L'esbroufe dissimule un gros malaise
Hollande prend la pose,
mais le voile sur son programme
ne sera pas levé à la date prévue
Le candidat PS pétarade, mais fait du sur place !
Avec de gros moyens financiers, il se lance dans une campagne marathon.
La Commission nationale des comptes de campagne (C.N.C.C.F.P.) a accordé au PS une remise de dettes sur les coûteux débats de ses primaires sur le service public et le candidat socialiste a donc les moyens d'ouvrir sa campagne avec trois pages, dont la Une, dans l'un de ses quotidiens nationaux dédiés, Libération. En toute simplicité (et accès Internet gratuit !), le journal écrit: "François Hollande livre aujourd’hui à «Libération» son adresse aux Français. "
Mais voilà déjà qu'il ne tient pas son engagement de présentation de son programme en janvier.
Le seul programme connu est celui de la campagne
Il va y avoir un nouveau QG, qui sera inauguré le 11 janvier, 59, avenue de Ségur, Paris 7e. Lien PaSiDupes: "Hollande, le candidat qui aime les quartiers riches pour son QG "
Il va y avoir un nouveau slogan, dévoilé "dans les jours qui viennent".
Pour le projet, ce sera pourun peu plus tard.
Mais voilà déjà qu'il ne tient pas son engagement de présentation de son programme en janvier.
Le seul programme connu est celui de la campagne
Il va y avoir un nouveau QG, qui sera inauguré le 11 janvier, 59, avenue de Ségur, Paris 7e. Lien PaSiDupes: "Hollande, le candidat qui aime les quartiers riches pour son QG "
Il va y avoir un nouveau slogan, dévoilé "dans les jours qui viennent".
Pour le projet, ce sera pourun peu plus tard. Son équipe a seulement fait savoir qu'il collerait au projet du Parti socialiste élaboré par la Ch'tite Brochen-Aubry. Le porte-parole du zoo socialiste PS, Jumbo-Hamon, l'avait certifié, " le programme du candidat François Hollande, qui doit être présenté dans les prochaines semaines, sera "très largement inspiré" du projet socialiste." Mais c'était avant les primaires et sans actualisation...
Quand, donc ? "Dans quelques semaines", assurait l'éléphant rose du bestiaire socialiste, le 29 décembre. Là, c'est un peu flou, aurait probablement dit la grand-mère de Martine Aubry. Qui aurait ajouté "qu'il y a un loup". Mais Manuel Valls le jure : "Il n'y a pas de problème."
La "gauche molle" se met en branle !
Quand, donc ? "Dans quelques semaines", assurait l'éléphant rose du bestiaire socialiste, le 29 décembre. Là, c'est un peu flou, aurait probablement dit la grand-mère de Martine Aubry. Qui aurait ajouté "qu'il y a un loup". Mais Manuel Valls le jure : "Il n'y a pas de problème."
La "gauche molle" se met en branle !
il fait juste un peu peur, déjà
Le directeur de la communication de François Hollande a dévoilé lundi matin les principaux rendez-vous de la campagne à venir, que le candidat aborde "dans un état d'esprit combatif". Valls assure pourtant par ailleurs que les termes bellicistes seront bannis: "dans quelques semaines" aussi, donc.
Le socialiste reprendra son régime en essayant soutenir un rythme d'enfer ces 125 jours à venir. Est-il bien préparé, cet ex-premier secrétaire coq-en-pâte du PS?Rien que cette semaine, il sera sur le plateau du 20 heures de France 2 mardi soir, puis à Bordeaux mercredi, sur le thème de l'emploi, de la croissance, de la réindustrialisation. Rebelote à Caen jeudi, cette fois sur le thème de l'éducation, de la formation et de l'enseignement professionnel. Samedi, il formulera ses voeux au Conseil général de Corrèze. À chaque fois, la journée s'achève par un meeting. Puis dimanche, direction Jarnac, pour commémorer les seize ans de la mort de François Mitterrand.
De bon matin aujourd'hui, les membres de son équipe avaient investi les stations de radio et de télé.
Déjà le 2, Michel Sapin s'était fait inviter par JJ Bourdin sur BFMTV
Le3 , Pierre Moscovici était sur Europe 1, Najat Vallaud-Belkacem sur Public Sénat et Radio Classique et Michel Sapin sur BFM Business.
Michel Sapin, responsable du projet présidentiel en rade, s'était aussi échoué à LCI où il avait fait le déplacement.
et demain, le 5, ce sera le tour de Vincent la-gaffe-Peillon, ...
I-télé est très accueillant: Manuel Valls le 4,
France Inter est également réquisitionné, par Benoît Jumbo-Hamon, hier et par Nono Montebourg, aujourd'hui: s'agit-il bien d'une radio de service public ?
En revanche, on attend toujours les vedettes Désirdavenir Royal et Brochen-Aubry !...
L'équipe Hollande commence à prendre la mesure de la crise
"Discours à la nation": rien que ça !
La suite ira ainsi, de meetings en visites de terrain, prétentieux, comme si c'était joué !
Mi-janvier, tournée expresse aux Antilles. Puis il poursuivra sa tournée européenne à Londres, Copenhague et Varsovie, après s'être déjà rendu à Madrid, Berlin, Bruxelles et Rome fin 2011.
Les socialistes n'estime pas que la crise et l'endettement comptent beaucoup dans les préoccupations du gouvernement actuel et ont le sentiment qu'ils ne pèseraient que sur eux. Si "les Français lui accordent sa confiance", selon l'expression consacrée au PS, Hollande arriverait au pouvoir dans un contexte de crise européenne sans précédent, découvre-t-elle enfin, au bord de la crise de nerfs, après ces années d'insouciance et de dénigrement. Elle a donc déjà proposé la mise en place d'un "pacte de responsabilité, de gouvernance et de croissance": ça ne s'appelle donc pas "unité nationale", puisque le PS l'a rejetée. Ca n'annonce pas non plus l'adhésion à la "règle d'or", mais ça y ressemble. Hollande ne veut pas non plus se sentir « pieds et poings liés » par une " norme érigée en dogme ", selon l’expression de Pierre Moscovici, le directeur de campagne. A son tour, alors que l'Espagne et l'Allemagne ont accepté de renforcer leur discipline budgétaire, le candidat a maintenant SA règle d'or: " Si je suis élu président de la République, je ferai voter une loi de programmation de nos finances publiques. " Au menu: réforme fiscale et " équilibre des comptes à l’horizon 2017 ".
Le candidat socialiste s'en prend à l'actuel président Nicolas Sarkozy
Dans sa longue "adresse aux Français" pour Libération, il tente aussi de lever l'espoir d'une "alternance" à "la droite accrochée à son pouvoir et liée aux puissances de l'argent". Après avoir mis en cause l'adversaire du candidat socialiste dans l'affaire Karachi, Libération en fait décidément beaucoup pour Hollande...
Faute de projet personnel, François Hollande consacre un bon tiers de son message à critiquer le quinquennat de Nicolas Sarkozy, assurant que la crise n'explique pas tout.
C'est Hollande, qui n'a jamais été dans aucun gouvernement mais a passé son temps libre à critiquer les acteurs politiques en responsabilité, c'est ce député de Corrèze qui lance : "Ces cinq années auront été la présidence de la parole."
Il incarne le rêve américain à la Obama ?
Celui qui se présente comme le candidat de la volonté, de la justice et de l'espérance d'un "rêve français" retrouvé compte aussi sur une union des forces de gauche dont il espère le soutien. Le rêve américain était-il la dégradation du Triple A ?
"Je respecte profondément toutes les candidatures de la gauche comme celle des écologistes", écrit-il. "Mais ce n'est pas faire preuve d'une quelconque prétention hégémonique que de penser qu'il sera difficile pour l'une d'entre elles d'être présente au second tour. Dès lors, il me revient d'incarner l'alternance et de permettre le changement".
Hautain et personnel, ce candidat, et hégémonique, toujours, ce parti
La suite ira ainsi, de meetings en visites de terrain, prétentieux, comme si c'était joué !
Mi-janvier, tournée expresse aux Antilles. Puis il poursuivra sa tournée européenne à Londres, Copenhague et Varsovie, après s'être déjà rendu à Madrid, Berlin, Bruxelles et Rome fin 2011.
Les socialistes n'estime pas que la crise et l'endettement comptent beaucoup dans les préoccupations du gouvernement actuel et ont le sentiment qu'ils ne pèseraient que sur eux. Si "les Français lui accordent sa confiance", selon l'expression consacrée au PS, Hollande arriverait au pouvoir dans un contexte de crise européenne sans précédent, découvre-t-elle enfin, au bord de la crise de nerfs, après ces années d'insouciance et de dénigrement. Elle a donc déjà proposé la mise en place d'un "pacte de responsabilité, de gouvernance et de croissance": ça ne s'appelle donc pas "unité nationale", puisque le PS l'a rejetée. Ca n'annonce pas non plus l'adhésion à la "règle d'or", mais ça y ressemble. Hollande ne veut pas non plus se sentir « pieds et poings liés » par une " norme érigée en dogme ", selon l’expression de Pierre Moscovici, le directeur de campagne. A son tour, alors que l'Espagne et l'Allemagne ont accepté de renforcer leur discipline budgétaire, le candidat a maintenant SA règle d'or: " Si je suis élu président de la République, je ferai voter une loi de programmation de nos finances publiques. " Au menu: réforme fiscale et " équilibre des comptes à l’horizon 2017 ".
Le candidat socialiste s'en prend à l'actuel président Nicolas Sarkozy
Dans sa longue "adresse aux Français" pour Libération, il tente aussi de lever l'espoir d'une "alternance" à "la droite accrochée à son pouvoir et liée aux puissances de l'argent". Après avoir mis en cause l'adversaire du candidat socialiste dans l'affaire Karachi, Libération en fait décidément beaucoup pour Hollande...
Faute de projet personnel, François Hollande consacre un bon tiers de son message à critiquer le quinquennat de Nicolas Sarkozy, assurant que la crise n'explique pas tout.
C'est Hollande, qui n'a jamais été dans aucun gouvernement mais a passé son temps libre à critiquer les acteurs politiques en responsabilité, c'est ce député de Corrèze qui lance : "Ces cinq années auront été la présidence de la parole."
Il incarne le rêve américain à la Obama ?
Celui qui se présente comme le candidat de la volonté, de la justice et de l'espérance d'un "rêve français" retrouvé compte aussi sur une union des forces de gauche dont il espère le soutien. Le rêve américain était-il la dégradation du Triple A ?
"Je respecte profondément toutes les candidatures de la gauche comme celle des écologistes", écrit-il. "Mais ce n'est pas faire preuve d'une quelconque prétention hégémonique que de penser qu'il sera difficile pour l'une d'entre elles d'être présente au second tour. Dès lors, il me revient d'incarner l'alternance et de permettre le changement".
Hautain et personnel, ce candidat, et hégémonique, toujours, ce parti
François Hollande conclut son message par une référence à François Mitterrand, dont il marquera dimanche à Jarnac (Charente) le 15e anniversaire de la disparition.
"Si nous savons nous en montrer dignes, c'est vers nous que les Français vont se tourner le printemps prochain. C'est vers MOI qu'ils porteront leurs suffrages et leur confiance, c'est à MOI qu'ils confieront la responsabilité de diriger le pays. J'y suis prêt", assure-t-il.
Son projet sera-t-il prêt à temps ?
Ainsi, Hollande serait donc le seul et unique socialiste qui ferait l'affaire en Europe.
"Si nous savons nous en montrer dignes, c'est vers nous que les Français vont se tourner le printemps prochain. C'est vers MOI qu'ils porteront leurs suffrages et leur confiance, c'est à MOI qu'ils confieront la responsabilité de diriger le pays. J'y suis prêt", assure-t-il.
Son projet sera-t-il prêt à temps ?
Ainsi, Hollande serait donc le seul et unique socialiste qui ferait l'affaire en Europe.
Les Français ont pourtant quelques bonnes raisons de se méfier depuis les expériences Obama aux USA et Zapatero ou Papandréou en Europe, non ?
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