Compétition PS-FN vers plus de "dérive sécuritaire" !
Le député UMP Eric Ciotti, suite au discours de Grenoble, a proposé cette semaine un service citoyen pour les mineurs délinquants encadré par d'anciens militaires.
Lien L'Express
Dans sa logique du déni systématique, le Parti socialiste - comme le Front national - dénonce donc paradoxalement, l'"inaction" et les actions de communication de Nicolas Sarkozy sur la sécurité et l'immigration.
L'intervention de Nicolas Sarkozy le 30 juillet 2010, qui s'était pourtant traduite par plusieurs projets de loi, avait conforté le discours de l'aile droite de la majorité et, un an après ce discours de Grenoble.
L'opposition en campagne relance les polémiques
A gauche, François Hollande, l'ex-premier secrétaire inactif primaire du PS se déclare frappé par " l'écart entre la provocation verbale du discours et l'inaction concrète de la politique" de Nicolas Sarkozy.
Dans le Dauphiné Libéré paru samedi, le candidat à la primaire socialiste n'a retenu que des "annonces fracassantes", selon lui, faites il y a un an par Nicolas Sarkozy. Il regrette qu'elles aient été "soit abandonnées", comme la déchéance de nationalité, "soit annulées par le Conseil constitutionnel", même partiellement. Faut-il comprendre qu'il envisage donc de mettre en oeuvre la déchéance de la nationalité pour les néo-arrivants coupables de crimes et de délits ?
Lien PaSiDupes
" Quant au démantèlement des camps de Roms, qui avait suscité tant de réactions justifiées y compris au plan européen, la circulaire du ministère de l'Intérieur a dû être abrogée et les pouvoirs des préfets limités encore une fois par le Conseil constitutionnel", assure-t-il, omettant de rappeler que la Commission européenne n'a finalement pas ouvert de procédure d'infraction contre la France pour sa politique à l'égard des Rom en situation irrégulière.
Lien PaSiDupes
L'irresponsable socialiste esquive et adopte la langue de bois
Lorsqu'il est invité à dire s'il entend réconcilier la politique de sécurité et la gauche, il passe à l'abstration, disant vouloir en tout cas " incarner une cohérence dans l'action "... Comprenne qui peut !
Et ça continue, dans les formules magiques floues.
" Pour combattre la violence, les trafics et les bandes, il faut agir non par des incantations bruyantes ou des inflations législatives, mais par des mesures concrètes et continues qui passent par une politique éducative, économique, sociale, urbaine et pénale ", "précise"-t-il.
Flamby 1er critique sans rien proposer
L'ancien Premier secrétaire du PS reproche ainsi à Nicolas Sarkozy d'avoir supprimé 10.000 postes de policiers et gendarmes depuis son accession à l'Elysée, mais n'évoque pas les déficits publics.
Interrogé sur les moyens qu'il consacrerait à la sécurité - tout en respectant les objectifs de réduction de la dette publique -, François Hollande répond évasivement: " Il y a des domaines où il faudra renforcer notre action : c'est l'éducation et la sécurité intérieure, d'autres où il faudra faire des économies ". Lâchement, le candidat évite de nommer les 'domaines', c'est-à-dire les familles qu'il compte frapper.
François Hollande propose, lui, que les mineurs délinquants "soient écartés de leur quartier en ouvrant des établissements de rééducation renforcés bien plus nombreux qu'aujourd'hui." Sur son financement en temps de crises économique et financière internationales, motus !
En mal de reconnaissance, Sa Cynique Majesté Royal, candidate à vie à l'Elysée, se félicite pour sa part que son vainqueur de la présidentielle 2007 ne soit pas sectaire et la valorise. « Nicolas Sarkozy se rallie à une de mes propositions de la présidentielle de 2007 et d'aujourd'hui », a-t-elle réagi. Sans attendre son évaluation, elle estime dans Le Parisien: " J'ai trouvé une solution: la droite s'en empare, qu'elle le fasse tout de suite ". Selon elle, alors de passage vendredi dans le quartier sensible du Mirail à Toulouse (Haute-Garonne), le président de la République doit mettre en œuvre l'encadrement militaire des jeunes délinquants, " sans attendre une loi. " Sur RTL, la présidente de la région Poitou-Charentes a ajouté à destination de la Ch'tite Aubry : « Ce n'est pas parce qu'un député de droite reprend l'une de mes bonnes idées que je vais la critiquer. Bien au contraire, j'attends qu'il passe des discours aux actes. » Pour cela, cette fille d'officier supérieur de l'armée française de colonisation demande « un moratoire sur la fermeture des régiments pour qu'il y ait des lieux où les jeunes puissent être accueillis ». Euphémisme délicieux de franchise: comprendre "redressés"...
Sur l'autre bord de l'opposition, Marine Le Pen, présidente du Front national (FN), estime que le discours de Grenoble "est devenu le symbole de la duperie sarkozyste ".
Nicolas Sarkozy " a tellement promis, mais tellement rien fait ensuite, qu'il apparaît aujourd'hui pour ce qu'il est vraiment: le président de l'inaction ", affirme-t-elle dans un communiqué.
Marine Le Pen, qui appelle le président de la République à "présenter ses excuses aux Français", estime que deux mesures peuvent être prises immédiatement: " la suppression de toutes les pompes aspirantes de l'immigration " et l'arrêt de la réduction des effectifs de policiers et de gendarmes.
Ce dernier point réunit FN et PS.
Dans sa logique du déni systématique, le Parti socialiste - comme le Front national - dénonce donc paradoxalement, l'"inaction" et les actions de communication de Nicolas Sarkozy sur la sécurité et l'immigration.
L'intervention de Nicolas Sarkozy le 30 juillet 2010, qui s'était pourtant traduite par plusieurs projets de loi, avait conforté le discours de l'aile droite de la majorité et, un an après ce discours de Grenoble.
L'opposition en campagne relance les polémiques
A gauche, François Hollande, l'ex-premier secrétaire inactif primaire du PS se déclare frappé par " l'écart entre la provocation verbale du discours et l'inaction concrète de la politique" de Nicolas Sarkozy.
Dans le Dauphiné Libéré paru samedi, le candidat à la primaire socialiste n'a retenu que des "annonces fracassantes", selon lui, faites il y a un an par Nicolas Sarkozy. Il regrette qu'elles aient été "soit abandonnées", comme la déchéance de nationalité, "soit annulées par le Conseil constitutionnel", même partiellement. Faut-il comprendre qu'il envisage donc de mettre en oeuvre la déchéance de la nationalité pour les néo-arrivants coupables de crimes et de délits ?
Lien PaSiDupes
" Quant au démantèlement des camps de Roms, qui avait suscité tant de réactions justifiées y compris au plan européen, la circulaire du ministère de l'Intérieur a dû être abrogée et les pouvoirs des préfets limités encore une fois par le Conseil constitutionnel", assure-t-il, omettant de rappeler que la Commission européenne n'a finalement pas ouvert de procédure d'infraction contre la France pour sa politique à l'égard des Rom en situation irrégulière.
Lien PaSiDupes
L'irresponsable socialiste esquive et adopte la langue de bois
Lorsqu'il est invité à dire s'il entend réconcilier la politique de sécurité et la gauche, il passe à l'abstration, disant vouloir en tout cas " incarner une cohérence dans l'action "... Comprenne qui peut !
Et ça continue, dans les formules magiques floues.
" Pour combattre la violence, les trafics et les bandes, il faut agir non par des incantations bruyantes ou des inflations législatives, mais par des mesures concrètes et continues qui passent par une politique éducative, économique, sociale, urbaine et pénale ", "précise"-t-il.
Flamby 1er critique sans rien proposer
L'ancien Premier secrétaire du PS reproche ainsi à Nicolas Sarkozy d'avoir supprimé 10.000 postes de policiers et gendarmes depuis son accession à l'Elysée, mais n'évoque pas les déficits publics.
Interrogé sur les moyens qu'il consacrerait à la sécurité - tout en respectant les objectifs de réduction de la dette publique -, François Hollande répond évasivement: " Il y a des domaines où il faudra renforcer notre action : c'est l'éducation et la sécurité intérieure, d'autres où il faudra faire des économies ". Lâchement, le candidat évite de nommer les 'domaines', c'est-à-dire les familles qu'il compte frapper.
François Hollande propose, lui, que les mineurs délinquants "soient écartés de leur quartier en ouvrant des établissements de rééducation renforcés bien plus nombreux qu'aujourd'hui." Sur son financement en temps de crises économique et financière internationales, motus !
En mal de reconnaissance, Sa Cynique Majesté Royal, candidate à vie à l'Elysée, se félicite pour sa part que son vainqueur de la présidentielle 2007 ne soit pas sectaire et la valorise. « Nicolas Sarkozy se rallie à une de mes propositions de la présidentielle de 2007 et d'aujourd'hui », a-t-elle réagi. Sans attendre son évaluation, elle estime dans Le Parisien: " J'ai trouvé une solution: la droite s'en empare, qu'elle le fasse tout de suite ". Selon elle, alors de passage vendredi dans le quartier sensible du Mirail à Toulouse (Haute-Garonne), le président de la République doit mettre en œuvre l'encadrement militaire des jeunes délinquants, " sans attendre une loi. " Sur RTL, la présidente de la région Poitou-Charentes a ajouté à destination de la Ch'tite Aubry : « Ce n'est pas parce qu'un député de droite reprend l'une de mes bonnes idées que je vais la critiquer. Bien au contraire, j'attends qu'il passe des discours aux actes. » Pour cela, cette fille d'officier supérieur de l'armée française de colonisation demande « un moratoire sur la fermeture des régiments pour qu'il y ait des lieux où les jeunes puissent être accueillis ». Euphémisme délicieux de franchise: comprendre "redressés"...
Sur l'autre bord de l'opposition, Marine Le Pen, présidente du Front national (FN), estime que le discours de Grenoble "est devenu le symbole de la duperie sarkozyste ".
Nicolas Sarkozy " a tellement promis, mais tellement rien fait ensuite, qu'il apparaît aujourd'hui pour ce qu'il est vraiment: le président de l'inaction ", affirme-t-elle dans un communiqué.
Marine Le Pen, qui appelle le président de la République à "présenter ses excuses aux Français", estime que deux mesures peuvent être prises immédiatement: " la suppression de toutes les pompes aspirantes de l'immigration " et l'arrêt de la réduction des effectifs de policiers et de gendarmes.
Ce dernier point réunit FN et PS.
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