dimanche 6 novembre 2011

François Hollande vu -de loin- par la presse étrangère

La personnalité de F. Hollande laisse perplexe la presse internationale de gauche

Portrait d'un procrastinateur velléitaire

Inconnu dans les pays étrangers, le candidat socialiste François Hollande a eu les honneurs d'une présentation des journaux étrangers à leurs lecteurs.
En quelques coups de cuillère à pot de Flamby:

"Un dinosaure"
" Martine Aubry et François Hollande semblent congelés dans le passé, en 1981. Ils veulent revenir à l'âge de la retraite à 60 ans et créer 300 000 emplois publics. Ils supportent les réductions des déficits mais refusent d'inscrire le principe d'une règle d'or dans la constitution. Leur refrain, c'est plus d'impôts et pas moins de dépenses" explique The Economist. L'hebdomadaire poursuit cependant en affirmant que "après le tourbillon Sarkozy, un président normal est peut-être ce dont les électeurs français ont envie".


"Gentil"
" Face à l'hyperprésident Sarkozy, le gentil François Hollande va devoir prouver ses qualités d'homme d'Etat. Pour quelqu'un qui n'a jamais occupé de fonctions gouvernementales, il est quasi-inconnu hors de France, et ses critiques disent qu'il dispose d'une expérience internationale trop limitée pour diriger une nation qui dispose de l'arme atomique ", écrit le Washington Post.

"Ein Karamell pudding"
Die Welt explique pourquoi son caractère et son physique lui ont valu le surnom de " Flamby, ein Karamell pudding ".

"Normal et un peu ennuyeux"
" L'Ami-molette était connu comme l'homme tranquille (en français dans le texte), celui qui ne fait pas de bruit, aimable, à l'humour vif mais quelqu'un de normal et un peu ennuyeux " dans The Guardian [journal pour intellos progressistes]. Le quotidien britannique poursuit : " Si certains pensent qu'il a également perdu de sa bonhomie, ce Hollande plus sec, sérieux et combatif, pourrait battre Nicolas Sarkozy et devenir président ".

"Un centriste pragmatique"
" François Hollande un centriste pragmatique. Ses propositions de cadres socialistes de nationaliser les banques ne sont que des promesses de campagne pour surfer sur l'anti-sarkozysme " indique le New York Times.
Le quotidien parie en revanche sur une défaite des socialistes au 2e tour : "Nicolas Sarkozy pourrait gagner, en bénéficiant d'un report des voix de Marine Le Pen au 2e tour."
D'autant que la candidature - officielle, le 5 novembre- de Jean-Pierre Chevènement pourrait venir perturber le candidat tranquille et "normal"...

Son 'seul défaut' ?
Il n'est pas métis !...


Outre les opinions assassines de ses amis socialistes:
lien PaSiDuPES

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):