mercredi 17 août 2011

Joly Eva veut punir les Français avec plus d'impôts


Elle a décidé de nous faire suer le burnous


"J'augmenterai les impôts" pour sortir de la crise

A la veille des journées d'été d'Europe Ecologie-Les Verts qui vont se dérouler à Clermont-Ferrand, Eva Joly défend ses remèdes de cheval pour sortir de la crise économique: la vainqueur de la primaire écologiste fait de la provocation, annonçant qu'elle alourdirait la charge fiscale des Français: "Moi, je dis clairement que j'augmenterais les impôts".

L'endettement de la France, ce serait la faute à une "insuffisance de recettes"
Dans un long entretien au "Monde" du jeudi 18 août, la candidate altermondialiste redit son opposition à l'inscription de la "règle d'or" dans la Constitution : " C'est absurde et injuste de fixer à l'horizon 2013 l'échéance pour parvenir à cet effort. On ne peut pas gouverner s'il n'y a pas de marge de manœuvre ", explique la candidate altermondialiste, péremptoire.

Ces marges de manœuvre sont au cœur des discussions qu'Eva Joli entend avoir avec le Parti socialiste pour un pacte de gouvernement en 2012 : "Sans elles, on ne peut rien entreprendre. Ma ligne de conduite est que l'imposition des revenus du capital doit être égale à celle des revenus du travail."

Les suceurs du sang des travailleurs, à l'amende

La lutte des classes, c'est reparti

L'augmentation d'impôts voulue par l'ancienne magistrate ne vise "de façon progressive" que les 15% des Français les plus aisés et "plus énergiquement" 5% des plus riches. Eva Joly considère que "la crise n'explique qu'un quart de notre dette. C'est donc l'insuffisance de recettes, et ce depuis très longtemps qui a constitué notre endettement."

"Les établissements financiers qui sont à l'origine de la crise de 2008" sont dans la ligne de mire de la candidate écologiste : ils "devront contribuer. Toute distribution de dividendes et de bonus sera fortement taxée".

Bouclier fiscal, réduction de la TVA dans la restauration, exonération des heures supplémentaires : pour Eva Joly, la fiscalité mise en place sous Nicolas Sarkozy a "privé l'Etat de ressources essentielles et nous empêche de sortir de la crise !" Selon elle, "si nous revenions au niveau d'imposition de 2000, avant la décision de Laurent Fabius de réduire les impôts, comme le voulait le dogme néolibéral, notre déficit serait tout à fait supportable."

Et si elle ponctionnait les volontaires


Ils faut aider à regurgiter
ceux qui en ont trop sur l'estomac



Maurice Lévy
, patron socialiste du groupe publicitaire français Publicis, proche de Dominique Strauss-Kahn et membre de la conférence Bilderberg, estimait, mardi dans les colonnes du Monde, "indispensable que l'effort de solidarité passe d'abord par ceux que le sort a préservé".

Pierre Bergé ne sait plus que faire de son argent affirme être exactement sur la même longueur d'ondes. "Je suis tout à fait prêt à penser qu'il faut taxer les riches plus fortement qu'ils ne le sont en France." Et le tacle au passage Nicolas Sarkozy. "Ça a peu de chances d'intervenir en France parce que les amis du président de la République sont tous des gens très riches donc probablement ça n'irait pas très loin", polémique le pourvoyeur de fonds de Sa Cynique Majesté Royal. Cette réflexion du militant de gauche multi-milliardaire et coactionnaire du quotidien Le Monde, est donc bien mal placé pour s'en prendre au vainqueur de sa protégée.

2 commentaires:

  1. Il faudrait commencer par nettoyer ou restructurer ce qui gangrène notre société : syndicats devenus inutiles, privilèges abusifs - tant dans le privé que le public, fonctionnaires ou ministres et même président ! - exemptions d'impôts religieux, administration éléphantesque et surtout, cette constante tendance qu'ont les français à refuser tout effort pour changer...

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  2. Madame Joly raconte des bêtises. Le taux de prélèvement obligatoire est à peu près constant (voire en légère augmentation ) depuis 10 ans à 45% du PIB. Soit 4 points au dessus de la moyenne des pays européens. En fait, si Monsieur Sarkozy a effectivement baissé certains impôts, il en a augmenté d'autres et créé de nouveaux, travaillant à recettes constantes.

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