mardi 13 juillet 2010

Le Président Sarkozy sur France 2: la gauche en est pour ses frais

Clair et ferme: détermination qualifiée d' «autosatisfaite» par ...AubryAu cours d'un entretien d'une heure, le chef de l'Etat a abordé un grand nombre de sujets sur lesquels on l'attendait, de l'affaire Woerth à l'absentéisme scolaire, en passant par la réforme des retraites et la situation dans l'audiovisuel public.

Affaire-Bettencourt-Woerth

« Sur l'affaire Woerth/Bettencourt, il ne s'est pas attardé sur le sujet, affirmant que c'était "une honte" de l'avoir accusé d'avoir "ramassé des enveloppes" d'argent chez Liliane Bettencourt, comme l'avait rapporté le site Médiapart citant des premières déclarations, démenties ensuite, de l'ex-comptable de l'héritière de l'Oréal.

François Mitterrand fut proche de plusieurs de ses membres de la Cagoule.
Dans les années 30, il fréquenta André Bettencourt

Après enquête "sur le financement politique, la vérité se fait jour" mais "les calomnies, j'y étais préparé", a affirmé le président.
Selon lui, quand on met en forme des réformes, on "bouscule des intérêts, des situations acquises", on "gêne un certain nombre de gens. La réponse, c'est bien souvent la calomnie".
"On l'a connu il y a trois mois: ma femme et moi, on a subi les pires racontars, mensonges. Il y a quatre ans, lorsque j'ai pris la présidence de l'UMP, j'ai eu à faire face à l'invraisemblable affaire Clearstram. Et voilà qu'avec la réforme des retraites, on me décrit comme quelqu'un qui, depuis 20 ans, irait chez Mme Bettencourt pour ramasser des enveloppes. C'est une honte !", s'est exclamé M. Sarkozy.
"Il ne s'agit pas pour moi d'être victime de quoi que ce soit. J'étais prêt" mais "c'est une perte de temps par rapport à ce que les gens attendent de moi. Et ils attendent une chose très imple: 'sortez-nous de la crise'", a-t-il ajouté.
La transition était toute faite: passons aux "vrais" sujets, qui intéressent les Français. Ce qu'il a fait après avoir renouvelé son soutien à Eric Woerth, tout en lui "conseillant" de quitter son poste de trésorier de l'UMP. »
Selon L'Express.fr, « comme prévu, le chef d'Etat ne s'est pas attardé sur le dossier politique du moment, l'affaire en cours », mais le site de l'hebdomadaire y consacre 248 mots...

Qui doutera que l'opposition mène une campagne de déstabilisation?
Dès l'aube, le mardi de l'entretien avec David Pujadas sur France 2, le site
Mediapart publia celui de l'ex-comptable de Liliane Bettencourt, dans lequel Claire Thibout affirme qu'Eric Woerth, en tant que trésorier de l'UMP, aurait reçu 150 000 euros en liquide pendant la campagne présidentielle de 2007 et que Nicolas Sarkozy, quand il était maire de Neuilly, était un habitué de la table des Bettencourt et aurait reçu des enveloppes. L'Elysée dément.
Si l'on en croit les aveux de Claire Thibout,
Liliane Bettencourt se serait rapprochée de Danielle Mitterrand

Remaniement sur fond de complot ?

« Concernant l'autre sujet brûlant de cette interview, le chef de l'Etat a exclu tout remaniement dans les prochaines semaines. il a toutefois confirmé qu'un changement d'équipe interviendrait en octobre. Nicolas Sarkozy a évoqué l'idée d'un gouvernement resserré, sans toutefois donner d'engagements fermes sur ce
point. » (45 mots par lexpress.fr)
"Ce n'est pas la presse qui va m'imposer les remaniements", indiquait Nicolas Sarkozy, pendant le petit déjeuner de la majorité, le 6 juillet. "Notre priorité politique, ce n'est pas le remaniement", ajoutait, le lendemain, François Fillon devant les parlementaires de la majorité. Ce sera en effet pour octobre.

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Complot au Sénat
Alors que leurs homologues de l'Assemblée Nationale envisagent de constituer un groupe séparé, au Sénat, quelques élus UMP plaident pour un remaniement restreint et rapide. Certains posent même à haute voix la question taboue de la démission du ministre du Travail, Eric Woerth. Le nom de Michèle Alliot-Marie est même avancé pour remplacer François Fillon.

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La main de l'ennemi juré, Dominique de Villepin, derrière les agissements de l'avocat de la fille de Liliane Bettencourt : maître Olivier Metzner l'a défendu pendant le procès Clearstream.

La réforme des retraites

« Nicolas Sarkozy s'est ensuite attardé sur la situation économique du pays, en particulier sur la réforme des retraites. Il a réaffirmé qu'il n'accepterait pas de revenir sur le recul de l'âge de départ à la retraite à 62 ans, ni sur l'alignement des cotisations retraites public/privé, mais qu'il était ouvert sur le reste de la réforme. » (56 mots par lexpress.fr)

Un second mandat

« Enfin, il a répété qu'il n'annoncerait pas sa décision quant à un éventuel second mandat dans les prochains mois, fixant la date à l'automne 2011. » (25 mots par lexpress.fr)

Dans la forme, Nicolas Sarkozy est apparu assuré

Il accompagna les idées qu'il souhaitait souligner d'une diction appuyée.
Il a en outre dit sa satisfaction de l'ouverture, avec une mention particulière pour Michel Rocard et Didier Migaud.

Le Président Nicolas Sarkozy souligne que sa présidence a dû faire face à quatre crises majeures en trois ans
et qu'il est de surcroît la victime de la "calomnie". L'expression "président des riches" (titre d'un livre à paraître en septembre), lance à cet égard Nicolas Sarkozy dans une longue tirade: "J'essaie de dire la vérité, en tout cas la mienne". Le ton se veut percutant. "L'action politique, à certaines heures, est comme le scalpel du chirurgien, elle ne laisse pas de place à l'incertitude." Parole de président. Celui-là s'appelait François Mitterrand.

1 commentaire:

  1. Sur le site de l'express on peut lire que l'ex comptable de Mme Bettencourt lui aurait demandé 3 appartements en 2006. Ce que Mme Bettencourt aurait refusé !

    De plus cette comptable aurait obtenu une donation de 53 000 € en 2003 !
    Intéressant, non ?

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