mercredi 10 novembre 2010

Claude Allègre apprécie le quinquennat de Nicolas Sarkozy

Mais Le Monde n'apprécie pas Claude Allègre...

Voici ce que la presse -pourtant 'aux mains du pouvoir'- n'écrit, ni ne dit !

L'ancien ministre de Jospin (PS) a préféré Le Point pour publier un bilan favorable de l'action du chef de l'Etat. A l'approche du changement annoncé d'équipe gouvernementale, il dresse le bilan de l'époque précédente.
Il rend ainsi un hommage à la capacité de Nicolas Sarkozy à résister aux grèves contre la réforme des retraites et aux manifestations de la rue contre le travail des élus.

'Par ailleurs, Sarkozy a montré qu'il savait aussi ne pas plier pour défendre un ministre qu'il juge capable et honnête. C'est une vraie innovation !
', écrit l'ancien ministre de l'Education, rendant justice à Eric Woerth.

Gestion de la crise C. Allègre souligne que Nicolas Sarkozy a 'créé le G20 (...), entraîné l'Europe dans une action solidaire de recapitalisation des banques (...), stoppé net la panique qui avait saisi les épargnants'.

Et politique internationale
Il salue également la politique internationale de la France, 'de nouveau en bons termes avec les Etats-Unis, la Russie, la Chine, l'Inde ou le Brésil'.

Allègre est pourtant critique

En spacialiste, il relève des lacunes dans la loi sur l'autonomie des universités et le Grenelle de l'environnement, mais il déclare l'action politique du chef de l'Etat depuis 2007 globalement satisfaisante. "Qui osera revenir là-dessus ?", lance-t-il, en défi à la gauche.


Une critique réelle, mais nuancée
"Je n'ai pas aimé l'épisode des Rom. Il était inutile et maladroit. Fustiger une population fragile, repoussée de partout, ne correspond pas à notre tradition", écrit Claude Allègre. "Mais je n'ai pas aimé davantage les réactions outrancières de Michel Rocard, Dominique de Villepin ou Viviane Reding", tempère-t-il immédiatement.

Claude Allègre explique la perplexité des Français envers Nicolas Sarkozy

Il évoque son âge et sa méthode de gouvernance.
"Un président décontracté parlant comme tout le monde, cela sera peut-être apprécié, mais pas avant le XXIIe siècle !", dit-il.
Question rhétorique
"Dans les circonstances de cette terrible crise, qui aurait fait mieux pour la France ?
Celle que l'on n'a pas élue ? Chaque Français doit réfléchir à cette question !", suggère-t-il dans une allusion transparente à Ségol'haine Royal, dont il a eu l'occasion de faire le tour, lorsqu'elle était placée à son côté.

Lien PaSiDupes vers les mensonges de l'amère Royal que dénonça Allègre en 2007
Aussi mortifiant que mortifère !

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