinion publique.


C'était dans la nuit du 15 au 16 octobre 1959, après avoir dîné à la brasserie Lipp et François Mitterrand, ancien ministre de la IVe République, était sénateur de la Nièvre: sa voiture est alors criblée de 7 balles; aucune victime ne fut à déplorer.
La guerre d'Algérie était à son comble. On pensait trouver les coupables parmi les partisans de l'Algérie française... Le 21 octobre, le journal Rivarol publie un témoignage de Robert Pesquet, ancien résistant, ancien député gaulliste, proche de l'extrême droite, qui déclare qu'il est l'auteur de ce qui serait un faux attentat, et qui aurait été commandité par François Mitterrand en personne, dans le but de regagner les faveurs de l'opinion publique au détriment de Mendès France et de provoquer des perquisitions dans les milieux d'extrême droite.
En 1965, Pesquet prétendit que l'attentat a été commandité par l'extrême droite, plus particulièrement par Tixier-Vignancour et son directeur de campagne Jean-Marie Le Pen.

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