mardi 30 novembre 2010

Primaires socialistes: Royal annonce sa candidature

La respectueuse fait voler le calendrier PS en éclats

Royal fait du blanchiment d'argent politique souillé

La conspiratrice trahit ses complices
Dans un entretien publié ce mardi matin, les deux quotidiens soumis de sa région, La Nouvelle République et Centre presse annoncent la candidature Royal à la primaire pour désigner le candidat socialiste à l'élection présidentielle de 2012.

Grillée par le pacte secret éventé, elle tente de renaître de ses cendres
Après avoir bafoué les primaires et les militants, la candidate PS malheureuse à la présidentielle de 2007 qui avait promis une « république du respect » se place à nouveau au-dessus des règles communes.
Prisonnière volontaire du pacte secret de Marrakech (lien PaSiDupes) qui la liait à Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn, mais grillée par la révélation du complot contre les primaires (lien PaSiDupes: réaction des concurrents), elle n'avait plus d'autre issue que de rompre les liens de l'alliance secrète et de faire cavalier seul: tentative désespérée pour revêtir l'armure du chevalier blanc.
Au risque de se couper de l'appareil du PS, elle s'affranchit donc des contraintes et défie Martine Aubry. En rejoignant ainsi Manuel Valls (lien PaSiDupes) et Arnaud Montebourg (lien PaSiDupes), elle marque aussi son mépris pour les candidats potentiels qui, outre les rivaux méprisables - Christian Pierret (lien PaSiDupes) ou Daniel Le Scornet (lien PaSiDupes), officiellement déclarés -, respectent le calendier officiel des primaires: Hollande, Moscovici ou Hamon.
Elle retrouve la liberté de parole dont elle s'était librement privée et prend de vitesse ses rivaux mieux placés dans la course à l'investiture socialiste, Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn.

« Tous ensemble », sans l'amère Royal

"J'ai longuement réfléchi et beaucoup consulté. Le moment est venu d'avancer dans la clarté et la simplicité : ma réponse est oui", répond la présidente de la région Poitou-Charentes à une question de la presse sur sa candidature, selon le site internet de ...Centre presse. Le journal appartient au groupe Sud-Ouest.
Basé à Bordeaux (Gironde). Outre le puissant quotidien Sud Ouest, il publie des titres dans toute la partie sud-ouest de la France, de la frontière espagnole à la Charente-Maritime. Le président de son directoire, Pierre Jeantet, est devenu directeur général du groupe La Vie-Le Monde.
Dans la Nouvelle République, qui diffuse en région Centre et en région Poitou-Charentes, elle déclare: « Je sais d'expérience qu'il faut plus que quelques mois pour se préparer et pour rassembler. Qui ne voit que la droite est déjà en campagne, d'ailleurs elle ne s'en cache pas ».

« Elle y va ! », écrit le quotidien La Nouvelle République
Selon ce journal, la morale triomphe
« La rupture du pacte tripartite [sic], en fin de semaine dernière, laissait présager cette décision. Ce n'est pas vraiment une surprise, mais cette fois, c'est officiel. Elle y va ! Ségolène Royal se lance dans la bataille des primaires, bataille qu'elle avait déjà remportée, faut-il le rappeler, avant d'être la candidate du Parti socialiste pour la présidentielle de 2007.
Ce journal a choisi -librement- son camp
Ségolène Royal, 57 ans, qui fut la candidate socialiste à l'élection présidentielle de 2007, réunissant 47 % des voix, est depuis 2004 présidente de la région Poitou-Charentes, après avoir occupé plusieurs ministères.
Adhérente du PS en 1978, membre de son bureau national depuis 2006, elle était sortie largement victorieuse en 2006 de la primaire socialiste pour l'Élysée, par plus de 60 % des suffrages, écrasant Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius.
En mai 2007, Ségolène Royal avait été battue au second tour de la présidentielle par Nicolas Sarkozy (19 millions de voix pour lui, 17 pour elle). »
Et puis, il y a ce qu'on ne trouvera jamais dans Le Monde, La Nouvelle République, Centre presse et pas mal d'autres.

Royal trahit Aubry et DSK: ah, la garce !

Oops, ça m'a échappé !
Sa Cynique Majesté Royal assurait vouloir prendre sa décision de façon "collective" mais la battue de 2007 a trompé tout le monde en annonçant ce lundi 29 sa candidature à la primaire socialiste.

A double tranchant, cette parade à la révélation du pacte secret
Il y a six mois, la présidente de Poitou-Charentes jurait faire le "sacrifice" de son "ambition personnelle". Sur le plateau de l'émission C politique sur France 5, l'ancienne candidate à l'Elysée jura haut et fort à propos de son éventuelle candidature: "On verra le moment venu, mais je ne le déciderai pas seule, je le déciderai avec les autres leaders potentiellement candidats".
Et l'hyprocrite de rajouter une couche de perfidie
"C'est d'une décision collective et d'un dispositif collectif que nous réussirons à battre Nicolas Sarkozy. C'est pour ça que je me rapproche de Martine Aubry, c'est pour ça que je suis en contact avec Dominique Strauss-Kahn, parce que je pense que le moment venu, nous aurons à décider, tous les trois, ensemble".

Les promesses n'engagent que ceux qui y croient
A 54 ans et botoxée à outrance, elle prend tout le monde de court pour se refaire une virginité avec les progrès des media.
Sortie de son isolement hautain par les présidentielles de 2007, Royal a fait amie-amie avec la direction du PS, effaçant les traces de fraudes contre ses rivaux du congrès de Reims, affichant son sourire blanchi au côté d'Aubry à l' université d'été de la Rochelle, en août dernier. Elle s'était rendue indispensable à reprises reprises sur les plateaux de télévision en remplacement du premier secrétaire indisponible pour raison de santé. Malgré cette cure de jouvence médiatique à peu de frais, les sondages ne lui avaient pourtant pas relifté la cote de popularité.

Aujourd'hui reconnaissante et respectueuse, Royal grille la politesse à Martine Aubry et DSK.
Sa Cynique Majesté Royal leur a déjà fait le coup
En septembre 2008, à quelques semaines du congrès de Reims, Royal avait mis sa candidature au "frigidaire". On connaît la suite: la socialiste s'était finalement présentée au suffrage des militants et avait failli l'emporter.
Les socialistes n'apprennent donc rien de l'expérience ?
Elle en a déjà tellement fait que les troupes de la présidente de Poitou-Charentes se sont clairsemées, ses lieutenants l'ont quittée et elle reste à la traîne dans les sondages.

Au PS, les militants ont tout intérêt à sortir couverts
La traitresse a devant elle un an ou presque pour convaincre les gogos. D'ici le vote des primaires, en principe prévu entre septembre et octobre prochain, les militants se laisseront-ils retourner par la conspiratrice ? Tous les goûts sont dans la nature, mais cette fois la tromperie est tellement énorme qu'il faut être amateur de 'fisting'.
Au bal des cocus, Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn feront-ils sa fête à Royal?

2 commentaires:

  1. S'imaginerait-elle présidente avec DSK comme premier ministre ?

    Et un jour, DSK irait-il au coin comme Montebourg ?

    RépondreSupprimer
  2. Florilège d'une vertueuse :

    http://www.youtube.com/watch?v=D0gjvrmDXA4&feature=related

    RépondreSupprimer

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):