dimanche 10 avril 2011

Manifestation d'islamistes pour imposer la burqa en France


Black-out de la presse de gauche sur cette manifestation

La loi sera-t-elle appliquée ?

A partir du lundi 11 avril, le port de la burqa dans la rue constitue une infraction.
Le législateur a opté pour une formulation très large : « Nul ne peut, dans l’espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage ». La formation des fonctionnaires et l’information du public paraissent cependant insuffisantes. Quant à l’application de la loi, elle pourrait s’avérer assez délicate … Dans le 9.3, avec ou sans note interne de leur direction, les commerçants excluent l'idée de prévenir la police : « Pour me faire casser les dents à la sortie ? Merci bien. Je pense à ma sécurité avant tout », avoue un gérant.

« La République se vit à visage découvert »
, dit un slogan gouvernemental. Mais « on n’a reçu aucune instruction », avoue-t-on dans un service d’accueil. Toutes les administrations sont en principe concernées, mais, à l’hôtel de ville de Saint-Denis ou au bureau de poste de la rue de la République, on a oublié les affiches officielles : pour ne pas être accusés de provocation, on s’en tient encore au dessin d’un casque de moto barré !

Le Figaro rapporte l'interdiction de la manif pour la burqa
Des musulmans radicaux ont choisi de passer à l'offensive et le préfet de police (PP) a interdit vendredi un rassemblement prévu samedi à Paris, en raison des troubles à l'ordre public qu'il "n'aurait pas manqué d'engendrer". Un collectif d'activistes musulmans souhaitait en effet poser en victimes et dénoncer la loi sur le voile intégral.

Le "Collectif Autour de l'Unicité Tawhid" (CADUT), regroupant quelques organisations d'activistes musulmans, avait déclaré le 4 avril en préfecture la tenue d'un rassemblement samedi place de la Nation contre la loi sur le port du voile intégral qui doit entrer en vigueur lundi.
"Nous avons interdit cette manifestation non pas en raison de l'objet mais en raison des menaces de troubles à l'ordre public qu'elle génère", a expliqué le chef de cabinet de la PP, Nicolas Lerner, estimant à quelques centaines les participants potentiels à ce rassemblement.

Des appels à la violence
Selon les services de renseignement, des contre-manifestants étaient en outre attendus sur place "laissant craindre des affrontements violents", précisa la PP.
Les messages et les images véhiculés par les organisations organisatrices qui appelaient à manifester "pouvaient en effet être perçus comme des incitations à la discrimination, à la haine et à la violence", expliquait la PP dans un communiqué.

Ainsi, sur le site internet de la principale organisation appelant à manifester, on pouvait notamment lire: "Chers frères et soeurs musulmans, soyez braves et fermes pour défier l'interdiction du Niqab le 9 Avril. L'islam est venu pour dominer le monde, y compris la France."
Par ailleurs, "plusieurs des dirigeants ou associations à l'origine de ce projet de rassemblement ont été impliqués dans des troubles à l'ordre public, en France ou à l'étranger", précise la PP. L'ancien leader d'une organisation dissoute par les autorités anglaises, "Islam4UK", devait également participer à ce rassemblement, avait-on appris.
">Lire PaSiDupes
A noter qu'à la différence du Nouvel Observateur ou du Parisien, à notre connaissance, ni Le Monde ni Libération ne rend compte de la manifestation illégale des musulmans intégristes.
Lien PaSiDupes: les réseaux islamistes, du Londonistan au Paristan

Les manifestants défient le pouvoir : 61 interpellations

Le "Collectif autour de l'unicité Tawhid" (Cadut) est à l'origine de cet appel à manifester contre la loi qui interdit désormais le port du voile intégral
, le niqab et qui doit entrer en vigueur lundi 11 avril.
Ce collectif, connu en France sous le nom de "Cavaliers de la fierté" -Forsane Alizza- rassemble des islamistes salafistes anglais, belges et français. Le but avoué de ces militants radicaux est d'imposer la charia (loi divine musulmane) en France. Selon la préfecture de police de Paris, le Cadut entendait rassembler 100 à 200 personnes.
">Lien PaSiDupes

Mais les forces de l'ordre ont préféré interdire la manifestation pour éviter des affrontements avec des groupuscules d'extrême droite, comme Bloc Identitaire qui s'était illustré lors des apéros saucisson-pinard, ou Kop Boulogne, ces supporters du Paris Saint Germain, connus des services de police pour leur soif de bagarre.

VOIR et ENTENDRE l'interpellation des extrémistes islamistes:

Deux meneurs arrêtés avant d'entrer dans Paris

Le collectif a bravé la police en se rendant sur la place de la Nation.
La police a donc procédé à l'interpellation de 61 membres supposés du groupuscule salafiste, dont 19 femmes voilées, selon le directeur du cabinet du préfet de police à Paris. En effet, les deux sexes étaient appelés à manifester, mais séparément. Les hommes, avenue du Trône, les femmes, en niqab, à l'opposé de la place.

Deux activistes internationaux, fichés par Interpol, devaient rejoindre le petit cortège.
Anjem Choudary, 43 ans, est l'ancien responsable d'Islam4UK, un groupe dissous en 2010 en Grande-Bretagne. C'est un proche du prêcheur Omar Bakri, interdit de séjour dans ce pays.
Il a lancé un appel à la résistance des musulmans de France: voir et entendre son appel (lien PaSiDupes)
Il fait le déplacement depuis la Grande-Bretagne, mais il a été arrêté à un péage à Senlis dans l'Oise.

D'origine pakistanaise, Fouad Belkacem, alias "Abu Imran", de l'organisation salafiste belge Sharia4Belgium, qui avait tenté d'organiser des manifestations similaires en Belgique contre l'interdiction du voile intégral dans l'espace public, venait, lui, de Belgique. Il a également été interpellé entre Amiens et Paris.
Tous deux sont sous le coup d'un arrêté ministériel d'expulsion, ils ont été reconduits à la frontière dans la journée.

Les 59 autres hommes interpellés
L'une des personnes était en situation irrégulière et une autre "porteuse d'une arme prohibée "
, a-t-on précisé.
Place de la Nation, cinq à six hommes d'âges divers, mais la tête couverte d'une calotte, la barbe longue, en tunique et en djellabah jusqu'aux chevilles, se sont rassemblés, au départ de l'avenue du Trône. "Nous sommes là pour discuter, pas pour manifester, s'énerve l'un d'eux, alors que les journalistes tentent de nouer le dialogue. On était en train de commenter les déclarations de la dame du PS !"

Prosélytisme sur la voie publique
Quelques minutes plus tard, ils sont rejoints par une dizaine de militants vêtus de la même façon. La police les encercle donc et leur demande de les suivre jusqu'au fourgon. L'un des hommes lance: "Vous ne m'avez même pas posé la question de savoir si je participais à la manif !, argumente un homme en calotte, barbe longue, tunique et djellabah. Et il provoque aussitôt : « Et vous voulez m'embarquer ? J'étais peut-être pas né en 39-45, mais ça ressemble beaucoup à ça, ce que vous faites
(sic). La vérité c'est que nous sommes en démocratie, alors nous sommes libres de manifester." Un capitaine de police conseille à ses subordonnés de ne pas engager la conversation.
Le même prosélyte, décidé à résister, désigne quelques garçons d'une vingtaine d'années, et lance aux policiers : " Ne laissez pas ces jeunes dans l'obscurité ! Montrez-leur la lumière. Communiquons ensemble, au lieu de nous demander de partir." Le capitaine lui répond: " Vous n'acceptez pas d'obéir à l'ordre de dispersion, nous vous emmenons donc au poste de police afin de vérifier votre identité. " Personne ne bouge. L'un des jeunes sympathisants s'impatiente: "
On est chez nous, la France sera bientôt à nous. On est déjà 10 millions, bientôt 20, vous allez voir. Vous ne pourrez plus nous interdire quoi que ce soit. Ce pays est à nous."

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