L'arrogance de France 2 est en cause
Envoyés dans le décor par une voiture de France Télévisions
37 kilomètres avant l'arrivée de la 8e étape du Tour de France à Saint-Flour, Juan Antonio Flecha et Johnny Hoogerland caracolaient en tête en compagnie de Thomas Voeckler, futur maillot jaune, Sandy Casar et Luis Leon Sanchez qui, moins d'une heure après, allait signer sa troisième victoire sur le Tour. Mais les deux baroudeurs Flecha et Hoogerland se sont faits expédier dans le fossé par un véhicule qui est passé en force et à vive allure.
Ils ont franchi la ligne avec plus de 16 minutes de retard sur leurs anciens compagnons de fugue.
Un accident provoqué par un véhicule de presse qui n'a pas respecté les consignes de sécurité
Leurs espoirs de succès se sont envolés sur une chute provoquée par un véhicule du service public de télévisions, un chauffard de presse qui se croit indispensable et prioritaire sur les sportifs. Il roulait donc à une vitesse excessive, considérant que la route lui appartient, comme le montre la video.
VOIR et ENTENDRE cette scène de violence: "il est tombé à très très vive allure !"; il n'a pas été heurté !
Christian Prudhomme ne décolérait pas sur l'aire d'arrivée, car les coureurs n'ont pas été victimes d'une chute comme il peut s'en produire sur les courses, mais d'un fauchage dû au manque de respect des journalistes pour ceux qui leur offrent un boulot. "C'est un scandale", crie le directeur de la course, indigné par le comportement irresponsable de la voiture qui a renversé les deux coureurs.
Le directeur du Tour de France laisse éclater son indignation
La puissante voiture ne s'arrête pas...
"C'est une voiture d'assistance technique travaillant pour le Direct de France Télévisions qui remontait derrière les échappés. A ce moment là, Thomas Voeckler a demandé un bidon. J'ai donc demandé sur Radio Tour au véhicule de presse de s'effacer et de laisser la priorité à la voiture du directeur sportif. Le conducteur n'a pas obéi et a continué à rouler et a heurté les coureurs sur une route étroite." En somme, la cause de cette double chute est bien le refus d'obtempérer du conducteur à une injonction du patron du Tour. Une faute qui ne demeurera pas impunie. " Cette voiture là et ce pilote là n'ont plus rien à faire sur le Tour", a-t-il tranché, très remonté.
Trop de véhicules ?
La fermeté de Christian Prudhomme, qui a présenté ses "plus plates excuses" aux deux malheureux, et le geste du jury de la combativité, qui leur a conjointement décerné le dossard rouge, ne leur fera pas oublier leur mésaventure.
Flecha, heurté de plein fouet par la voiture, a été projeté très violemment sur le bitume.
Hoogerland, qui a malgré cet incident récupéré le maillot à pois de meilleur grimpeur, a été valser sur la clôture barbelée d'un champ qui jouxtait la route. "C'est incroyable qu'un chauffeur prenne des risques comme ça", s'étouffe Hilaire van der Schueren, directeur sportif du coureur néerlandais au sein de l'équipe Vacansoleil.
Luis Leon Sanchez, le vainqueur de l'étape, qui a échappé de peu à la chute, estime pour sa part qu'un tel incident était prévisible. " Beaucoup de voitures de l'organisation, avec des invités, nous ont dépassés très vite, en nous frôlant. On sentait l'accident proche."
Du même avis que l'Espagnol, Sandy Casar doit à la qualité de ses réflexes de n'avoir pas été envoyé dans le décor.
" La voiture est vraiment passée très vite sans même klaxonner. J'ai freiné avant qu'elle nous double parce que je voyais bien que cela allait toucher. On était sur une toute petite route, tous déjà très fatigués, avec des gens sur le bas côté", affirme le coureur de la FDJ, qui ne comprend pas qu'un tel évènement puisse se produire sur le Tour de France. "Que cela se produise dans la plus belle course du monde, c'est vraiment dommage" (sic), se désole Luis Leon Sanchez.
Jean-René Bernaudeau, manager du Team Europcar, est également revenu sur l'accident
"C'est une grande injustice. Tout ce qu'on fait est déjà tellement fragile. Thomas [Voeckler] gagne mais il aurait pu aussi être dans la chute et être contraint à l'abandon."
Le héros du jour, de son côté, semblait particulièrement marqué par cette double chute. Voeckler sait qu'il a échappé de très peu au cauchemar: "On prend déjà tellement de risques, notamment dans les descentes. Quand Flecha est tombé, il m'a heurté la cheville. Je n'ai rien contrôlé. J'ai juste eu un coup de chance. J'aurai vraiment pu être à sa place à ce moment là".
Une première alerte n'a pas suffit
Une moto de l'agence Getty Images avait déjà traîné Danois Nicki Sorensen sur plusieurs dizaines de mètres
Trop de véhicules ?
La fermeté de Christian Prudhomme, qui a présenté ses "plus plates excuses" aux deux malheureux, et le geste du jury de la combativité, qui leur a conjointement décerné le dossard rouge, ne leur fera pas oublier leur mésaventure.
Flecha, heurté de plein fouet par la voiture, a été projeté très violemment sur le bitume.
Hoogerland, qui a malgré cet incident récupéré le maillot à pois de meilleur grimpeur, a été valser sur la clôture barbelée d'un champ qui jouxtait la route. "C'est incroyable qu'un chauffeur prenne des risques comme ça", s'étouffe Hilaire van der Schueren, directeur sportif du coureur néerlandais au sein de l'équipe Vacansoleil.
Luis Leon Sanchez, le vainqueur de l'étape, qui a échappé de peu à la chute, estime pour sa part qu'un tel incident était prévisible. " Beaucoup de voitures de l'organisation, avec des invités, nous ont dépassés très vite, en nous frôlant. On sentait l'accident proche."
Du même avis que l'Espagnol, Sandy Casar doit à la qualité de ses réflexes de n'avoir pas été envoyé dans le décor.
" La voiture est vraiment passée très vite sans même klaxonner. J'ai freiné avant qu'elle nous double parce que je voyais bien que cela allait toucher. On était sur une toute petite route, tous déjà très fatigués, avec des gens sur le bas côté", affirme le coureur de la FDJ, qui ne comprend pas qu'un tel évènement puisse se produire sur le Tour de France. "Que cela se produise dans la plus belle course du monde, c'est vraiment dommage" (sic), se désole Luis Leon Sanchez.
Jean-René Bernaudeau, manager du Team Europcar, est également revenu sur l'accident
"C'est une grande injustice. Tout ce qu'on fait est déjà tellement fragile. Thomas [Voeckler] gagne mais il aurait pu aussi être dans la chute et être contraint à l'abandon."
Le héros du jour, de son côté, semblait particulièrement marqué par cette double chute. Voeckler sait qu'il a échappé de très peu au cauchemar: "On prend déjà tellement de risques, notamment dans les descentes. Quand Flecha est tombé, il m'a heurté la cheville. Je n'ai rien contrôlé. J'ai juste eu un coup de chance. J'aurai vraiment pu être à sa place à ce moment là".
Une première alerte n'a pas suffit
Une moto de l'agence Getty Images avait déjà traîné Danois Nicki Sorensen sur plusieurs dizaines de mètres
Lien video
Quatre jours seulement plus tard France Télévisions n'a encore pas reçu le message
La chute avait pourtant été impressionnante et restera dans les zappings de divertissement...
Imbus de leur importance, les journalistes et photographes se croient indispensables et se savent intouchables. La moto a commis l'imprudence de doubler le peloton dans un moment de grande tension.
Flecha et Hoogerland ont donc été victimes de la deuxième chute de ce Tour de France provoquée par des véhicules de presse.
"Deux accidents en quelques jours dus aux médias, c'est clairement deux accidents de trop", explique Christian Prudhomme sur le ton du reproche. "Ça n'est évidemment pas tolérable", insiste-t-il, envisageant des mesures nécessaires à mettre en place pour que plus jamais ne se reproduise de tels év2nements.
La voiture responsable de ces deux chutes a été exclue de l’épreuve, par la direction de la course. Il s’agit, selon les dirigeants du tour, d’une voiture suiveuse “Euro Media” qui assurait le suivi technique de la retransmission télévisée pour France Télévisions.
France Info et BFMTV sollicitent le soutien de leurs salariés
Les consultants ont remplis leurs contrats, au-delà de toutes espérances de leurs employeurs.
VOIR et ENTENDRE le reportage d'EuroSports, avant de prendre connaissance des commentaires de Jean-François Bernard sur France Info et de Cyril Guimard pour BFMTV:
Quatre jours seulement plus tard France Télévisions n'a encore pas reçu le message
La chute avait pourtant été impressionnante et restera dans les zappings de divertissement...
Imbus de leur importance, les journalistes et photographes se croient indispensables et se savent intouchables. La moto a commis l'imprudence de doubler le peloton dans un moment de grande tension.
Flecha et Hoogerland ont donc été victimes de la deuxième chute de ce Tour de France provoquée par des véhicules de presse.
"Deux accidents en quelques jours dus aux médias, c'est clairement deux accidents de trop", explique Christian Prudhomme sur le ton du reproche. "Ça n'est évidemment pas tolérable", insiste-t-il, envisageant des mesures nécessaires à mettre en place pour que plus jamais ne se reproduise de tels év2nements.
La voiture responsable de ces deux chutes a été exclue de l’épreuve, par la direction de la course. Il s’agit, selon les dirigeants du tour, d’une voiture suiveuse “Euro Media” qui assurait le suivi technique de la retransmission télévisée pour France Télévisions.
France Info et BFMTV sollicitent le soutien de leurs salariés
Les consultants ont remplis leurs contrats, au-delà de toutes espérances de leurs employeurs.
VOIR et ENTENDRE le reportage d'EuroSports, avant de prendre connaissance des commentaires de Jean-François Bernard sur France Info et de Cyril Guimard pour BFMTV:
Les consultants ont assurés ! Et la chaîne publique peut leur savoir gré d'avoir banalisé sur le thème des risques du métier et de la fatalité.
Mais l'indécence a ses limites
Pour J.F. Bernard, "un tel accident est incompréhensible" !
Sur son site, France Info n'assume pas et a jugé préférable de réduire le podcast de son commentaire.
Selon Cyrille Guimard, ancien coureur cycliste et ancien dirigeant d'équipe cycliste , cet accident entrera dans "la légende du Tour de France"...
Et puis, les images sont 'belles': elles feront les délices des zappings de divertissement !
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