jeudi 5 août 2010

Woerth: Libération déblatère; Michel Sapin, ancien trésorier PS, calme le jeu

"Ne pas faire de chacune des décisions" de Woerth "une affaire"

Ca sent le Sapin au PS ?

Le député PS Michel Sapin a sympathisé mercredi avec le sort que la gauche réserve à Eric Woerth.
"Il ne faudrait pas faire une affaire de chacune des décisions" d'Eric Woerth du temps où il était ministre du Budget, a-t-il recommandé, dans la crainte d'un retour de boomerang.
Des « informations » du journal Libération, démenties par le ministre, sur la succession du sculpteur César, ressemblent en effet comme deux gouttes de bave aux « révélations » de Mediapart.
Le site Internet payant du trotskiste d'Edwy Plenel tire la presse numérique vers le caniveau et Libération l'y suit, attiré par l'appât du gain rapide. Les crachats reviennent parfois au visage et Michel Sapin ne se sent visiblement pas tranquille.

Libération déblatère; Michel Sapin relativise

Un socialiste met en garde contre la contagion du « plausible »
Mediapart a érigé le concevable au rang d'information
"Le coeur du problème, c'est qu'Eric Woerth est un ministre du Budget qui se trouvait être en même temps le trésorier du principal parti de la majorité, a-t-il ajouté. A partir de là, tous les soupçons sont possibles, tous les procès, même mauvais, sont possibles car il s'était mis dans une position de conflits d'intérêts".


Michel Sapin garde raison sur France Info
Le député PS de l'Indre donne cependant des gages à son parti
"Mais ce qui complique et trouble le raisonnement, c'est que ce ministre était en même temps celui qui a rencontré une fois, deux fois, trois fois, la personne chargée de la succession de César (Alain-Dominique Perrin) et qui était un des principaux donateurs de l'UMP".
Pour autant, l'ancien ministre socialiste de l'Economie dans le gouvernement Bérégovoy sous le règne de Mitterrand a admis qu
'il n'est pas "anormal" qu'un ministre du Budget "prenne des décisions dans le domaine de successions compliquées" !

Michel Sapin n'est pas tranquille

Le Congrès de Dijon de mai 2003 l'a fait grand argentier du PS, c'est-à-dire « responsable national à la Trésorerie auprès du Premier secrétaire », François Hollande, aka. Flamby 1er.
Alors, les sottises de Nono Montebourg et Mediapart hantent ses nuits depuis plusieurs semaines: à force d'en faire trop, ils vont lui créer des ennuis à son tour. Et il ne peut compter sur le soutien de Flamby 1er et ce n'est pas Benoît Hamon qui lui tendrait une main secourable. Bien au contraire.


Journalisme à la dérive
Les créatifs du journalisme engagent la presse dans une mauvaise passe.

6 commentaires:

  1. On croît rêver en lisant des trucs pareils!

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  2. De quels "trucs" parlez-vous?
    Vous épaterait-il par hasard qu'un socialiste puisse être modéré ?...
    Par les temps qui courent, on comprend votre incrédulité, mais M. Sapin rend ça "plausible" !

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  3. De quoi donc M. Sapin aurait-il peur ?

    Renseignez-nous vite SVP.

    jf.

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  4. PaSiDupes doit-il compter sur des "révélations" de Mediapart pour savoir de quels conflits d'intérêts Sapin se serait rendu coupable en tant que trésorier?
    jf. n'a pas encore idée, mais qu'il patiente...

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  5. Mr Sapin aurait peur de ça (encore une fois ça ne choquait pas avant, ça choque maintenant):
    Le Point
    ... Ainsi, Henri Emmanuelli a été secrétaire d'Etat de 1981 à 1986, notamment en charge du Budget entre 1983 et 1986. Deux ans plus tard, il était nommé secrétaire national chargé de la Trésorerie. Un poste qu'il occupera jusqu'à son élection en 1992, à la tête de l'Assemblée nationale. Entre autres, le socialiste Michel Sapin a également connu ce cas de figure : ministre délégué à la Justice entre 1991 et 1992, ministre de l'Economie et des Finances (1992 1993), puis à la tête du portefeuille de la Fonction publique (2000 - 2002), il a géré la trésorerie du PS entre 2003 et 2008.
    ...

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  6. Michel Sapin, c'est ce ministre du budget tombé pour versement de "dividendes fictifs" dans l'affaire du Crédit Lyonnais....
    Pour qu'il y ai dividendes il faut des bénéfices à partager....
    Or dans cette sale affaire, les gains ont été privatisées contrairement au pertes qui ont été nationalisées....
    Le contribuable paiera encore jusqu'en 2014 pour cette gabegie alors que ce cher Michel Sapin pour sa part distribuait des "bénénfices"...
    On comprend bien qu'il n'ai pas très envie de faire parler de lui........

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