mercredi 20 octobre 2010

Les violences confèrent-elles aux jeunes étrangers un droit à la nationalité ?

Un élu veut se passer des jeunes clandestins violents

La ville de Lyon a subi plusieurs journées de violences avec des pillages de commerces, des dégradations sur le mobilier urbain et l'incendie de plusieurs véhicules provoqués par des groupes de jeunes casseurs.

Un élu local, le député UMP Philippe Meunier (Rhône), préconise en conséquence d' "expulser" de France "les casseurs de nationalité étrangère".

Au regard des trois jours consécutifs de violences survenues dans le centre-ville de Lyon provoquées par des jeunes sans papiers' a déclaré: "Nous sommes en face de prédateurs qui n'ont pour objectif que de casser, de piller et d'agresser la population française", recommandant aussi "de
condamner très lourdement ces délinquants". Les premiers flagrants délits ont en effet été sancctionnés, avec sursis...
Voir les dégâts provoqués par les jeunes incontrôlés: lien PaSiDupes
RESF va devoir prendre position...

Sans surprise, ce réseau hétéroclite composé de collectifs, de mouvements associatifs, de mouvements syndicaux, de soutiens politiques et de citoyens vigilants devrait dénoncer un manque de respect du gouvernement pour les sans papiers défavorisés, qui ont besoin de piller pour survivre, et se ranger aux côtés des fauteurs de troubles.

2 commentaires:

  1. Hier, je me suis fait contrôler à 63 km/h au lieu de 50 à 100m de la sortie d'un petit village=90 euros d'amende et retrait d'un point.
    Il y a 3 jours, des casseurs ont détruit des installations à Lyon, incendié des voitures, pillé des magasins= peine avec surcis, O euros d'amende.
    J'en déduis qu'il est plus dangereux, plus répréhensible, plus grave de rouler à 65 km/h que de flanquer le feu à la ville en cognant sur les forces de l'ordre. Peut être ne devrais je pas m'arrêter gentillement la prochaine fois mais leur foncer dessus pour avoir droit à l'indulgence du juge?

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  2. Les violences collectives sont toujours traitées avec plus d'indulgence que les pécadilles individuelles. La peur des juges des réactions de masse relativise terrriblement la notion de justice.
    La 'compréfension' des juges pour les groupes de pression en tous genres relance la justice de classe au profit des associations, collectifs, réseaux et syndicats.

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