vendredi 8 octobre 2010

Manifs pour les retraites: le 16 octobre, nouvelle rafale

Syndicalisme ou harcèlement politique ?

Le jusqu'au-boutisme désespéré des syndicats

Les syndicats, dont la représentativité est contestée, ne peuvent perdre la lutte engagée: de sa réussite dépend leur avenir.

Acculés à la radicalisation de leur action
Ils viennent donc d'annoncer une nouvelle journée de mobilisation. Ce sera le samedi 16 octobre, annonce Le Figaro.fr. Pourvu qu'ils n'en annoncent pas une nouvelle chaque jour !...
C'est le deuxième samedi festif d'octobre consacré à une manifestation contre les retraites, après celui du 2 octobre, seulement deux semaines plus tôt. Le regain actuel de chaleur inciterait-il les syndicalistes à profiter d'une belle arrière saison et à battre le pavé ? Il leur restera encore deux autres samedis avant la Toussaint !

Faire plier les élus de la nation

Le but des radicaux est toujours le même: faire pression sur les élus au Sénat, à l'occasion du débat démocratique sur l'âge du départ en retraite à 62 ans recommandé par le projet de réforme.

Ce sera la cinquième journée de mobilisation en France en deux mois.
La France a-t-elle les moyens de subir les syndicats et les Français de sacrifier des journées de travail ou de détente, en pure perte ?
Depuis la rentrée parlementaire, les Français ont déjà été pris en otages par une minorité d'entre eux qui pratique la démocratie dans la rue:
- le 7 septembre: 1,1 (police) à 3 millions (syndicats) de manifestants.
- le 23 septembre: 997.000 à 3 millions.
- le 2 octobre: 899.000 à 3 millions.

Trois millions, le nombre d'or des syndicats ?
Il y a fort à parier qu'ils vont déclarer ce chiffre atteint. Peut-être même avant d'avoir commencé. N'ont-ils pas d'ores et déjà extrapolé sur la mobilisation des "étudiants" à partir de quelques LEP qui seraient déjà prêts à sécher les cours ?...

Contre la lassitude, la radicalisation

Le 12 octobre, une manifestation est déjà prévue dans tout le pays mais, en superposant les actions, les syndicats avouent déjà que le 12 ne suffira pas. C'est la date choisie par les différentes corporations (RATP, SNCF, La Poste, France Télécom...) pour se mettre en grève illimitée.

En vérité, mené par les révolutionnaires de SUD-rail et FO, le front syndical de gauche se fissure: ainsi, l'UNSA-RATP a ouvert une brèche à gauche. Elle a en effet renonçé à appeler à la grève le 12 octobre.
Qui sera le suivant ?

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