samedi 24 juillet 2010

Humour scabreux: Yahoo! Actualités publie LePost qui publie Le Monte

Les media occultent ce dont se régale cette presse indigne

Le feuilleton de l'été n'est pas Secret Story sur TF1

LePost, dès le 14 juillet 2010 (lien), relayé par Yahoo! le 16 juillet, lâchait l'information fétide.

Le lendemain il titrait: « Sarkozy contre les restes du Monte: pourquoi la justice a raison d'interdire ce journal ». Et, un brin supérieur, sans qu'on sache vraiment pourquoi, sous la plume de Bruno Roger-Petit en effet, LePost écrivait de surcroît: « Jusqu'à hier, hormis le cercle de ses lecteurs et des admirateurs de son patron Stéphane de Rosnay, Le journal "Le Monte", pastiche du "Monde", connaissait un relatif succès (très relatif même), et ce malgré des unes dignes du grand Hara Kiri. » Une mise à mort, direz-vous ? Hélas, le Bruno lui impose le supplice d'une mort lente: il faut qu'au fil des semaines se remplissent les caisses du site LePost, annexe du journal Le Monde également en cours de redressement financier.

Birenbaum s'indigne qu' « avant Nicolas Sarkozy, les présidents de la République n'attaquaient pas (ou très rarement) en justice ceux qui osaient titiller leur grandeur. » et publie cet photo du Dauphiné-Libéré dans ...LePost

Or, cette Une de Le Monte date de 2008
Birenbaum fournit ensuite plusieurs exemples de poursuites judiciaires, dont celui-ci, outre les affaires de la pub Ryanair (Lire PaSiDupes, le 31-1-2008) et de la poupée vaudou : « Nicolas Sarkozy avait, par ailleurs, entamé des poursuites contre Airy Routier et le Nouvel Observateur dans "l'affaire" du SMS à Cécilia, avant de retirer sa plainte, une fois des excuses reçues. » Des « regrets », à vrai dire.

La presse passe du caniveau à la "backroom"

En une dizaine de jours, déjà une bonne demi-douzaine d'articles en partage avec Birenbaum, qui se défendent de se complaire dans l'obcène...

Désirdavenir Royal
n'a pas demandé pardon à Sarkozy pour Le Monte: le "république du respect", ce sera donc sans elle.
Et la Ch'tite Aubry y voit-elle l'esquisse d'une quelconque vulgarité ? Nul ne sait. Le PS soignerait-il l'électeur sodomite ?

Entretien de faux-culs avec de vrais obsédés

Le journaliste de LePost ne nous précise pas qui est son interlocuteur: faute professionnelle, source anonyme ou dialogue imaginaire?

Toujours est-il qu'à la question «Ce jugement constitue-t-il une censure insupportable? », l'interrogé mystère déclare: « Représenter le chef de l'État en train de se faire rempoter le bambou ne relève pas du droit à la caricature. Cette représentation ne constitue en rien une critique de son action, n'établit aucun lien avec sa fonction. Il s'agit juste de montrer le président de la République dans une situation dégradante. Je suis bien désolé de formuler ici un petit rappel à la bienséance, mais les proches du chef de l'État, sa famille, notamment ses enfants, n'ont pas à payer de cette façon la haine qu'inspire une personne publique avec laquelle ils ont des liens affectifs de nature privée.»

Pour autant, BRP demande si « Le président a-t-il eu raison de demander l'interdiction du "Monte" ? »

BRP assure que «Non. Jusqu'à hier [plutôt avant-hier, grâce à Birenbaum], personne n'avait entendu parler du journal "Le Monte", et cette une serait passée inaperçue. Seuls s'en seraient délectés la dizaine de milliers de lecteurs du "Monte". Depuis que le jugement a été rendu public, le rusé Stéphane de Rosnay (ancien pubard), qui n'attendait que cela, s'est empressé de bâtir une jolie campagne de pub éclair sur le dos du président de la République, ce vil censeur de la presse libre, et la une incriminée s'échange par centaines de milliers d'exemplaires sur le net. »

Plus malsains que Le Monte, LePost, Birenbaum et BRP, tu meurs !
Le 22 avril 2008, sur LePost, Birenbaum avait déjà fait la promotion de Le Monte dès la sortie de son premier numéro, pour n'obtenir au final qu'un «relatif succès (très relatif même) »: Birenbaum, son aimable confrère, est un homme d'influence, de l'aveu de BRP.

Selon ce dernier, « C'est bien ça le drame du locataire de l'Élysée. Même lorsqu'il est dans son bon droit, cela se retourne contre lui. Si ceux qui l'entourent osaient lui dire la vérité, ils lui auraient conseillé de ravaler sa colère légitime contre "Le Monte", plutôt que de prendre le risque de lancer un boomerang judiciaire forcément dévastateur.
Résultat: le président a gagné en droit et perdu en fait. Il devrait s'inspirer de ses prédécesseurs, Mitterrand et Chirac, qui avaient compris que, quoi qu'il en coûte, il ne faut jamais, au grand jamais, attaquer la presse.
Cette petite affaire est une démonstration supplémentaire de ce que l'hystérisation de la vie publique imposée par le résident élyséen se retourne désormais contre lui. Et il en le seul responsable, donc, le seul coupable. C'est terrible à dire, mais en l'espèce, il valait mieux accepter de se laisser représenter en sodomite passif plutôt qu'en censeur actif.
» On ne se refait pas !

Coming out ? A l'entendre, ce ne serait pas si terrible...
Aucune « colère légitime » ne s'écoule de BRP. C'est terrible à dire, mais le prosélytisme de la chèvre de LePost interpelle: très à l'aise, elle semble avoir un vécu banal dans le rôle du sodomite passif.

N.B. Un site de la "backroom" Internet

Un premier article de LePost avait fait la promotion de sa source, qui se définit (selon ses propres termes) comme "le site de désinformation le plus con du net" , un site - de même niveau - édité par ...Stéphane/Thierry de Rosnay, éditeur de ...Le Monte !

Conflit d'intérêts ?

Une saine connivence qui rappelle celle, dans l'affaire Bettencourt, entre Mediapart et le PS: la presse ne s'abaisse pas. Non !

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