Les statistiques ethniques existent-elles donc ?
La laïcité ne s'impose qu'aux Chrétiens
Invasion du hallal, jusque dans l’armée…
Un jugement éclairé, comme il se doit pour LePost : « On savait que l'Armée Française proposait des menus sans porc pour ses soldats et jusque là, rien d'anormal », selon Mathieu Soliveres (UMP Palavas, Hérault et conseiller National des Jeunes Populaires, Jeunes Pop). Rien d'anormal ? Qui sait pourquoi? Et l'armée assume-t-elle aussi bien le poisson au menu du vendredi ?
Lire PaSiDupes sur le salon halal, une chance pour l'identité nationale
Lire PaSiDupes: le Conseil Constitutionnel ne se pose pas de questions
Sur eBay, un libre penseur vend des rations de combat hallal. « Ce sont de nouveaux modèles arrivant en unités, pour un respect plus profond de certaines religions », écrit-il. Même si « Y a pas de ‘musulman’ qui tienne », on peut manger hallal dans l’armée française.
Mais alors, cela signifie-t-il que l'intendance des Armées a fiché les Musulmans pratiquants et que nous disposons donc de statistiques ?
Un rapport consensuel sur les statistiques ethniques
Fruit de dix mois de réflexion, le rapport du Comité pour la mesure de la diversité et l'évaluation des discriminations (Comedd), que son président, François Héran, a remis vendredi 5 février 2010 à Yazid Sabeg, commissaire à la diversité, témoigne de la volonté de sortir de la polémique.
Depuis le début des années 2000, les défenseurs de la République "une et indivisible" refusaient l'idée que l'on puisse distinguer les Français en fonction de leurs origines ethniques. Ils s'opposent à ceux qui estiment que seule une telle distinction permettrait de lutter efficacement contre les discriminations.
Le comité a mis à plat chacune des méthodes existantes qui permettent de décrire les origines des personnes. Le panel est large: enquêtes s'appuyant sur le pays de naissance et la nationalité des individus comme les grandes enquêtes de l'Insee, études reposant sur le "ressenti d'appartenance", testings utilisant patronymes ou prénoms selon leur consonance ethnique...
Les statistiques ethniques sont possibles
Avant la Halde,
Mais alors, cela signifie-t-il que l'intendance des Armées a fiché les Musulmans pratiquants et que nous disposons donc de statistiques ?
Un rapport consensuel sur les statistiques ethniques
Fruit de dix mois de réflexion, le rapport du Comité pour la mesure de la diversité et l'évaluation des discriminations (Comedd), que son président, François Héran, a remis vendredi 5 février 2010 à Yazid Sabeg, commissaire à la diversité, témoigne de la volonté de sortir de la polémique.
Depuis le début des années 2000, les défenseurs de la République "une et indivisible" refusaient l'idée que l'on puisse distinguer les Français en fonction de leurs origines ethniques. Ils s'opposent à ceux qui estiment que seule une telle distinction permettrait de lutter efficacement contre les discriminations.
Le comité a mis à plat chacune des méthodes existantes qui permettent de décrire les origines des personnes. Le panel est large: enquêtes s'appuyant sur le pays de naissance et la nationalité des individus comme les grandes enquêtes de l'Insee, études reposant sur le "ressenti d'appartenance", testings utilisant patronymes ou prénoms selon leur consonance ethnique...
Les statistiques ethniques sont possibles
Avant la Halde,
Il fut un temps
où les libres penseurs
discriminaient
toutes
les religions
équitablement...
"Contrairement à une idée répandue, relève François Héran, président du Comedd et ancien directeur de l'Institut national des études démographiques (INED), la loi ne pose pas un interdit absolu de traiter statistiquement des données sensibles, y compris ethniques et raciales. Mais elle l'autorise à titre dérogatoire et sous strictes conditions."
Elles sont possibles, mais confidentielles
De fait, si la loi Informatique et liberté de 1978 énonce une interdiction de principe sur le traitement statistique des données sensibles, elle permet d'y déroger, sous contrôle de la Commission nationale informatique et libertés (CNIL) et à condition de respecter certains critères (consentement individuel, anonymat, intérêt général...).
Le politiquement correct a encore sévi et la démocratie, c'est-à-dire l'égalité de tous, a encore reculé.
Discrimination positive
Le comité (Comedd) insiste toutefois sur le fait que la mesure des discriminations doit se faire en lien avec les inégalités sociales. Le comité propose plusieurs mesures pour favoriser le développement contrôlé de telles études.
La discrimination négative, laïque, c'est pour les Chrétiens.
La création au sein de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et l'égalité (Halde) d'un Observatoire des discriminations aura réussi à produire
plus de discrimination. Bravo !
Traitement de faveur non discriminatoire ?
Discrimination physique: Hamon (lien PaSiDupes)
Elles sont possibles, mais confidentielles
De fait, si la loi Informatique et liberté de 1978 énonce une interdiction de principe sur le traitement statistique des données sensibles, elle permet d'y déroger, sous contrôle de la Commission nationale informatique et libertés (CNIL) et à condition de respecter certains critères (consentement individuel, anonymat, intérêt général...).
Le politiquement correct a encore sévi et la démocratie, c'est-à-dire l'égalité de tous, a encore reculé.
Discrimination positive
Le comité (Comedd) insiste toutefois sur le fait que la mesure des discriminations doit se faire en lien avec les inégalités sociales. Le comité propose plusieurs mesures pour favoriser le développement contrôlé de telles études.
La discrimination négative, laïque, c'est pour les Chrétiens.
La création au sein de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et l'égalité (Halde) d'un Observatoire des discriminations aura réussi à produire
plus de discrimination. Bravo !
Traitement de faveur non discriminatoire ?
Discrimination physique: Hamon (lien PaSiDupes)
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