samedi 20 novembre 2010

Manuel Valls, Jean Paul Huchon et Cohn-Bendit fustigent le camarade Mélenchon

Le Parti de Gauche monte sur ses grands chevaux

Tir de barrage socialistebr>
Alors que Benoît Hamon et Henri Emmanuelli tirent le PS à gauche, les réactions se font vives au PS, face à l'inertie de Martine Aubry.

Jean-Paul Huchon a dégainé le premier
Le Président PS du Conseil régional d'Ile-de-France affirmait, il y a deux semaines sur le site internet de l'hebdomadaire l'Express, que « Jean-Luc Mélenchon est pire que Le Pen ».
Manuel Valls lui a emboîté le pas quelques jours plus tard dans Le Parisien dimanche, en le qualifiant de « danger pour la démocratie ».
Le 10 novembre, c'était au tour de Daniel Cohn-Bendit de reprocher à Mélenchon de « labourer sur les terres du FN ».

Le PS applique aussi à la gauche le harcèlement socialiste systématique

Les injures au sein de l'opposition hypothèquent les chances de rassemblement de la gauche: "parler ainsi, c'est ériger au coeur de la gauche un mur infranchissable; c'est diviser celle-ci au point de rendre impossible toute forme de rassemblement", s'inquiète la presse de gauche. Le temps est en effet passé où Jean-Paul Huchon assurait l'accueil des candidats du Front de Gauche sur la liste du second tour des élections régionales en Ile-de-France... Ils sont rares en outre ceux qui s'imaginent qu'au moment où il reprend des forces, le Front National ne supporte pas la comparaison avec un Mélenchon !

Les trois larrons souhaitent clairement que la victoire de la gauche passe par la case MoDem.


Et alors, comme ça, Mélenchon n'apprécie pas l'outrance à son endroit ?

Le Parti de Gauche s'imagine pouvoir tirer avantage de la crise socio-économique que nous traversons et que Jean-Luc Mélenchon constituerait une menace pour le PS.
L'entourage de Mélenchon feint de croire que le PS commence à comprendre qu'il faut prendre le bateleur au sérieux quand il veut bousculer les rapports de force à gauche pour être en capacité de battre la droite. Les socialistes auraient tellement peur de l'euro-député du sud-ouest qu'ils le prendraient pour cible.

D'ailleurs, le message de Valls s'adressait également à Benoit Hamon qu'il accuse de se « mélenchoniser » sur la question des retraites.

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