jeudi 4 novembre 2010

Copé veut faire participer Martin Hirsch au désendettement

Futur compagnon d'Emmaüs? Ce n'est pas encore pour demain !...

Réponse du berger Copé à la bergère Hirsch

Le conflit entre Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, et Martin Hirsch, ancien Haut-commissaire aux Solidarités, se poursuit sur le terrain législatif au sujet des conflits d'intérêt qui existerait, selon Martin Hirsch entre la fonction de parlementaire de Copé et son travail à temps partiel dans son cabinet d'avocat d'affaires.

Copé avait alors mis en cause Hirsch qui, à son départ du gouvernement, avait pris la tête de l'Agence de service civique qu'il avait lui-même créée lorsqu'il était au gouvernment.
Le service civique volontaire, qui veut toucher 10.000 jeunes de 16-25 ans dès 2010, a été créé par la loi du 10 mars 2010, après un vote quasi unanime du Sénat, alors qualifié de "petit miracle républicain" par Mohamed Hirsch.

Aucun syndicat ne défend encore ces avantages acquis-là

Jean-François Copé veut mettre Hirsch à la portion congrue
Examiné vendredi, l'amendement n°II-94 à l'article 48 de la loi des Finances prévoit de «supprimer dans les charges de l'agence [de service civique] l'indemnité du président de l'agence», selon une 'révélation' du secrétaire général du groupe socialiste à l'Assemblée, Olivier Faure, jeudi.
Le quotidien d'opposition Libération a également retrouvé quelque sympathie soudaine pour ce renégat, un homme de gauche et ancien membre de cabinets ministériels de Martine Aubry et Bernard Kouchner, mais bénéficiaire de l'ouverture à gauche. Dans cet amendement -évidement signé par des élus UMP-, le quotidien voit une petite vengeance du chef de file des députés UMP là où il n'y a que ...miracle républicain.

Une vipère nourrie au sein du gouvernement

Copé n'avait certes pas apprécié les accusations de conflit d'intérêts portées par cette " prise " politique de Nicolas Sarkozy dans son livre « Pour en finir avec les conflits d'intérêts », mais il faut bien aussi
que chacun assume les conséquences de ses actes.

A qui le tour?
Combien de députés, avocats de fraîche date, épargnés par Hirsch-le-Judas ?
Jean Glavany (PS) ou Christophe Caresche (PS) et Noël Mamère (Verts) ? Julien Dray (PS) est également en attente de la robe noire.

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