lundi 25 juillet 2011

Famine en Afrique: les islamistes entravent l'aide internationale


Les islamistes d'Al-Quaïda bloquent l'action des ONG

La communauté internationale ne peut être culpabilisée

La présentation des faits par la presse est tendancieuse
"Menacés par la famine et des centaines de milliers d'entre eux risquent de mourir de faim si la communauté internationale ne se mobilise pas, préviennent les Nations unies".
L'ONU, ce machin dénoncé par les protestataires de tous poils et couleurs, sert au moins à ça !

Les accusateurs dénoncent
Les donateurs internationaux et l'ONU ont été très critiqués pour la lenteur de leur réponse à la sécheresse qui frappe la Somalie, l'Ethiopie, le Kenya et Djibouti, la pire que la région ait connue depuis une vingtaine d'années. En fait, le niveau des réserves serait le plus bas depuis 60 ans, selon les estimations les plus alarmistes.
L'ONU ne fait pas pleuvoir et, pour cela, serait-elle donc condamnable ?

Les islamistes bloquent la mobilisation de l'ONU
Les Nations Unies ont décrété cette semaine l'état de famine dans deux régions du sud de la Somalie. Mais le Programme alimentaire mondial (PAM) a prévenu qu'il n'était pas en mesure d'acheminer de l'aide aux plus de deux millions de personnes qui y survivent car ces zones, contrôlées par les milices islamistes d'Al Chabaab, leur sont interdites.

" Pour le moment, nous ne parvenons pas à atteindre 2,2 millions d'habitants. Il s'agit de l'environnement le plus dangereux dans lequel nous ayons à travailler dans le monde. Mais des gens meurent en ce moment. Ce n'est pas une question politique, c'est une question de vies à sauver", a expliqué Josette Sheeran, directrice exécutive du PAM.

L'organisation Al Chabaab, qui entretient des liens avec le réseau Al Qaïda, a interdit l'acheminement de l'aide alimentaire l'année dernière dans les régions sous son contrôle.

En visite à Nairobi, le ministre australien des Affaires étrangères, Kevin Rudd, a estimé dimanche que la situation en Somalie nécessitait une réponse adaptée.
" La situation sécuritaire sur le terrain n'est pas la même partout. Il faut autoriser l'Onu à sortir du cadre habituel ", a déclaré Kevin Rudd.

Action humanitaire à risques du fait des fanatiques musulmans
" Soit on regarde de loin, on reste les bras croisés et on ne fait rien en attendant que le monde devienne parfait, soit on y va et on se met au travail maintenant." Yaka !
" Ce sera une mission complexe, dangereuse et risquée", a prévenu le ministre, sans toutefois préciser quels moyens il souhaiterait voir accordés aux Nations unies.

Génocide islamiste relevant du tribunal international

La Somalie
a été la bénéficiaire de la première intervention d'ingérence humanitaire en 1992, mais l'opération militaire américaine "Restore Hope", lancée sous mandat de l'ONU (décembre 1992-mai 1993), n'a pas mis fin à la guerre civile qui déchire le pays depuis vingt ans.
La faute aux Américains !

Les ONG soulignent ses besoins financiers
Kevin Rudd a rappelé que des centaines de milliers de personnes risquaient de mourir si la communauté internationale ne se mobilise pas, notamment financièrement.
Josette Sheeran a annoncé que le PAM avait reçu des promesses de dons de 220 millions de dollars ces dernières semaines, mais qu'il lui manque encore 360 millions de dollars pour boucler son budget jusqu'à la fin de l'année.

Les opérations humanitaires sont rendues encore plus coûteuses par la nécessité de parachuter l'aide dans les régions inaccessibles.

De retour d'une visite dans un camp de réfugiés à Dadaab, au Kenya, Josette Sheeran a raconté avoir rencontré des mères somaliennes qui ont dû abandonner leurs bébés, trop faibles, pour franchir la frontière.

Selon les médecins du camp, la malnutrition chez les enfants a atteint le niveau 4 -un niveau où l'espérance de vie n'est plus que de 40%.
"On pourrait perdre une génération entière dans la Corne de l'Afrique", a mis en garde Sheeran.

La situation en Erythrée, l'un des pays les plus fermés au monde, à la frontière de la Somalie et de l'Ethiopie, est également jugée préoccupante par les experts.

Une situation politique régionale torturée
L'Erythrée
, voisine du Soudan à l'ouest, est un État indépendant de l'Éthiopie depuis 1991. La presse privée est interdite et Amnesty International, Human Rights Watch ainsi que le Département d'État américain font état de détentions arbitraires et de violations des droits humains dans le pays.
Les croyants se partagent également entre chrétiens orthodoxes et musulmans, principalement sunnites fondamentalistes, proches d'al-Quaïda.

En Somalie, après Restore Hope, une seconde phase d'assistance, Continue Hope, se met définitivement en place en mai 1993, mais doit faire face à des attaques et à un retour de la violence à Mogadiscio même. On identifie les troupes de Mohamed Farrah Aidid (formé à Moscou et mort le 1er août 1996) comme les meneurs des exactions.Le 12 juin, les troupes onusiennes lancent une vaste action contre ce groupe, qui se termine le 16 juin sans résultats tangibles. L'ONU se retire en 1995.

Le Soudan n'est pas plus démocratique
Bordé par la Libye et l’Égypte au nord, la mer Rouge, l'Érythrée et l'Éthiopie à l'est, le pays est une dictature dirigée par le président Omar al-Bashir, depuis le coup d'État militaire du 30 juin 1989.
Le Front national islamique au pouvoir a pris le nom de Congrès national, l'islam est religion d'État et la charia est en vigueur dans tout le pays. Omar al-Bashir est désormais sous le coup d'un mandat d'arrêt international.
À la suite du référendum d'autodétermination organisé du 9 au 15 janvier 2011, le Soudan du Sud (cf. cynisme du dessin politique ci-dessus) a accédé à l'indépendance le 9 juillet 2011, se séparant de la République du Soudan.

Al-Shabbaab (jeunesse !) est l'une des deux grandes organisations islamistes somaliennes: elle est issue de la fraction la plus dure de l'Union des tribunaux islamiques s'est déclaré en 2009 en guerre contre le gouvernement modéré de Sharif Ahmed, et milite pour l'instauration de la charia, dans sa version la plus radicale, y compris pénale (lapidation d'une adolescente de 13 ans, coups de fouet pour des femmes portant des soutien-gorges et pour des hommes ayant fumé du haschisch). Ils ont aussi détruit des sites religieux chrétiens et soufis, ces derniers étant plus religieux, mystiques et ascétiques que politiques.

Depuis fin 2008, les Shebab contrôlent la majeure partie du sud de la Somalie.
14 juillet 2009: les shebab s'emparent de deux membres de la DGSE, qui s'étaient présentés comme journalistes 18. Un de ces otages était initialement détenu par le groupe Hezb al-Islamiya (en) du cheikh Hassan Dahir Aweys, l'autre par les shebab, mais finalement ces derniers ont réussi à obtenir la garde des deux agents19. Selon le ministre somalien des Affaires sociales, Mohammed Ali Ibrahim, « la raison principale de l'enlèvement est que certains shebab ont des proches emprisonnés en France, les pirates » 20. La France détient en effet quinze pirates somaliens, dont certains arrêtés lors de la prise d'otages du Ponant, en avril 2008 20. Un des otages parvient à s'évader au mois d'aout21.
Entre autres violences, citons les attentats du 11 juillet 2010 à Kampala pendant la finale de la Coupe du monde, faisant au moins 74 morts.
La France doit aux shebab l'enlèvement de deux membres de la DGSE. Un de ces otages était initialement détenu par les shebab, qui obtinrent la garde des deux agents. Selon le ministre somalien des Affaires sociales, Mohammed Ali Ibrahim, « la raison principale de l'enlèvement est que certains shebab ont des proches emprisonnés en France, les pirates »
(lien). La France détient en effet quinze pirates somaliens, dont certains arrêtés lors de la prise d'otages du Ponant
(lien A*P), en avril 2008. Un des otages parvient à s'évader au mois d'aout suivant.
L'organisation Al-Shabbaab est placée sur la liste officielle des organisations terroristes des États-Unis en février 2008, de l'Australie le 21 août 2009, du Canada et de la Nouvelle-Zélande.
Elle est soupçonnée d'entretenir des liens forts avec la direction centrale d'Al-Qaïda au Pakistan et d'abriter des djihadistes étrangers, dont certains en provenance d'Europe et des États-Unis. L'intensification des actions militaires américano-pakistanaise dans les zones tribales au sud du Waziristan menaçant la survie des hauts-responsables de la mouvance, de nombreux chefs d'Al-Qaïda sont soupçonnés de se préparer à quitter leur sanctuaire afghano-pakistanais pour gagner la Somalie.

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