dimanche 7 novembre 2010

Le socialiste Manuel Valls enfonce encore le PS

Age de la retraite: le bélier ne voterait pas comme le troupeau

La mise en oeuvre de la politique du "bien-être" peine dans la société PS

Martine Aubry ne dit pas n'importe quoi
, considérant que, plus elles sont grosses, mieux passent les contre-vérités ! « Nous, nous sommes unis avec le reste de la gauche pour proposer une alternative. Voilà la différence », assure l'amère de Lille, après avoir proféré des gracieusetés à l'endroit de la majorité.
Il n'est pas sûr que cette déclaration soit sa dernière saillie, tant elle est productive. Un conseil toutefois: à force d'agressions verbales, Sa Cynique Majesté Royal s'est provoquée une angine blanche...

Un mouton noir piétine les roses

Bouc pour les idéologues, bélier pour les modérés, le député PS Manuel Valls a affirmé que sur les retraites les Français étaient «encore sceptiques à l'égard du PS» et affirme qu'il ne voterait pas «en l'état» le projet du parti qui en discutera mardi, jugeant qu'«on fait l'inverse» de ce qu'il fallait faire.

Le député socialiste estime que le PS «fait l'inverse» de ce qu'il faut faire...
Le député-maire PS d'Evry Manuel Valls a déclaré à ses camarades : «Nous avons tenu notre rôle d'opposant au Parlement. Nous avons été à notre place dans les manifestations, moi compris, de la première à la dernière. Mais ce n'est pas pour autant que le PS a gagné la bataille de la crédibilité avec son projet alternatif », a-t-il déclaré dans un entretien paru dans Le Parisien ce dimanche.

«En campagne» pour les primaires socialistes

A l'opposé du petit coq Hamon sur l'échiquier socialiste, le dirigeant du PS «en campagne» est souvent critique à l'égard de Martine Aubry. Il a donc martelé: «Nous n'avons pas suffisamment assumé la nécessité de l'allongement de la durée de cotisations. Donner l'impression que le PS reviendrait aux 60 ans à taux plein pour tous crée de l'ambiguïté alors que les Français ont conscience des réalités».
Il regrette que le PS ne soit pas plus ouvert et innovant.
«Offrir à chacun la possibilité de construire sa retraite à la carte en fonction des années de formation ou de la pénibilité au travail aurait été une réponse imaginative, juste et crédible». «Si les Français sont en colère contre Sarkozy, ils sont encore sceptiques à l'égard du PS», a-t-il encore affirmé, dans sa 'colère saine'.

«Etre audible»


Par ailleurs, Manuel Valls affirme qu'il ne votera pas «en l'état» le projet «égalité réelle» (école, logement, santé, services publics..) sur lequel le Parlement du PS planchera mardi.
Il lance d'ailleurs un appel aux socialistes de 15-16 ans d'âge mental mais assez vieux pour descendre dans l'arène. « J'appelle tous les socialistes à prendre conscience que ce texte nous engage tous, quel que soit notre candidat pour 2012. Ceux qui considèrent aujourd'hui que nous devons offrir une alternative crédible et moderne doivent peser pour modifier la nature de ce document», a-t-il affirmé, tout en reconnaissant que le texte contient «incontestablement» des «propositions audacieuses, par exemple, sur l'école».

«Pour être audible, il est plus sage de procéder à une évaluation financière pour chaque mesure. Partons de la situation économique et budgétaire de la France pour hiérarchiser nos priorités, proposer une réforme de l'Etat, une nouvelle étape de la décentralisation et une véritable révolution fiscale. Là, on fait l'inverse».

Sachant qu'à la mi-octobre, Manuel Valls avait déjà appelé le PS à la "responsabilité". (lien PaSiDupes vers son appel et son déni...) Il avait en effet condamné l'appel de Désirdavenir Royal incitant les ados à descendre manifester dans la rue. (lien PaSiDupes sur les violences consécutives à cet appel, à Lyon) Il avait jugé que "ce n'est pas le rôle (du PS) " de demander aux jeunes de manifester, ni de réclamer un référendum sur la réforme des retraites ce qui revient à "aller au-delà de ce que disent les syndicats". Lien PaSiDupes

Aubry a de la friture sur la ligne

Selon le parasite Valls, l'attitude du PS doit se résumer "en trois mots : responsabilité, vérité et crédibilité".
"Cette volonté qui est la mienne de dire la vérité sur les retraites ou sur les comptes publics je veux la porter. La langue de bois, l'idée qu'une caste au sein du Parti socialiste garderait le pouvoir, tout cela est insupportable", a lancé le député.

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